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De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Georges Brassens

mars 28th, 2010

Georges Brassens

George Brassens est né à Sète le 22 octobre 1921. Décédé le 29 octobre 1981.

Enfant farceur, graine de voyou, le jeune homme se destine à devenir entrepreneur en maçonnerie, comme son père. A la maison, ses parents écoutent beaucoup de musique, ce qui lui fera dire plus tard qu’il connaissait quelques deux cents chansons dès l’âge de quatre ans. Au même moment, cette force brute et souvent brutale fait une découverte éblouissante dans le cours d’Alphonse Bonnafé, professeur de lettres au collège de Sète, l’amour de la poésie. Ray Ventura, Trénet, Django Reinhardt, Baudelaire, Villon, Verlaine, Mallarmé, Hugo, musiciens et poètes, resteront ses maîtres. Le 8 mars 1952, il fait une rencontre déterminante, Patachou, qui tient un cabaret très en vogue, sur la butte Montmartre.

Depuis quelques temps, le jeune Brassens fait le tour des cabarets parisiens pour soumettre ses chansons à d’autres interprètes. Il garde en effet des souvenirs douloureux de ses passage sur scène, au Lapin à Gill ou au Milord l’Arsouille. Le trac, les lumières, ce n’est pas pour lui. Mais Patachou insiste. Et c’est en ce mois de mars 1952 que George Brassens fait ses vrais débuts, accompagné de son contrebassiste Pierre Nicolas dont il ne se séparera plus. Jacques Cannetti, fameux dénicheur de talents, le repère à cette occasion et lui permet d’enregistrer quatre 78 tours sous le label Polydor. Ces rencontres marquent pour Brassens la fin de la galère. Il multiplie les contrats et fait chaque soir le tour des cabarets en scooter. Il faut alors compter avec celui que Raymond Devos appelait “L’ours bien léché de la chanson française”.

Si l’artiste est encore jeune, on ne perçoit déjà aucune faiblesse dans ses textes, qu’il “rumine” longtemps avant de les soumettre au public. Par ailleurs, il “libère” le sexe et certaines de ses chansons choquent au point qu’elles sont interdites d’antenne ou programmées après minuit. Ce fut le cas d’”Hécatombe”, “La Ronde des Jurons”, “Le Gorille”, “Putain de toi”, entre autres. Ces années 50 permettent à Brassens d’accéder au succès. Il devient la figure de proue de la rive gauche et les lauriers ne cessent de pleuvoir sur ce jeune homme timide et extrêmement pudique.
Mais cette gloire ne change rien à sa vie, mêmes amis, même univers scénique fait de trois fois rien, “une esthétique de la discrétion” dira Moustaki, un autre grand George. Il trouve le temps, lorsque ses nombreuses tournées et ses enregistrements le lui permettent, de se consacrer à ses amis qu’il réunit autour de grandes tablées. On pouvait notamment y croiser Lino Ventura, qui se séparait rarement de sa machine à faire les pâtes fraîches. Brassens laisse à son secrétaire et ami Pierre Ontoniente, dit Gibraltar, rencontré au STO, le soin de gérer ses relations avec le monde du show business, ses concerts, son argent.

Les crises de coliques néphrétiques, les disparitions des ses parents et amis, les tournées interminables l’atteignent physiquement, affectivement, moralement. En traversant ces épreuves, Brassens perd du poids. La presse à scandale ne manque pas de relayer l’information et d’insinuer qu’il est atteint d’une grave maladie. Brassens répond dans une chanson “Le Bulletin de santé”, la satire est violente. “Si j’ai trahi les gros, les joufflus, les obèses, c’est que je baise, que je baise, que je baise, comme un bouc, un bélier, une bête, une brute, je suis hanté le rut le rut le rut le rut”. ”

Je suis contre les chansons orchestrées, quand il y a trop de musiciens derrière on n’entend plus la voix” disait-il. Brassens lui même affirmait qu’il n’était pas chanteur. Chanter juste, fort, faux…etc semblait ne pas être son problème, pourvu que l’on entende ses textes. Mais il reste un malentendu autour de ses chansons. Et l’on pourrait croire qu’il est aisé, notamment pour des guitaristes chanteurs débutants, de commencer par le répertoire de Tonton Georges. Pas si sûr. Car derrière l’apparente simplicité des accompagnements, ses musiques sont particulièrement riches et compliquées. Et s’il puisait sa technique dans le jazz, s’inspirant des fulgurances harmoniques de Django Reinhardt, il savait également décaler légèrement les paroles de la musique dans un swing discret et raffiné. En 1965, une dépêche AFP annonçait par erreur la mort de Georges Brassens. Ce à quoi il avait répondu “C’est très exagéré”.

Le 29 octobre 1981, la presse ne commet aucune erreur, Brassens est mort. D’un cancer. Avant de s’éteindre, il dit à sa compagne Püppchen “J’aurais bien vécu encore un peu”. Quelques années après, Pierre Desproges, un de ses fils spirituels, disait lors d’un spectacle “Je n’ai pas honte de le dire, le jour de la mort de Brassens, j’ai pleuré comme un môme. Alors que le jour de la mort de Tino Rossi, j’ai repris deux fois des moules”.

Source : Ados.fr

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