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Hugues Capet (né vers 940, mort au lieu-dit « Les Juifs », près de Prasville (Eure-et-Loir) le 24 octobre 996. Duc des Francs (960-987) puis, roi des Francs (987-996), fut le premier souverain de la dynastie capétienne. Fils de Hugues le Grand et de son épouse Hedwige de Saxe, il est l’héritier des puissants Robertiens, la lignée qui est en compétition pour le pouvoir avec les grandes familles aristocratiques de Francie aux IXe et Xe siècles.
La fin du Xe siècle connaît le début d’une révolution économique et sociale qui allait trouver son apogée vers 1100. Les progrès agricoles, le début des défrichements et l’augmentation des capacités d’échanges entraînée par l’introduction du denier d’argent par les premiers Carolingiens, entraînent une dynamique économique encore timide mais réelle. Dans le même temps, la fin des invasions et la continuité des guerres personnelles entraînent la construction des premiers châteaux privés où peuvent trouver refuge les paysans. En parallèle, la nouvelle élite guerrière, les chevaliers, entre en concurrence avec l’ancienne aristocratie foncière carolingienne. Pour canaliser ces nouveaux venus et pour assurer la protection de leurs biens, l’aristocratie et l’Église soutiennent et exploitent le mouvement de la paix de Dieu. C’est dans ce contexte qu’Hugues Capet peut instaurer la dynastie capétienne.
Il bénéficie tout d’abord de l’œuvre politique de son père qui parvient à contenir les ambitions de Herbert II de Vermandois, puis à en neutraliser la lignée. Cependant, cela ne peut se faire qu’en aidant les Carolingiens, pourtant totalement évincés de la course à la couronne depuis la déchéance de Charles le Simple, à se maintenir. En 960, Hugues Capet hérite du titre de duc des Francs obtenu par son père en échange de la concession de la couronne à Louis IV d’Outremer. Mais, avant de parvenir au pouvoir, il doit se libérer de la tutelle des Ottoniens et éliminer les derniers Carolingiens. C’est avec le soutien de l’Église, et en particulier de l’évêque Adalbéron de Reims et de Gerbert d’Aurillac, tous deux proches de la cour ottonienne, qu’il est enfin élu et sacré roi des Francs en 987.
Un loup se désaltérait
Dans le courant d’une onde pure.
Un agneau survient à jeune qui cherchait aventure
Et qui voulait énerver quelqu’un de gai.
-Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de courage :
Tu seras châtié de ton idiot visage.
-Oh mon petit prince ce sont des trop grands mots pour ton âge
Qu’est-ce que je t’ai fait ?
Pourquoi je ne te plais ?
-Tu as mangé ma mère
Il y a dix hivers.
-Ça ne fait pas de sens
Parce que je vois ta présence.
-Ta gueule, tu n’es pas gentil
Tu veux dire que j’ai menti.
Et si ce n’avait pas été ma mère
C’était donc mon pauvre père.
Vous êtes tous des fils de putain
Toi et tes stupides copains.
-Alors j’en ai marre de ton insolence
Il est le temps que je me venge.
Le loup traverse le ruisseau avec un gros saut
Et mange le stupide agneau.
Siège des Nations unies, territoire international de Manhattan, New York.
Le palais des Nations abrite l’Office des Nations unies à Genève
L’organisation des Nations unies (ONU) est une organisation internationale, regroupant, à quelques exceptions près, tous les États de la planète. Distincte des États qui la composent, l’organisation a pour finalité la paix internationale. Ses objectifs sont de faciliter la coopération dans les domaines du droit international, de la sécurité internationale, du développement économique, du progrès social et des Droits de l’homme. L’ONU est fondée en 1945 en remplacement de la Société des Nations (SDN), qui n’avait pas tenu son rôle en n’évitant pas la Seconde Guerre mondiale, pour mettre fin aux guerres entre les pays et pour fournir une plateforme de dialogue.
L’organisation est divisée en plusieurs organes :
• L’Assemblée générale où tous les États membres sont représentés dont chacun ayant des responsabilités différentes ;
• Le Conseil de sécurité qui décide de certaines résolutions en faveur de la paix et la sécurité ;
• Le Conseil économique et social qui aide à la promotion de la coopération économique et sociale et au développement ;
• Le Secrétariat qui assure la gestion au jour le jour de l’ONU ;
• La Cour internationale de justice qui est le principal organe judiciaire.
D’autres organes sont chargés de diverses questions et forment ensemble le système des Nations unies. La figure publique la plus visible de l’ONU est le Secrétaire général qui est depuis 2007 le Sud-coréen Ban Ki-moon.
En 2008, 192 États sont membres de l’ONU, soit presque tous ceux qui sont officiellement reconnus. De son siège qui se situe sur un territoire international dans la ville de New York aux États-Unis, l’ONU et ses agences spécialisées réparties dans d’autres États, prennent toute l’année diverses résolutions sur des sujets qui sont de leur domaine de compétence.
L’ONU est financée par des contributions volontaires et par les États membres, et a six langues officielles : l’arabe, le mandarin, l’anglais, le français, le russe et l’espagnol.
George Brassens est né à Sète le 22 octobre 1921. Décédé le 29 octobre 1981.
Enfant farceur, graine de voyou, le jeune homme se destine à devenir entrepreneur en maçonnerie, comme son père. A la maison, ses parents écoutent beaucoup de musique, ce qui lui fera dire plus tard qu’il connaissait quelques deux cents chansons dès l’âge de quatre ans. Au même moment, cette force brute et souvent brutale fait une découverte éblouissante dans le cours d’Alphonse Bonnafé, professeur de lettres au collège de Sète, l’amour de la poésie. Ray Ventura, Trénet, Django Reinhardt, Baudelaire, Villon, Verlaine, Mallarmé, Hugo, musiciens et poètes, resteront ses maîtres. Le 8 mars 1952, il fait une rencontre déterminante, Patachou, qui tient un cabaret très en vogue, sur la butte Montmartre.
Depuis quelques temps, le jeune Brassens fait le tour des cabarets parisiens pour soumettre ses chansons à d’autres interprètes. Il garde en effet des souvenirs douloureux de ses passage sur scène, au Lapin à Gill ou au Milord l’Arsouille. Le trac, les lumières, ce n’est pas pour lui. Mais Patachou insiste. Et c’est en ce mois de mars 1952 que George Brassens fait ses vrais débuts, accompagné de son contrebassiste Pierre Nicolas dont il ne se séparera plus. Jacques Cannetti, fameux dénicheur de talents, le repère à cette occasion et lui permet d’enregistrer quatre 78 tours sous le label Polydor. Ces rencontres marquent pour Brassens la fin de la galère. Il multiplie les contrats et fait chaque soir le tour des cabarets en scooter. Il faut alors compter avec celui que Raymond Devos appelait “L’ours bien léché de la chanson française”.
Si l’artiste est encore jeune, on ne perçoit déjà aucune faiblesse dans ses textes, qu’il “rumine” longtemps avant de les soumettre au public. Par ailleurs, il “libère” le sexe et certaines de ses chansons choquent au point qu’elles sont interdites d’antenne ou programmées après minuit. Ce fut le cas d’”Hécatombe”, “La Ronde des Jurons”, “Le Gorille”, “Putain de toi”, entre autres. Ces années 50 permettent à Brassens d’accéder au succès. Il devient la figure de proue de la rive gauche et les lauriers ne cessent de pleuvoir sur ce jeune homme timide et extrêmement pudique.
Mais cette gloire ne change rien à sa vie, mêmes amis, même univers scénique fait de trois fois rien, “une esthétique de la discrétion” dira Moustaki, un autre grand George. Il trouve le temps, lorsque ses nombreuses tournées et ses enregistrements le lui permettent, de se consacrer à ses amis qu’il réunit autour de grandes tablées. On pouvait notamment y croiser Lino Ventura, qui se séparait rarement de sa machine à faire les pâtes fraîches. Brassens laisse à son secrétaire et ami Pierre Ontoniente, dit Gibraltar, rencontré au STO, le soin de gérer ses relations avec le monde du show business, ses concerts, son argent.
Les crises de coliques néphrétiques, les disparitions des ses parents et amis, les tournées interminables l’atteignent physiquement, affectivement, moralement. En traversant ces épreuves, Brassens perd du poids. La presse à scandale ne manque pas de relayer l’information et d’insinuer qu’il est atteint d’une grave maladie. Brassens répond dans une chanson “Le Bulletin de santé”, la satire est violente. “Si j’ai trahi les gros, les joufflus, les obèses, c’est que je baise, que je baise, que je baise, comme un bouc, un bélier, une bête, une brute, je suis hanté le rut le rut le rut le rut”. ”
Je suis contre les chansons orchestrées, quand il y a trop de musiciens derrière on n’entend plus la voix” disait-il. Brassens lui même affirmait qu’il n’était pas chanteur. Chanter juste, fort, faux…etc semblait ne pas être son problème, pourvu que l’on entende ses textes. Mais il reste un malentendu autour de ses chansons. Et l’on pourrait croire qu’il est aisé, notamment pour des guitaristes chanteurs débutants, de commencer par le répertoire de Tonton Georges. Pas si sûr. Car derrière l’apparente simplicité des accompagnements, ses musiques sont particulièrement riches et compliquées. Et s’il puisait sa technique dans le jazz, s’inspirant des fulgurances harmoniques de Django Reinhardt, il savait également décaler légèrement les paroles de la musique dans un swing discret et raffiné. En 1965, une dépêche AFP annonçait par erreur la mort de Georges Brassens. Ce à quoi il avait répondu “C’est très exagéré”.
Le 29 octobre 1981, la presse ne commet aucune erreur, Brassens est mort. D’un cancer. Avant de s’éteindre, il dit à sa compagne Püppchen “J’aurais bien vécu encore un peu”. Quelques années après, Pierre Desproges, un de ses fils spirituels, disait lors d’un spectacle “Je n’ai pas honte de le dire, le jour de la mort de Brassens, j’ai pleuré comme un môme. Alors que le jour de la mort de Tino Rossi, j’ai repris deux fois des moules”.
La Cigale reine du hit-parade
Gazouilla durant tout l’été
Mais un jour ce fut la panade
Et elle n’eut plus rien à becqueter.
Quand se pointa l’horrible hiver
Elle n’avait pas même un sandwich,
À faire la manche dans l’courant d’air
La pauvre se caillait les miches.
La Fourmi qui était sa voisine
Avait de tout, même du caviar.
Malheureusement cette radine
Lui offrit même pas un carambar.
- Je vous paierai, dit la Cigale,
J’ai du blé sur un compte en Suisse.
L’autre lui dit : Z’aurez peau d’balle,
Tout en grignotant une saucisse.
- Que faisiez-vous l’été dernier ?
- Je chantais sans penser au pèze.
- Vous chantiez gratos, pauvre niaise
Eh bien guinchez maintenant !
Moralité :
Si tu veux vivre de chansons
Avec moins de bas que de hauts
N’oublie jamais cette leçon :
Il vaut mieux être imprésario !
Dans un document fort ancien relatant une sentence rendue en l’an de grâce 693 par Clovis II, Roi des Francs, le nom de Valenciennes fut écrit pour la première fois dans l’histoire.
Au IXème siècle de notre ère, le Hainaut est envahi par les terribles Normands . L’Empire germanique devient réalité et la ville se développe. Mais en 1008, une famine provoque une terrible épidémie de Peste.
Au XIVème siècle, en plein cœur de l’époque féodale, la Tour de la Dodenne fut construite.
Au XVème siècle, la province du Hainaut fut rattachée à la Bourgogne.
En 1524, l’Empereur Charles Quint fait son entrée à Valenciennes.
Les manufactures d’étoffes de laine et de toiles fines permettent à la Cité de s’émanciper économiquement.
En 1677, les Français veulent reprendre la ville et c’est par le traité de Nimègue, l’année suivante, que Valenciennes revient dans le royaume. Vauban, désormais œuvre de nouveau, comme pour tant d’autres Cité, dans l’optique de fortifier la frontière du Nord.
Puis, au début du siècle des Lumières, c’est le charbon qui sauvera la ville d’un désastre économique.
Néanmoins, un certain rayonnement artistique fit connaître Valenciennes comme “l’Athènes du Nord”.
Les activités des Houillères et des raffineries de sucre occupent l’espace industriel, qui devient très important tout au long du XIXème siècle. La ville fut, un temps, capitale de la sidérurgie et de la métallurgie du Nord.
En 1824 Valenciennes devient sous-préfecture.
De nombreux bâtiments sont détruits durant la dernière guerre.
Né le 8 avril 1929 à Schaerbeek ; décédé le 9 octobre 1978 à l’hôpital de Bobigny.
Jacques Brel est à la chanson française ce que Marlon Brando est au cinéma américain et Sarah Bernhardt au théâtre mondial : un mythe indépassable, un phénomène qui aura profondément marqué son époque, au pouvoir de fascination intacte même après sa mort. Le plus grand interprète du répertoire français est, paradoxalement, belge.
Une enfance austère
Né dans la banlieue de Bruxelles, Jacques Romain George Brel passe une enfance assez austère, entre une famille peu réceptive à ses aspirations artistiques et le collège catholique, qui le brouille définitivement avec l’école. Il tue l’ennui du quotidien en composant ses premiers morceaux, qui déplaisent fortement à ses parents, choqués par la violence des textes et l’intensité de l’interprétation de leur fils. Malgré ses échos négatifs, il tente toutefois sa chance à Paris en 1953, où l’accueil réservé à ses chansons enflammées n’est guère plus encourageant. En 1955, il finit par s’installer à Montreuil avec sa femme et ses deux petites filles. C’est à cette période que le vent se met enfin à tourner, tandis que « l’abbé Brel » (surnom donné par son ami George Brassens) se produit essentiellement dans le cadre d’organisations chrétiennes. Il rencontre en effet en 1956 deux musiciens qui l’accompagneront toute sa carrière, François Reuber, son orchestrateur attitré, et le pianiste Gérard Jouannest, son accompagnateur scénique exclusif, avec lequel il écrira plusieurs de ses chansons.
L’Olympia et Jacques Brel : une légende
Le deuxième 33 tours de Brel, qui paraît l’année suivante, est celui de la révélation, grâce notamment à “Quand on a que l’amour” ; en 1958, en plus de la naissance de sa troisième fille, il se produit également à l’Olympia, où les spectateurs demeurent subjugués par la fougue du jeune chanteur. Débutant alors une longue série de concerts qui le fait traverser les quatre coins du globe et durant laquelle il profite pleinement de la vie en tournée : excès en tout genre, alcool, femmes, tabac… Ces récitals à l’Olympia se soldent invariablement par l’acclamation du public et de la critique ; son passage au fameux Carnegie Hall à New York envoûte littéralement la presse américaine, qui se perd en commentaires élogieux et dithyrambiques à son égard ; il est alors à l’apogée de sa carrière. Humble et généreux, il n’oublie pas, malgré son nouveau statut, de renvoyer l’ascenseur, en invitant notamment de jeunes chanteurs à assurer ses premières parties.
Lorsque, en 1966, Brel déclare vouloir arrêter la chanson, le choc est immense : la plus grande vedette du music-hall français se dit exténué des tournées incessantes, tout comme il exprime sa lassitude vis-à-vis de la musique populaire. Ainsi, le 1er novembre 1966, après 3 semaines sur scène, Jacques Brel fait donc ses adieux au public français et à l’Olympia, la salle mythique
Célébré par Nina Simone, David Bowie, Scott Walker, ainsi que par d’innombrables interprètes français, le répertoire de Jacques Brel est l’un des plus riches et inoxydables de la chanson française, faisant du chanteur belge, dont la renommée s’étale par-delà les continents, l’un des plus grands interprètes mondiaux de la seconde moitié du XXe siècle.
Les droits de l’homme sont un concept selon lequel tout être humain possède des droits universels, inaliénables, quel que soit le droit positif en vigueur ou les autres facteurs locaux tels que l’ethnie, la nationalité ou la religion.
Selon cette philosophie combattue ou éclipsée aux XIXe siècle, XXe siècle et XXIe siècle par d’autres doctrines, l’homme, en tant que tel, et indépendamment de sa condition sociale, a des droits « inhérents à sa personne, inaliénables et sacrés », et donc opposables en toutes circonstances à la société et au pouvoir. Ainsi le concept de droits de l’homme est-il par définition universaliste et égalitaire, incompatible avec les systèmes et les régimes fondés sur la supériorité ou la « vocation historique » d’une caste, d’une race, d’un peuple, d’une classe ou d’un quelconque groupe social ; incompatible tout autant avec l’idée que la construction d’une société meilleure justifie l’élimination ou l’oppression de ceux qui sont censés faire obstacle à cette édification.
Les droits de l’homme, types de prérogatives dont sont titulaires les individus, sont généralement reconnus dans les pays occidentaux par la loi, par des normes de valeur constitutionnelle ou par des conventions internationales, afin que leur respect soit assuré, si besoin est même contre l’État. L’existence, la validité et le contenu des droits de l’homme sont un sujet permanent de débat en philosophie et en sciences politiques.
La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf.
Une grenouille vit un bœuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle, qui n’était pas grosse en tout comme un œuf,
Envieuse, s’étend, et s’enfle, et se travaille,
Pour égaler l’animal en grosseur.
Disant : ” Regardez bien ma sœur;
Est-ce assez ? Dites-moi; n’y suis-je point encore ?
Nenni. - M’y voici donc ? - Point du tout.
M’y voilà ?
Vous n’en approchez point ”
La chétive pécore.
S’enfla si bien qu’elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages:
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
Tout petit prince a des ambassadeurs,
Tout marquis veut avoir des pages.
Tino Rossi (de son vrai nom Constantin Rossi, né le 29 avril 1907 à Ajaccio - décédé le 26 septembre 1983 Neuilly-sur-Seine) était un chanteur et acteur français.
Les débuts
Tino Rossi voit le jour au 43 rue Fesch. Son père Laurent est tailleur. Dans sa jeunesse, Tino joue de la guitare et pousse la chansonnette à Ajaccio avant de partir pour Marseille, où il travaille comme plongeur dans un restaurant, tout en écumant les scènes des cabarets de la Côte d’Azur.
Dans les années 1930, il part pour Paris, et en quelques années il se fait une réputation qui lui permit de travailler avec les disques Columbia comme les grandes vedettes de l’époque que sont Lucienne Boyer, Damia, Pills et Tabet, Mireille, Jean Sablon, et la milliardaire excentrique que l’on nommait la Môme Moineau.
Le succès
Ses ballades romantiques font pâmer les demoiselles et il enregistre pour elles des compositions de Jules Massenet (1842-1912), Reynaldo Hahn (1875-1947) et d’autres. Il fait salle comble partout où il passe. Tino devient ce que l’on appellera plus tard un Latin lover.
Tino Rossi doit également son succès à son compositeur Vincent Scotto (1876-1952) qui lui écrit ses premiers grands succès. Leur collaboration dure plusieurs années.
Il paie son premier disque, qu’il offre à sa mère (comme le fera plus tard Elvis Presley), 5 francs de l’époque. Un très bel investissement pour l’avenir. Un de ses premiers cachets d’artiste est de 500 F par semaine sur la scène de l’Alcazar en 1933.
En 1944, au moment de l’épuration, et pour avoir continué à chanter pendant la guerre (alors qu’il chantait aussi pour les prisonniers), il doit injustement et sur de fausses dénonciations passer quelques jours dans la prison de Fresnes mais est rapidement libéré, avant de recevoir les excuses du Gouvernement.
Après un premier mariage au début des années 30 (dont est issue sa fille Pierrette) et une liaison tapageuse avec la célèbre actrice Mireille Balin, il épouse Lilia Vetti en 1947, une jeune danseuse qu’il a rencontrée lors d’un tournage de film.
Tino : le mythe
Il enregistre plus de 1 000 chansons et vend à travers le monde plus de 300 millions de disques (ce qui en fait le Français qui a écoulé le plus de disque de tous les temps). Il participe à plusieurs centaines d’émissions télévisées. Fervent catholique, sa vie privée irréprochable ne donne pas prise aux paparazzi. Chanteur, il est aussi ce que l’on peut appeler un homme d’affaires, pour gérer son patrimoine, conseillé en cela par des amis et avocats.
En 1982, il est élevé au titre de Commandeur de la Légion d’honneur par le président François Mitterrand pour sa contribution à la culture française. La même année, il donne sa dernière représentation au Casino de Paris.
Alors qu’il venait de signer un contrat avec les disques Pathé, Tino, que les Ajacciens appellent familièrement « Tintin », meurt le 26 septembre 1983 à l’âge de 76 ans d’un cancer du pancréas alors qu’il venait d’être rapatrié de sa propriété à Ajaccio, le Scudo, situé sur la route des Îles Sanguinaires. Celui qui voulait mourir en Corse fut enterré à Ajaccio.
La ville de Paris à donné son nom à un square du 5ème arrondissement sur le Quai Saint-Bernard qui accueille le Musée de la sculpture en plein air.