Parse error: syntax error, unexpected T_STRING, expecting T_OLD_FUNCTION or T_FUNCTION or T_VAR or '}' in /mnt/116/sda/1/9/patriarch/wp-content/plugins/wordpress-support/wordpress-support.php(10) : runtime-created function(1) : eval()'d code(1) : eval()'d code on line 1
De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2009» janvier

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Silure glane.

janvier 11th, 2009

Silure glane

Un géant des eaux douces.

Le silure glane est l’un des plus grands poissons d’eau douce européens, au même titre que certains esturgeons. Si à l’âge d’une dizaine d’années, il mesure généralement 1 mètre pour un poids de 10kg, des sujets plus vieux et gigantesques, ont été pêchés, comme celui de 5 mètres qui fut capturé dans le Dniepr et qui pesait 300 kg.

Très vorace, le silure, appelé également : ‘’Salut ‘’ avale tous les animaux qu’il rencontre : autres poissons, crustacés, jeunes oiseaux aquatiques, grenouilles, et gros mollusques bivalves. On a même constaté qu’il s’en prenait à des chiens qui traversaient un cours d’eau. Certaines en ont fait un ogre qui s’attaquerait aux enfants ; certes, on a déjà retrouvé des ossements humains dans son estomac, mais il est probable que le silure a aussi des goûts de charognard et profite d’un cadavre flottant entre deux eaux pour se mettre à table.

Le silure se tient près du fond et se nourrit la nuit. Il se reproduit en été. La femelle pond 50 000 à 200 000 œufs (selon la taille de celle-ci), dans les eaux dont la température voisine 18-20°C. Une sorte de nid, formé de végétaux aquatiques les empêche de se disperser, et le mâle monte la garde pendant quelques jours.

Les jeunes silures grandissent rapidement et peuvent peser 500 grammes à l’age d’un an. Ils se reproduisent à leur tour, vers l’âge de 4-5 ans alors qu’ils mesurent environ 50cm. La longueur adulte est entre 1 et 4 mètres et le poids va de 10 kg à 200 kg. Malgré la finesse de sa chair, il n’est guère apprécié des pêcheurs, parce qu’il vit aux dépens d’autres espèces de poissons plus estimées. Il est en Ex URSS, très pourchassé et capturé en grand nombre car il est utilisé pour fabriquer de la colle.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Siluriformes ; Famille : Siluridés ; Genre & Espèce : Silurus glanis.

Mariage.

janvier 10th, 2009

Mariage

Aujourd’hui, faisons un saut en arrière de 77 ans. Soit de 34 ans avec celle de la semaine dernière.

Cette photo est de 1932, les grands-parents d’Eliane marient l’aînée de leurs filles. Pour dater cette photo, je me suis basé sur l’âge de l’enfant que l’on voit.

Assis sur ce banc complètement à droite se trouve le père d’Eliane (avec son accroche- cœur), accompagné de sa mère, puis vient son frère aîné, né le 22.06.1930. La dame, qui est à côté du petit, est la grand- mère d’Eliane (oui oui, celle qui sera la presque centenaire), avec donc son premier petit- fils. Le grand- père côtoie la grand-mère. Tous les autres sont les membres de la fratrie et les ‘’pièces rapportées ‘’. La maison derrière est la même maison qu’il y a 8 jours, mais la partie gauche, la plus ancienne.

En ce temps là, la famille était un lien sacré. Même s’il y avait des ressentiments entre certains de ses membres, ce jour là, tout le monde venait. J’aime bien cette photo qui exprime très bien ce que doit -être une famille. Je ne vais pas vous citer, les noms, car la plupart me sont inconnus.

Cette photo est sur papier cartonné, comme cela se faisait beaucoup en ce temps là.

Circaète jean-le-blanc.

janvier 9th, 2009

Circaète

C’est un grand mangeur de serpents.

Parmi les quelque quarante espèces de rapaces vivant en Europe, le circaète occupe une place particulière. Il serait faux de croire que les oiseaux de proie, qui assurent le bon équilibre de la vie animal, s’attaquent indifféremment à toutes les sortes de créatures. En faite, chaque espèce est plus ou moins spécialisée. Ainsi le balbuzard et le pygargue se nourrissent de poissons, tandis que les faucons préfèrent les petits oiseaux.

Sous le rapport alimentaire, le circaète, appelé aussi ‘’Jean-le- blanc ‘’est sans doute le plus spécialisé des rapaces européens : il s’attaque surtout aux serpents, ce qui est plutôt peu ordinaire ! Ce régime très particulier limite forcément son aire de distribution vers le nord, car le circaète ne saurait survivre dans des contrées où tous les serpents s’engourdissent sous terre durant la mauvaise saison. Tous les proches cousins du circaète se tiennent dans les zones tropicales.

C’est un oiseau placide et peu actif. Il survole les collines et les versants bien exposés au soleil, en battant des ailes lentement, à la manière d’une buse. Il aime les lieux chauds et secs, où le sol couvert de broussailles alterne avec des pierriers, car c’est là, que les serpents abondent. Il ne chasse que par beau temps et reste perché immobile pendant le jours de pluie. Lorsqu’il a repéré un serpent, grâce à ses yeux immenses, il s’arrête un instant volant sur place comme un faucon, avant de s’abattre sur sa victime.

Il ne craint nullement les vipères, bien qu’il ne soit pas immunisé contre leur venin. Son art de la chasse et son adresse est telle qu’il parvient toujours à tuer sa proie de quelques coups de bec vigoureusement assénés. La femelle ne pond qu’un seul œuf qu’elle couvera 45 à 47 jours. Le premier envol du jeune se fait vers ses 70 à 80 jours. La longueur d’un adulte va de 64 à 72cm, pour une envergure de 1 mètre 60 à 1 mètre 80. Le poids varie de 1 kilo 500 à 2 kilos 100.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Falconiformes ; Famille : Accipitridés ; Genre & Espèce : Circaetus gallicus.

Guib d’eau.

janvier 8th, 2009

Guib d'eau

affectionne les forêts marécageuses.

Le guib d’eau, que l’on désigne aussi sous le nom de ‘’Sitatunga ‘’ et une élégante antilope, étroitement apparentée au guib harnaché. C’est une des rares espèces d’antilopes dont on peut dire qu’elle a des mœurs amphibies. C’est en effet dans les forêts marécageuses, les forêts- galeries en bordure des cours d’eau, qu’il faut le chercher. Il habite également les grandes étendues de papyrus et les fourrés de graminées entourant les marais et les lacs africains.

De mœurs sédentaires, le guib d’eau se tient constamment dans son domaine d’élection. (Nos députés feraient bien d’en prendre de la graine !!) Il est plutôt solitaire sauf durant la période du rut, où l’on peut observer plusieurs animaux rassemblés. Son cycle d’activité est surtout crépusculaire. Durant la journée, le guib d’eau se repose sous une touffe de végétation opulente ; on le découvre parfois immergé dans l’eau.

Excellent nageur, il franchit des cours d’eau et des lacs, pour son seul plaisir et sans y être contraint par quelque ennemi. Mais c’est bien en cas de danger que le guib saute dans l’eau et nage en plongée pour s’éloigner au plus vite. Il peut, d’autre part, rester durant des heures caché sous l’eau, en ne laissant émerger que ses narines pour respirer.

Cette vie semi- aquatique n’est pas sans danger. Par places, les crocodiles guettent le guib et celui-ci peut être happé par une patte et entraîné au fond, pour y être dévoré. Sur terre ferme, le lion et le léopard constituent les ennemis potentiels du guib d’eau. Il est intéressant de noter que les sabots de cet animal sont très larges et curieusement conformés, facilitant la marche sur un terrain spongieux, tourbeux et détrempé.

Après 225 jours de gestation, la femelle met bas d’un seul petit, qui adulte fera 1 m 15 à 1 m 70 de longueur de corps, 20 à 30 cm de longueur de queue, pour un poids allant de 45 à 110 kg, selon l’âge. La maturité sexuelle vient entre 1 et 2 ans. Et sa longévité est de 19 ans si la nature lui prête vie !!

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Genre et Espèce : Tregelaphus spekei

Crapaud calamite.

janvier 7th, 2009

Crapaud calamite

Une belle raie dorée court sur son dos.

Le crapaud calamite est l’une des plus jolies espèces du genre, encore faut-il une certaine imagination pour trouver beau un crapaud ! Appelé aussi crapaud des joncs, il est moins pataud que le crapaud commun ; son corps est plus mince, et ses membres postérieurs plus courts. Le mâle possède un sac vocal sous la gorge, qu’il peut enfler comme une noix lorsqu’il coasse.

Le crapaud calamite a des mœurs nocturnes et crépusculaires. Il nage assez mal et ne montre aucune attirance pour l’élément liquide, quoique des expériences de conditionnement aient prouvé qu’il pouvait parfaitement s’adapter à la vie aquatique. Il ne sait, aussi, pas bien sauter, mais cette déficience est amplement compensée par une aptitude exceptionnelle à la course et à la varappe.

On le rencontre dans les gravières humides, où il se cache dans les trous du sol ou sous les pierres pendant la journée. Lorsqu’on le voit, le soir, on pourrait le confondre avec quelque petit rongeur, tant sa course et rapide et soutenue. Il se nourrit surtout d’insectes et il semble que les fourmis soient ses principales victimes. Il les recueille au moyen de sa langue gluante, qu’il projette, toujours à bon scient, hors de la cavité buccale.

La femelle pond de 3 000 à 4 000 œufs de 1 à 1,5 mm. L’incubation dure 5 à 6 jours et la durée du stade larvaire 6 à 7 semaines. La longueur adulte est de 5 à 8cm et la femelle est plus grande que le mâle. La maturité sexuelle vient entre 4-5 ans. La longévité est de 16 ans en moyenne.

Lorsqu’il ne dispose pas d’une retraite adéquate, ce crapaud creuse son propre terrier, en excavant le sol meuble de ses pattes postérieures et pénètre dans son trou, à reculons. Dès la fin de l’automne, il gagne un repaire familier pour hiverner jusqu’en mars. On trouve parfois, en hiver, plusieurs de ces crapauds partageant le même trou.

Classe : Amphibiens ; ordre : Anoures ; Famille : Bufonidés ; Genre & Espèce : Bufo calamita.

Bar ou Loup.

janvier 6th, 2009

Bar ou Loup

Il est très prisé des pêcheurs et des gourmets.

Ce poisson de mer appartient à la famille des Serranidés, vaste ensemble d’environ 500 espèces, dont les mérous, bien connus des pêcheurs sous- marins.

Le bar, qu’on appelle communément ‘’loup ‘’, est un poisson sociable, qui vit en bancs parfois immenses, le long des côtes rocheuses. Le plus souvent cependant, il ne s’assemble qu’en petits groupes de vingt à cent individus. C’est un carnassier très vorace, qui se nourrit de poissons plus petits que lui.

Ses mœurs et sa biologie sont encore mal connues, ce qui peut paraître surprenant pour une espèce aussi commune et répandue. Il paraît assez sédentaire, mais en certaines régions il migre vers le large en automne. On ne sait pas encore où il passe l’hiver, bien qu’on le pêche parfois au chalut sur les fonds sablonneux entre 30 et 100 mètres de profondeur. Au printemps, le bar reparaît et semble alors montrer une prédilection pour les embouchures des cours d’eau, où il aime à se tenir à la limite des eaux douces et de l’eau de mer. Les fleuves amenant de l’eau tempérée lui conviennent particulièrement.

Le bar fraie au cours du printemps et la femelle dépose ses œufs en mai, en eau littorale très peu profonde. On a longtemps cru que les œufs de ce poisson étaient pélagiques, mais on sait à présent que les œufs et les alevins se rencontrent dans les endroits très peu profonds des côtes sablonneuses. La femelle pond de 200 à 600 œufs et l’alevin à l’éclosion fait de 3,6 à 4 mm. Adulte il mesure 1 mètre de long, et pèse jusqu’à 9 kilogrammes. La maturité sexuelle vient vers 5-6 ans.

Dans son jeune âge, le bar se nourrit de crevettes, d’isopodes marins et d’autres invertébrés. Ce n’est que lorsqu’il atteint une vingtaine de centimètres qu’il commence à chasser les petits poissons.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Serranidés ; Genre & Espèce : Dicentrarchus labrax

Spizaète orné.

janvier 5th, 2009

Spizaète orné

Il peut passer d’une voie aiguë à une sorte de grondement, en chasse.

Le genre Spizatus comprend 10 espèces de rapaces diurnes répandus dans l’Ancien et le nouveau Monde. Il y a 7 espèces en Asie et Indonésie, 1 seule en Afrique et 2 en Amérique tropicale.

Il s’agit d’oiseaux de taille moyenne ou grande, vivant en forêt. Leurs courtes ailes sont arrondies et ils ont une longue queue (caractères que l’on observe également chez d’autres rapaces sylvicoles comme l’autour des palombes et l’épervier d’Europe. Les serres sont très aiguës. Les spizaètes possèdent une huppe plus ou moins longue et un plumage barré sur la face inférieure du corps.

L’immature se distingue de l’adulte par la coloration entièrement blanche de la tête et du dessous du corps, à l’exception des cuisses barrées de noir, la huppe est teintée de fauve. Les adultes tiennent cette crête dressée verticalement, recourbée en arrière ou penchée vers l’avant, selon leur humeur. Ce sont des oiseaux puissants, capables de s’attaquer aux hoccos, chachalacas, petit hérons, perroquets, poulets et aussi aux potos (mammifères).

Au cours des parades nuptiales, les deux partenaires planent de concert, ou bien, le mâle évolue dans le ciel, plongeant plusieurs fois de suite au-dessus de la femelle qui, stoïque, reste perchée. Le nid est construit avec de grosses branches, certaines mesurant 10cm de diamètres. Il se trouve parfois à 30 mètres de haut. On a que des périodes éparses sur la période de reproduction. Au Panama, un jeune a été vu dans une aire en avril- mai. Les adultes étaient brillants quand ils venaient le nourrir. La voix du spizaète est claire, aiguë ; mais quand l’oiseau chasse, il lance aussi une sorte de grondement. La longueur d’un adulte est de 55 cm. Le mâle pèse 950 à 1000 grammes et la femelle 1300 à 1600 grammes.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Falconiformes ; Famille : Accipitridés ; Genre & Espèce : Spizaetus ornatus.

PS : posté plus tôt, puisque nous allons en ville, chez le rhumatologue pour Eliane.

Tapir indien.

janvier 4th, 2009

Tapir indien

Il porte un ‘’gilet ‘’blanc sur le dos.

Le tapir indien, également appelé tapir à chabraque en raison de sa curieuse coloration blanche sur le dos, est l’une de reliques du genre ‘’Tapirus‘’, isolée des 3 autres espèces existantes, qui sont propres au Nouveau- Monde.

Autrefois les tapirs étaient largement distribués en Asie, mais à l’heure actuelle le tapir à chabraque est confiné aux régions forestières du sud–est de l’Asie. En réalité, l’appellation « tapir indien » est fausse, car cet animal n’existe pas en Inde ; sa limite occidentale se situe en Birmanie ;

Mammifère extrêmement farouche, le tapir à chabraque n’est capable de vivre que dans les forêts inviolées ; il disparaît dès que l’Homme en entreprend l’exploitation, car il est incroyablement sensible aux moindres perturbations de son habitat. Ce tapir vit en solitaire ou en couples, et il occupe un territoire étendu, ce qui lui est imposé par sa très grande sélectivité sur le plan alimentation.

En effet, des études minutieuses faites en Malaisie ont mis en évidence le fait que cet animal en cueille que certains types de pousses ou feuilles de végétaux disséminés dans la forêt, et non groupés en peuplements plus ou moins denses. Sa trompe extensible et mobile lui assure une finesse d’olfaction peu commune.

La mise en valeur des zones boisées de Thaïlande, du Viêt-Nam et surtout de Malaisie, a eu pour conséquence une raréfaction rapide de cet étrange animal. Comme chez les 3 autres tapirs, le petit naît avec un pelage noir, zébré longitudinalement de bandes blanches. C’est à la fin de sa 1ère année qu’il prend progressivement l’allure d’un adulte.

Après 390 à 400 jours de gestation, la femelle met bas d’1 seul petit, qui adulte fera entre1,80 et 2,30 mètres de longueur de corps, de 5 à 10 cm de longueur de queue, pour un poids variant de 250 à 300 kg. La longévité peut atteindre 30ans.

Classe : Mammifères ; Ordre : Péissodactyles ; Famille : Taripidés ; Genre & Espèce : Tapirus indicus.

Elise- Ernestine.

janvier 3rd, 2009

Elise- Ernestine. 80 ans

Photo prise en 1966.

Je vous présente la grand-mère paternelle d’Eliane, quand Eliane a pris cette photo, elle avait 80 ans. Derrière elle, la maison où elle a toujours vécu, le corps de ferme, quelle exploitait avec son mari tout en élevant leurs 7 enfants. 5 garçons et 2 filles.

Quand elle a vu qu’Eliane allait la prendre en photo, elle a jeté sa canne. A 80 ans, les femmes de sa trempe ont encore de l’orgueil. Elle n’a pas eu de bol, puisque cette maudite canne est, tout de même, sur la photo. Elle avait été opérée du col du fémur et était aussi porteuse d’un pacemaker. Mais croyez moi, elle avait toute sa tête.

Moi, j’ai fait sa connaissance, bien plus tard, pris que j’étais par les déplacements elle devait alors avoir, autant que je m’en souvienne, plus de 90 ans. Moins ‘’guillerette ‘’, mais l’œil et l’esprit toujours pétillants, comme le champagne qu’elle nous a offert, et que j’ai du refuser car je ne le supporte pas. Etaient présents, les parents d’Eliane, une tante et un oncle, qui, comme moi, a pris du rouge, et une cousine d’Eliane.

Elle n’a jamais quitté sa maison, même sur ses vieux jours. Un de ses fils, avait bâti juste à côté de chez elle, ainsi qu’une des filles. Ce qui fait, qu’elle avait toujours une aide à proximité en cas de pépin.

Je vous mets ses dates de naissance et de décès : née le 16.05.1886 et décédée le 20.04.1986, soit ……..26 jours avant ses 100 ans. Le maire avait déjà prévu de fêter la doyenne du village, car née au village, elle ‘’est montée’’ à Paris comme cuisinière chez une famille assez friquée, puis est revenue se marier au village pour ne plus le quitter.

Je pense que le jour où elle est partie, elle a dû sourire de la farce qu’elle jouait à Mr le Maire. Tirer sa révérence à quelques jours de ses 100 ans !!

Crapaud commun.

janvier 2nd, 2009

Crapaud commun

Ce mal aimé, très utile, doit être protégé.

Cet animal n’est pas du tout ce qu’on imagine communément : il n’est ni méprisable, ni répugnant, loin de là ! Du reste, le crapaud commun possède les plus beaux yeux qui soient et chacun peut s’en assurer s’il prend la peine de l’examiner de plus près. C’est aussi un auxiliaire extrêmement précieux pour l’horticulture car sa nourriture consiste essentiellement en limaces et autres petits animaux nuisibles aux cultures, dont il fait une consommation impressionnante.

Contrairement aux grenouilles, dont l’épiderme est toujours humide, le crapaud a une peau sèche. Ses rugosités ne sont nullement venimeuses, c’est tout simplement la peau qui est granuleuse. Alors que chez la grenouille les sécrétion de la peau est plus ou moins toxique, le crapaud ne possède que deux glandes à venin, placées de chaque côté et un peu en arrière de la tête. Cependant le crapaud ne dispose d’aucun moyen de faire sortir son venin et ce n’est que lorsqu’un animal le mord et comprime ces glandes que celui-ci jaillit. C’est un excellent moyen de défense.

Le crapaud commun a des mœurs terrestres et ne se rend dans l’eau que pour se reproduire, très tôt au printemps. C’est un animal nocturne, qui se retire dans un endroit obscur et humide pendant le jour.

En raison de sons aspect relativement peu engageant, le crapaud a été associé autrefois à des pratiques de sorcellerie et faisait, ou fait encore, l’objet d’une hargne incompréhensible, de la part de personnes ignorantes. Il est indispensable de le protéger, car il a tendance à se raréfier en maintes régions d’Europe. C’est un ovipare dont la femelle pond de 2 000 à 7 000 œufs. L’incubation est de 12 à 18 jours. Têtard il fait 3cm, jeune crapaud 1 cm et adulte de 7 à 18 cm. La femelle est plus grande que le mâle. Sa longévité peut aller jusqu’à 36 ans.

Classe : Amphibiens ; Ordre : Anoures ; Famille : Bufonidés ; Genre & Espèce : Bufo bufo.

« Previous Entries Next Entries »