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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2010» février

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

François-Joseph Bosio

février 28th, 2010

J F BOSIO Sculpteur

Le baron François-Joseph BOSIO

C’est le 19 mars 1768 que naît, à Monaco, François-Joseph Bosio, dans une famille d’artistes. Il a un frère aîné Jean-François, né le 17 juin 1764, qui deviendra peintre et sera élève de David. Le prince Honoré III, découvrant quelques talents chez François-Joseph, l’emmène à Paris en 1786 et le fait entrer dans l’atelier de Pajou (1730 - 1809), le portraitiste attitré de madame du Barry, l’auteur du décor sculpté de l’Opéra de Versailles. Mais, d’après M-L Blumer, le jeune artiste ne s’entend pas avec le maître ; ils se brouillent et François-Joseph rentre à Monaco. Vers 1790 il part en Italie où il fait une étude assidue de l’antique pendant 17 ans et exécute un grand nombre de travaux pour diverses églises.

Fin 1807 début 1808, Bosio vient s’établir à Paris et rencontre Vivant Denon, directeur du musée Napoléon, qui lui commande vingt bas-reliefs pour la colonne de la place Vendôme. Il le présente aussi à l’impératrice Joséphine qui lui demande de faire son buste puis celui de l’empereur ; et au Salon de 1810 Bosio présente le buste de Napoléon auprès de ceux de l’impératrice, de la reine Hortense, de la princesse Pauline, du prince de Bénévent, de la duchesse de Rovigo et des statues du roi et de la reine de Westphalie. Il y présente aussi un groupe l’Amour séduisant l’Innocence qui fait concurrence à la statue de marbre l’Innocence présentée au même Salon par Callamard et qui est aujourd’hui au Louvre. Au Salon de 1812, il présente la statue du roi de Rome et celle d’Aristée, exécutée pour le Louvre ; Pierre Larousse commente cette statue : “Aristée, entièrement nu, est debout ; il s’appuie du bras gauche à un tronc d’arbre que recouvre en partie une peau d’agneau, et, dans sa main droite abaissée, il tient un long pedum (bâton de berger), qui descend jusqu’à la plinthe. Cette figure est remarquable par la simplicité et le naturel de la pose ; le visage, d’une grande douceur, est empreint d’une expression mélancolique qui rappelle la douleur qu’éprouve le berger après la mort de ses abeilles.”

En 1814, Bosio se rallie à la monarchie et présente au Salon un buste de Louis XVIII. Le 21 mars 1816, il est nommé membre de l’Institut et occupe le 7° fauteuil de la section Sculpture de l’Académie des beaux-arts créée le jour même. L’année suivante il est nommé professeur à l’Ecole des beaux-arts où il a pour élève son neveu Astyanax-Scévola, le fils de son frère Jean-François. Il formera ainsi 24 des plus grands sculpteurs de son époque (beaucoup auront le prix de Rome) dont : Brian, Barye, Calmels, Chardigny, les frères Dantan, Desprez, Duret, Jacquot, Lemaire qui lui succédera à l’Académie le 13 septembre 1845, Marochetti qui mourra à Passy en 1868, Raggi et Wyatt. Plus tard son neveu fera le buste de François-Joseph, une de ses meilleures oeuvres, aujourd’hui au palais de l’Institut.

En 1821 il est fait chevalier de Saint-Michel et est nommé premier sculpteur du roi. Parmi ses oeuvres de l’époque citons la statue équestre de Louis XIV qui est érigée sur la place des Victoires en 1824. Le ministre de l’Intérieur lui ayant commandé, pour la ville de Pau, une statue de Henri IV enfant, il réalise l’un de ses principaux chefs d’oeuvre ; d’abord présenté en plâtre au Salon de 1822 (hauteur 1,25 m), il en fera plusieurs répétitions en marbre et en bronze. Devant le succès de cette statue, le roi lui en commande une en argent massif qui est coulée par Charles Nicolas Odiot et ciselée par François Claude Ferdinand Soyer, on peut l’admirer aujourd’hui au Louvre. Citons aussi Hercule combattant Acheloüs métamorphosé en serpent, qui orne maintenant les jardins des Tuilleries, et la statue de Louis XVI destinée à la chapelle expiatoire de Paris qui lui vaudra d’être nommé officier de la Légion d’honneur en 1825. Il réalise aussi quatre statues : la Loi, la Force, la Prudence et la Vigilance, qui seront adossées à la colonne sculptée en tige de palmier servant de fontaine à la place du Châtelet créée en 1806. Enfin on lui commande une sculpture pour l’Arc de triomphe du Carrousel ; rappelons qu’au sommet de cet arc, construit en 1808, les chevaux de Saint-Marc y avaient été scellés après avoir été transportés triomphalement de Venise mais qu’il avait fallu les restituer après la défaite de Waterloo. Ce quadrige de bronze intitulé la Paix conduite sur un char de triomphe est installé en 1828. A l’occasion de l’inauguration, Bosio reçoit le titre de baron.

Il réalise encore de nombreuses sculptures dont celle de la nymphe Salmacis ; à cette occasion G. Planche écrit : “Quoique la Salmacis soit très loin de mériter les éloges dont on la comble, elle révèle chez M. Bosio un désir sincère de lutter avec la nature. Cet ouvrage est d’une réalité mesquine, d’un caractère grêle et chétif ; mais il a fallu, pour obtenir ce résultat sinon un grand talent, du moins une rare patience, une attention soutenue ; il est évident que M. Bosio a donné, dans ce morceau, la mesure complète de ses facultés.” Chacun appréciera ! Enfin, en 1838, le ministre Monlivet commande à Bosio une statue de Napoléon de 4 mètres de haut pour orner la colonne de la Grande Armée à Boulogne-sur-Mer ; cette statue, représentant l’empereur en tenue de sacre brandissant dans sa main gauche un sceptre à l’Aigle, sera exposée sur les bords de la Seine jusqu’au retour des “Cendres” puis envoyée à Boulogne pour être inaugurée le 15 août 1841.

Le baron François-Joseph Bosio travaillera jusqu’à sa mort, à Paris dans la nuit du 28 au 29 juillet 1845, sans pouvoir achever toutes ses commandes, notamment quatre trophées pour les piles du pont des Invalides qui ne seront exécutés, d’après ses modèles, qu’en 1862. La Ville de Paris lui rendra un dernier hommage en donnant en 1886 son nom à une rue ouverte en 1882 à Auteuil entre la rue Poussin et la rue Pierre Guérin.

Source : Hubert DEMORY

“Siphonnage” des caisses de retraites complémentaires privées

février 27th, 2010

Retraites

Sauvegarde Retraites dénonce le pillage en règle des caisses de l’Agirc-Arrco par l’Etat au profit de l’Ircantec, caisse des fonctionnaires contractuels et des élus locaux.
A l’heure où les plus hautes autorités de l’Etat s’affirment résolues à réformer notre système de retraites, Sauvegarde Retraites lève un lièvre énorme : l’Etat organise un pillage en règle des caisses complémentaires des salariés du privé (Cnav/ Agirc-Arrco), dont l’avenir est pourtant loin d’être assuré, afin de “sécuriser” le régime des fonctionnaires contractuels et des élus (Ircantec). Et ce pillage porte sur plusieurs milliards d’euros !

Voici, textuellement, l’engagement qu’a pris le ministre chargé de l’Industrie, Christian Estrosi, devant les parlementaires (Cf. Sénat, JO débat, séance du 8/11/2009, p. 9788) :
“L’Agirc-Arrco versera à l’Ircantec une soulte dont le montant n’est pas encore déterminé. En l’occurrence, il est question de milliards d’euros et de projections démographiques à cinquante ans. Nous ne prenons pas une décision pour les six mois ou les cinq ans qui viennent ! Nous parlons d’une échéance de cinquante ans !”

Rappelons que le régime Ircantec des fonctionnaires et des élus locaux est déjà deux fois meilleur que celui des salariés du privé. Or, au lieu de mettre fin à cette iniquité, l’Etat puise dans les caisses du privé, pourtant exsangues, afin de garantir, coûte que coûte, les privilèges des fonctionnaires et des élus pour une durée d’un demi siècle ! C’est prendre aux pauvres pour donner aux riches…

Comparaison Ircantec / Agirc-Arrco
Taux de cotisation- Rendement
Ircantec 5,63 % -  11,40 %
Agirc-Arrco 9,50 %  - 6,64 % (Arrco) à 6,75 % (Agirc)

Pour mettre en œuvre ce plan honteux, l’Etat prend prétexte du changement de statut de La Poste, qui devient une société anonyme (SA). Les nouveaux embauchés de cette entreprise publique seront donc affiliés à l’Agirc-Arrco plutôt qu’à l’Ircantec. Or, les administrateurs de l’Ircantec estiment avoir un droit de propriété sur les futurs salariés de La Poste et réclament, à ce titre, la bagatelle de 6 milliards d’euros.

On croit rêver ! Ainsi, lorsque tout va bien (beaucoup de nouveaux cotisants, peu de retraités), les régimes spéciaux peuvent profiter pleinement et sans partage de la situation pour maintenir les privilèges de leurs affiliés. En revanche, au moindre accroc, les autres régimes, beaucoup moins bien lotis, doivent leur porter assistance même s’ils sont eux-mêmes au bord du gouffre et que la retraite de leurs affiliés est moins bonne.

Pour en savoir plus, consultez l’étude réalisée par Sauvegarde-Retraites : ” Agirc-Arrco : main basse sur nos retraites” et lisez l’article consacré à ce Hold up d’Etat par Le Point.

Régimes spéciaux -1

Et le vôtre, celui des élus qui est le seul restant…..c’est pour quand !!

Camille Saint-Saëns à 11 ans.

février 26th, 2010

Camille SAINT-SAENS à 11 ans

Camille Saint-Saëns

Saint-Saëns a vécu longtemps, de 1835 à 1921, soit quatre-vingt six ans. Assez longtemps pour goûter la gloire, assez longtemps aussi pour souffrir de l’indifférence du public et des artistes vis-à-vis de son oeuvre, au commencement du 20e siècle. On prétend même qu’il en avait de l’amertume, et on explique ainsi sa mauvaise humeur pendant les dernières années de sa vie. N’aurait-on pas le droit de penser, que la mauvaise humeur et le mauvais caractère de Saint-Saëns sont des dons de naissance qui n’ont fait que s’aggraver avec l’âge… Et pourquoi un grand musicien n’aurait-il pas le droit d’avoir mauvais caractère? Il est vrai que l’auteur de Samson en a abusé et qu’il a empoisonné la vie de ceux qui l’entouraient.

Il avait la dent dure, et on redoutait son éloge autant que son blâme. Spirituel et sans passion véritable, à moins que l’on puisse parler de passion intellectuelle, il aimait confondre ses amis. Il disait un jour à des amis qui ne l’aimaient point: « Il n’y a pas à dire, le deuxième acte de Phryné est étonnant! Je ne comprends pas qu’il soit de moi… » Il fut un jour convié à un grand et très officiel banquet donné en son honneur, et invité à parler, voici le grand discours officiel qu’il fit: « Vous m’avez rendu un hommage que reçoivent seulement les morts… Les morts ne parlent pas… »

Saint-Saëns est une sorte de Liszt français, mâtiné de Mendelssohn. Mais un Liszt moins impétueux, moins luxueux, moins généreux, aussi beaucoup moins émouvant. Par contre, il est plus limpide que le musicien hongrois, plus égal, plus maître de soi. Saint-Saëns est aussi une sorte d’Anatole France de la musique. L’archaïsme d’expression de l’un est aussi démodé aujourd’hui que celui de l’autre. Mais l’écriture de Saint-Saëns donne aux doigts des pianistes et des violonistes autant de plaisir que le style d’Anatole France aux yeux des lecteurs cultivés. Tous les deux se rejoignent dans le culte des idées, dans celui de l’élégance et de la clarté, et dans une même atmosphère 18e siècle. Saint-Saëns est déjà loin de nous. Mais le jour où le public s’intéressera de nouveau au beau style et au beau métier, l’auteur de la Danse macabre redeviendra à la mode.

Saint-Saëns est froid. Et quand il veut toucher au sentiment, il n’arrive qu’à la sentimentalité, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. D’ailleurs, j’apprécie assez cette définition qui veut que la sentimentalité soit une caricature du sentiment. Disons que c’en est la grimace. Mais le Rondo Capricioso de Saint-Saëns ne vise pas au sentiment. C’est une oeuvre de virtuosité et d’élégance. Une oeuvre admirablement construite et admirablement écrite pour l’instrument. D’ailleurs, Saint-Saëns n’a jamais rien écrit qui ne fût d’une technique parfaite. La perfection de son métier fut reconnue même par ceux qui n’aimaient point sa musique. Et Debussy, qui justement n’aimait pas les opéras de Saint-Saëns, a écrit qu’il était « l’homme qui sait le mieux la musique du monde entier ».

La musique, Saint-Saëns la savait par une sorte de droit de naissance, et il disait volontiers qu’il composait de la musique « comme un pommier produit des pommes ». En tout cas, à la manière des pommiers qui donnent tout de suite d’excellents fruits. Il est né avec le sens de l’orthographe, de la grammaire et de la syntaxe, ce dont témoignent ses toutes premières oeuvres.»

Source : Encyclopédie de l’AGORA.

PS : citer ses œuvres : Opéra, de Chambre, Piano, Orgue ainsi que Religieux et profane serait une gageure, tant il fut prolifique.

Sir Winston Churchill.

février 25th, 2010

Sir Winston Churchill

Sir Winston Churchill.

Sir Winston Leonard Spencer- Churchill, né le 30 novembre 1874 et mort le 24 janvier 1965 à Londres, est un homme politique britannique. Surtout connu pour avoir dirigé le Royaume-Uni pendant la Seconde Guerre mondiale, cet homme d’État fut premier ministre du Royaume-Uni de 1940 à 1945 et de nouveau de 1951 à 1955, officier de l’armée britannique, journaliste, historien, écrivain lauréat du prix Nobel de littérature et artiste.

Durant sa carrière militaire, Churchill combat en Inde, au Soudan et lors de la Seconde Guerre des Boers. Il est surtout un correspondant de guerre auteur de livres sur ses campagnes militaires. Il sert aussi brièvement sur le front occidental pendant la Première Guerre mondiale, en tant que commandant du 6e Bataillon du Royal Scots Fusiliers.

Durant sa carrière civile, longue de près de soixante ans, il occupe de nombreux postes politiques et ministériels. Avant la Première Guerre mondiale, il est ministre du Commerce, secrétaire du Home Office et premier lord de l’Amirauté du gouvernement libéral d’Asquith. Au cours de la guerre, il reste premier lord de l’Amirauté jusqu’à la désastreuse bataille des Dardanelles qui cause son départ du gouvernement. Il y est rappelé (ministre des munitions, secrétaire d’État à la Guerre et secrétaire d’État de l’air). Durant l’entre-deux-guerres, il sert en tant que chancelier de l’Échiquier dans le gouvernement conservateur.

Au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, Churchill est de nouveau nommé Premier Lord de l’Amirauté. Après la démission de Neville Chamberlain, le 10 mai 1940, il devient premier ministre du Royaume-Uni et conduit le pays à la victoire contre les puissances de l’Axe. Ses discours marquent le peuple britannique et les forces alliées.

Après avoir perdu les élections législatives de 1945, il devient chef de l’opposition conservatrice dénonçant dès 1946 le rideau de fer. En 1951, il redevient premier ministre. Il prend sa retraite en 1955. À sa mort, la reine lui fit l’honneur d’avoir des obsèques nationales qui furent l’un des plus importants rassemblements d’hommes d’État dans le monde.

Décorations :
. Ordre de la Jarretière.
.Ordre du Mérite.
. Ordre des compagnons d’honneur.
. Territorial décoration.
. Royal Society.
. Conseil privé de la Reine (Canada)

Source : Wikipédia.

Johann Strauss II

février 24th, 2010

Johann Strauss II

Johann Strauss II

Vienne 25/10/1825 – 03/06/1899

À peine âgé de six ans lorsqu’il compose sa première valse, Johann Strauss II doit faire preuve de caractère — son père Johann I voulait qu’il devienne employé de banque — pour parvenir à ses fins. Obligé de poursuivre des études non musicales, Johann fils, encouragé par sa mère, suit son inclination musicale et prend en secret des cours de piano avec Vencelas Plachy et des cours de violon avec Franz Amon, le 1er violon de l’orchestre de son père. Il entame des études musicales sérieuses lorsque son père quitte le foyer familial en 1842. Il poursuit l’étude du violon avec Anton Kohlmann et étudie la théorie et la composition avec Joseph Drechsler. Il obtient une Musiklicenz (permis officiel de donner des concerts publics) bien qu’il n’ait pas encore atteint la majorité. En septembre 1844, il forme un orchestre de 24 musiciens avec lequel il fait ses débuts au Casino de Dommayer à Hietzing et présente un programme qui comporte six de ses compositions ainsi que des nouvelles valses de son père. La prestation remporte un tel succès — les Valses op. 1 sont bissées à 19 reprises — qu’il est aussitôt considéré comme le grand rival de son père.

On le surnomme « le roi de la valse », car il a transformé une modeste danse rurale en un divertissement brillant, surpassant ses prédécesseurs tels que Joseph Lanner et Johann Strauss I. Plusieurs de ses polkas et marches sont également très connus, de même que son opérette Die Fledermaus.

En 1846, Johann Strauss père est nommé directeur des bals de la Cour d’Autriche au palais de Schönbrunn, tandis qu’en 1848, Johann fils est nommé chef de la musique municipale de Vienne. Il se réconciliera cependant avec son père, peu de temps avant la mort de ce dernier en 1849.

Johann fils réunit alors les deux orchestres et poursuit sa brillante carrière, accédant au poste de Hofballmusikdirektor (directeur de la musique de bal de la Cour). Avec ses musiciens, il visite Paris, Berlin, Londres, Saint-Pétersbourg et les États-Unis, obtenant partout d’énormes succès.

Après son mariage avec la cantatrice Jetty Treffe, il abandonne la baguette de chef d’orchestre à ses frères cadets Eduard Strauss et Josef Strauss, eux-mêmes auteurs de valses et de polkas.

L’apogée de Johann fils se conjugue avec celui de l’empereur François-Joseph et du rayonnement de Vienne sur la vie culturelle de toute l’Europe du XIXe siècle, au même titre que Paris.

Ses valses font le tour du monde. Sang viennois, La Valse de l’empereur, Le Beau Danube bleu, Aimer boire et chanter, Légendes de la forêt viennoise, sont autant de chefs-d’œuvre aériens qui restent associées pour les Viennois à la joie de vivre.

Après 1860, suivant les conseils de Jacques Offenbach qui lui avait dit : « Vous devriez écrire des opérettes, monsieur Strauss », il commence à faire mûrir son projet d’écrire des opérettes, et finira après de nombreuses hésitations à se lancer dans cette carrière avec La Chauve-Souris en 1874, Une Nuit à Venise en 1883 et Le Baron tzigane en 1885.

Johann Strauss fils est resté une référence de la musique légère classique. Même l’avant-garde ne renie pas son héritage : Berg, Schoenberg ou Webern transcriront ses valses pour quatuor à cordes. Richard Wagner voyait en lui « le cerveau le plus musical qui fut jamais. »

Principales œuvres

Valses et polkas
• An der schönen blauen Donau (Le Beau Danube bleu) (1867),
• G’schichten aus dem Wienerwald (Contes de la forêt viennoise) (1868),
• Wiener Blut (Sang viennois) (1873),
• Kaiserwalzer (La Valse de l’Empereur) (1889),

Opérettes
• Indigo und die 40 Räuber (1871),
• Der Karneval in Rom (Le Carnaval à Rome) (1873),
• Die Fledermaus (La Chauve-Souris) (1874),
• Cagliostro in Wien Cagliostro à Vienne(1875),
• Prinz Methusalem (Mathusalem) (1877),
• (Colin-Maillard) (1878),
• Das Spitzentuch der Königin (Le Mouchoir de la reine) (1880),
• Der lustige Krieg (La Guerre des femmes) (1881),
• Eine Nacht in Venedig (Une Nuit à Venise) (1883),: opérette
• Der Zigeunerbaron (Le Baron tzigane) (1885),
• Simplicius (1887),
• Die Göttin der Vernunft (La Déesse Raison) (1897).
• Wiener Blut (Sang viennois (opérette)) (1899) :

Opéra
• Ritter Pasmán (Le Cavalier Pasman) (1892).

Source : Wikipédia. (résumé ….)

Georges Pompidou.

février 23rd, 2010

Georges Pompidou

Georges Pompidou. 19ème Président de la République Française.

Biographie

Cet agrégé de lettres natif, comme Paul Doumer, du Cantal a d’abord été professeur de lettres à Marseille, puis à Paris. Il est aussi l’auteur d’une Anthologie de la poésie française. Passé dans le privé comme directeur de la Banque Rotschild, il reste attaché au Général de Gaulle pendant toute la IVe République.

Directeur de cabinet du Général, il fut chargé de négociations secrètes avec le FLN en 1961. Nommé Premier ministre en 1962, il s’affirme peu à peu, désamorçant en particulier la crise de Mai 68. Remplacé par Couve de Murville, il reste en réserve de la République et est élu Président en 1969 avec le soutien des centristes, face à Alain Poher.

Européen convaincu, il concentra ses efforts à faire de la France une puissance industrielle de premier rang. Sous des dehors de bonhomie, il affirme la prééminence politique absolue du Président débarquant sans ménage Chaban-Delmas, alors Premier ministre. Il meurt d’une leucémie en 1974.

Dates clefs

1911 Naissance à Montboudif, Cantal
1958 Directeur de cabinet de De Gaulle
1962 Premier Ministre
1969, 15/6 Président de la République
1974, 2/4 Décès à Paris dans l’exercice de ses fonctions

Résumé !

Ste Thérèse d’Avila.

février 22nd, 2010

St Thérèse d'Avila

Ste Thérèse d’Avila.

Elles est née à Gotarrendura (Castille) le 28 mars 1515 et mourut à Alba de Tormes ( Salamanque) dans la nuit du 4 au 15 octobre 1582, nuit où le monde catholique passa du calendrier Julien au calendrier Grégorien, avec une suppression de 10 jours.

Grande réformatrice monastique du XVIe siècle, sainte Thérèse d’Avila s’illustra en tant que figure de la spiritualité chrétienne. Tout commence près de Madrid, où une petite fille aime lire des romans de chevalerie… mais rêve déjà d’absolu : finir en martyre et décapitée ! Rêve peu commun chez une enfant de 8 ans. Mais elle grandit, fréquente des cousins et fait la coquette, d’ailleurs un peu trop au goût de son père qui l’envoie à 13 ans au couvent de l’Incarnation.

Après avoir été réticente, elle décide de consacrer sa vie au Christ. Durant 27 ans, sainte Thèrèse d’Avila reste dans cette communauté, alternant phases de maladie et de guérison, visites hors et dans le monastère, qui maintiennent son lien avec la société. Mais en 1542, émue par l’apparition de Jésus, elle décide de mettre fin à cette ‘’dolce vita’’ qu’elle dénonce depuis quelques années et envisage de réformer sérieusement les couvents.

Son intense piété et sa dévotion la font connaître et, encouragée par son confesseur Baltasar Alvarez et par Soto, elle fonde le monastère Saint-Joseph, sorte de laboratoire expérimental. Elle en profite pour mettre en application les futures règles monastiques pour les rendre plus austères en durcissant les voeux de pauvreté et de silence.

Ultime dépouillement, elle exige que les religieux abandonnent les chaussures pour des sandales de cuir ou de bois. A partir de 1562 pas moins de dix-sept monastères sont construits pour accueillir ceux que l’on surnomme désormais ‘les carmes déchaussés’. Aspirant à vivre en recluse, pour mieux atteindre la perfection spirituelle menant à l’extase, sainte Thérèse d’Avila sillonne l’Espagne malgré son mauvais état de santé, veillant à la réalisation de sa réforme avant de mourir et d’être béatifiée en 1614.

Les “libéralités présidentielles”

février 21st, 2010

Pauvre Marianne

Nous commençons tous à connaître la libéralité du Président, lorsque, ce qu’il donne, ne sort pas de sa poche !! Exemple parmi d’autres:

Nous ne pouvons ignorer la façon que ce gouvernement emploie pour réduire en ‘’peau de chagrin’’ notre éducation nationale. Les luttes de ces derniers jours ici ou là, nous le rappellent, mais qu’en est-il pour certains établissements huppés, comme ceux de l’étranger. Et bien voila :

Plusieurs lycées français ont été créés dans des pays pour que, les familles expatriées à cause de leurs activités sociales, puissent y mettre leurs enfants et aussi, promouvoir la langue française dans ces pays. Certains lycées sont des établissements publics, d’autres privés sous contrat. En tout, 160 000 élèves y sont scolarisés, dont 80 000 français. Sous la tutelle du quai d’Orsay, chaque établissement fixe assez librement ses tarifs et ils atteignent des sommets. 5 500€ l’année à Tokyo, 6 500€ à Londres, 15 000€ à New York, et 17 000 à San Franscico. (Le record).

Pour les expatriés un système de bourses, plutôt généreux, est en place. A New- York par exemple, il faut gagner moins de 65 000€ par an pour percevoir 4 500€ d’aide. Environ ¼ des élèves français bénéficient d’une bourse. Il ne faut pas oublier que les français résidant à l’étranger votent aussi (ce qui est normal) et que le nouveau découpage du territoire pour les élections leurs attribue plus de sièges et qu’ils voteront aussi en 2012.

Depuis l’année dernière, et à la demande express de l’Elysée, l’Etat prend en charge l’intégralité des frais de scolarité des élèves français de terminale, quelques soient les revenus des parents…… plus de bourse. A la rentré de septembre, ce sera le tour des premières, puis des secondes l’an prochain, et ainsi de suite…… ‘’J’aurai pu commencé la gratuité par la maternelle, a expliqué notre ‘’cher’’ président, le 20 juin dernier, devant la communauté française d’Athènes, mais j’ai voulu commencer par l’année la plus chère pour que vous puissiez constater la générosité des pouvoirs publics français’’. Fermer le ban !!

Mais pour qui cette générosité ? A Londres par exemple, une des familles déclare plus de 2 millions d’euros de revenus annuels, deux autres plus d’un million. Jusqu’à ce jour, pour attirer les cadres vers l’étranger, les principales firmes françaises comme Darty, Auchan, les pétroliers et autres finançaient une partie de ces frais, et bien progressivement, elles fermeront leurs bourses puisque l’Etat magnanime régale.

L’agence française de l’enseignement à l’étranger du Quai d’Orsay a simulé le coût de cette plaisanterie, mais s’est bien gardé d’en publier le résultat. (Mais le Canard –Enchaîné est passé par là). D’ici 10 ans, appliquée du lycée jusqu’au CP (sans la maternelle) la gratuité coûterait à l’Etat la bagatelle de 713 millions d’euros par an. Auditionné par le Sénat à la fin juin, Kouchner n’a pas nié ces ‘’menus inconvénients’’. Son cabinet songe d’ailleurs à couper la poire en deux : une gratuité partielle mais toujours sans conditions de revenus. Mais pour le moment, Sarko enfonce le clou, en disant toujours à l’étranger :’’ Je tiens beaucoup à la gratuité’’ Allez circulez !!! Mais il ne dit jamais, comme d’habitude, comment sera financée cette généreuse gratuité électorale.

Allons nous longtemps supporter l’arrogance de cette homme qui favorise les plus aisés au détriment des résidents d’HLM de banlieues ??? Sachez aussi que Louis, le dernier fils de Sarko, est depuis septembre au lycée français de Dubaï.

les retraites…..parlons -en !

février 20th, 2010

Toujours l'épée de Damocles pour les mêmes

Les retraites….parlons en !!!

Les retraites sont de nouveau mises sur le tapis, et malgré les promesses, avec la main sur le cœur, du trublion national, je m’attends, à ce que encore une fois, les salariés soient roulés dans la farine.

J’ai suivi pas mal de débats sur le sujet, j’ai aussi lu beaucoup d’articles de journaux qui abordaient le problème. Certains sont honnêtes dans leurs estimations, d’autres le sont beaucoup moins. Exemple, n’entendons nous pas des consultants avançaient ce fait erroné : ‘’Les retraités vivent bien ! ‘’. La dernière fois, l’un de ces ‘’Zozos’’ clamait : ‘’ qui font des croisières ?….les retraités, qui consomment le plus les produits de beauté ?….les retraités, qui se rendent le plus au restaurant ?…..les retraités etc, etc.’’ Heureusement qu’il y avait un autre invité qui a précisé que quelques uns de 60% des retraités ne percevaient que le SMIG à peu près, mais que très nombreux sont ceux qui n’atteignent même pas les 900 euros. De grâce, arrêtaient de faire croire à l’ensemble des français que les retraités sont des nantis. Bien sûr qu’il y a des retraités “nantis” et encore, mais pas parmi les métallos, les mineurs et tous ceux qui se sont cassés l’échine au turbin, dans les usines, ou autres ateliers de production, et s’il y en a quelques –uns, c’est souvent parce que les deux époux travaillaient et que maintenant ils perçoivent deux pensions

Pour commencer les nantis ont été les fonctionnaires, qui sont (du moins ceux des échelons inférieurs), passés à la moulinette, pour leurs acquits sociaux et aussi les salaires. Des nantis, ils en existent encore, mais ce sont justement ceux là qui s’occupent de l’essoreuse, ceux qui chantent sur tous les tons, qu’il faut réduire le train de vie de l’Etat. L’Etat le réduit déjà en refilant, aux régions, départements et villes une grande partie des charges qui sont siennes. Mais le train de vie des ministres et du président n’a jamais atteint de tels sommets. Il faudrait peut-être aussi un jour aborder ce sujet.

Tenez, en premier lieu, pourquoi pas leurs retraites ? Mais oui, combien vont-ils percevoir mensuellement, sachant que chez eux le cumul des retraites va de paire avec les activités électives exercées. Et oui, maire et souvent député, puis pour certains sénateur, avec aussi, peut-être, un petit passage dans un cabinet ministériel, quand ce n’est pas un portefeuille, et le bouquet la présidence. Pourquoi ne pas aborder leurs cas ? Seraient –ils le dessus du panier ? Dernièrement, la patronne des patrons (je ne parle pas de la sainte) avançait l’idée que, la prise en charge de la dépendance, se fasse par capitalisation, c’est-à-dire qu’en plus de la cotisation à la SS et autres organismes, les salaires seraient ponctionnés d’une certaines sommes mis en banques en capitalisation. Des fonds de pension en somme. Quand on sait, comment ceux-ci ont fonctionné aux USA et Ailleurs pendant la crise…….Je l’ai aussi entendu dire que le patronat était près à embaucher des seniors (sans parler du salaire) si le gouvernement était près à exonérer les salaires, des charges sociales ; (Tiens donc, ils n’ont pas encore assez pioché dans les caisse de la SS et autres organismes). A propos, combien l’Etat doit-il aussi à ces organismes sociaux en compensation des exonérations ?????.

J’aborderai un autre jour le côté poudre aux yeux qui sera sûrement proposé aux partenaires sociaux, selon moi, par le couple gouvernement- patronat pour débaucher l’une ou l’autre des centrales syndicats !!

Pasteur Marc Boegner. 1881-1970

février 19th, 2010

1881-Pasteur Marc Boegner-1970

Marc Boegner

Marc Boegner, couramment appelé le pasteur Boegner, né le 21 février 1881 à Épinal, mort le 18 décembre 1970 à Paris, est un théologien, homme d’Église et essayiste français.

Biographie

Originaire d’une famille protestante, républicaine et patriote, fils du préfet des Vosges, Paul Boegner, Marc Boegner passe les premières années de sa vie à Épinal, avant de s’installer avec sa famille à Orléans où il se lie d’amitié avec Charles Péguy. Après avoir achevé ses études secondaires à l’École alsacienne, à Paris, il entra en classe préparatoire de Navale, au lycée Lakanal.

Très marqué par l’influence de son oncle le pasteur Tommy Fallot (1844-1904), et finalement obligé de renoncer à une carrière dans la marine du fait d’un début de myopie, il se décide après ce qu’il appellera lui-même sa « conversion » et l’obtention d’une licence en droit, à entrer à la faculté de théologie protestante de Paris.

Après la soutenance de sa thèse de doctorat sur “Les Catéchismes de Calvin”, étude d’histoire et de catéchétique, en juillet 1905, il est nommé pasteur dans une paroisse rurale à Aouste-sur-Sye, dans la Drôme, où son oncle Tommy Fallot avait été pasteur pendant 9 ans avant sa mort. Dans cette modeste paroisse de campagne, Marc Boegner inaugure un ministère fondé sur l’humilité, l’écoute et le rassemblement, dans une même foi, des hommes et des idées.

Il est nommé en 1911 professeur à la Maison des Missions de Paris. C’est là qu’il réalise la nécessité indispensable du lien entre mission et unité de l’Église. En 1912, il rencontre John Mott (1855-1965), laïc américain, baptiste, fondateur de la Fédération universelle des associations chrétiennes d’étudiants, futur prix Nobel de la Paix (1946), qui sera l’initiateur du mouvement œcuménique. Mobilisé à Paris comme infirmier- chef dès août 1914, Boegner ne cesse pas pendant les quatre années de guerre de présider des cultes, de soutenir ceux qui lui demandent de l’aide, profondément déchiré entre « l’ardent espoir de la victoire et l’obligation de refuser la haine ».

En 1928, il inaugure les prêches du Carême protestant à la radio, ce qui contribue à sa notoriété. Il y prêche l’Unité des Chrétiens.

En 1929, il devient le premier président de la Fédération protestante de France, charge qu’il occupera jusqu’en 1961. A l’Assemblée de Lyon en mai 1938, il devient le premier président du Conseil national de l’Église réformée de France.

Sous l’Occupation, le pasteur Boegner est d’abord membre du Conseil national instauré par Vichy, mais il œuvre activement, tant de façon ouverte que clandestinement, pour essayer d’améliorer le sort des Juifs, voire en défendre et en sauver un certain nombre, compassion d’ailleurs étendue à de nombreux réfugiés politiques. Réservé sur la violence et la lutte armée, il laisse cependant ses fidèles choisir en conscience d’aller ou non au maquis.

En juin 1940, après l’armistice, la Fédération Protestante souhaite que son président se fixe en zone libre et Marc Boegner s’installe à Nîmes où la tradition protestante reste forte.

Il multiplie les déplacements et les interventions auprès du gouvernement de Vichy en faveur des personnes déplacées ou regroupées dans les camps d’internement de Drancy ou Gurs (Pyrénées Atlantiques) et ensuite en faveur des juifs. Il intervient ainsi auprès de Pierre Laval, mais en vain, pour lui demander de renoncer à inclure les enfants juifs de moins de 16 ans dans les convois de déportation.

Ces protestations faites au nom de l’Église Réformée et de la Fédération Protestante sont souvent précédées de rencontres avec le Cardinal Gerlier, Archevêque de Lyon, et d’échanges avec le Grand-Rabbin de France Isaïe Schwartz. Elles prennent aussi la forme de lettres adressées directement par le pasteur Marc Boegner au Maréchal Pétain, qui sont souvent lues en chaire au cours des cultes dominicaux.

Le 26 mars 1941, il écrit deux lettres au nom du conseil national de l’E.R.F. qu’il préside, l’une à l’Amiral Darlan, vice-président du Conseil, l’autre au Grand-Rabbin de France, Isaï Schwarz, dans laquelle il déplore la mise en place d’une législation raciste : “Notre Eglise, qui a jadis connu les souffrances de la persécution, ressent une ardente sympathie pour vos communautés dont en certains endroits la liberté du culte est déjà compromise et dont les fidèles viennent d’être si brusquement jetés dans le malheur. Elle a déjà entrepris et ne cessera pas de poursuivre des démarches en vue d’une refonte indispensable de la loi.”

Le 20 août 1942, il écrit une lettre au Maréchal Pétain. Cette lettre connaît une très large diffusion grâce à la presse et à la radio internationales. Elle présente un caractère tout nouveau par rapport à ses précédentes interventions, en ce sens qu’elle porte sur les opérations de livraison à l’Allemagne de juif étrangers, déjà internés dans les camps : « La vérité est que viennent d’être livrés à l’Allemagne des hommes et des femmes réfugiés en France pour des motifs politiques et religieux, dont plusieurs savent d’avance le sort terrible qui les attend (…) Je suis obligé d’ajouter, Monsieur le Maréchal, que la livraison de ces malheureux étrangers s’est effectuée, en maints endroits, dans des conditions d’inhumanité qui ont révolté les consciences les plus endurcies et arraché des larmes aux témoins de ces mesures ».

En 1943, il condamne l’envoi forcé des travailleurs en Allemagne au titre du STO.Ayant rencontré à six reprises, dans le cadre de ses fonctions, le maréchal Pétain, il fut décoré de la Francisque et nommé membre du Conseil National de Vichy. Il s’attacha, lors de sa déposition au procès du vieux dirigeant, le 30 juillet 1945, à témoigner des bonnes intentions et de la bonne volonté manifestées par celui-ci dans les circonstances difficiles que connaissait la France - une vision indulgente de l’action de Pétain, démentie aujourd’hui par beaucoup de travaux historiques.

Après guerre, il continue son combat pour l’unité en participant au mouvement œcuménique. Il est aussi observateur au concile Vatican II.

Son action en faveur des Juifs durant la guerre fait qu’il est désigné Juste parmi les nations en 1988.

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