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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2010» mai

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Le Prytanée militaire de la Flèche.

mai 31st, 2010

Prytanée militaire

Le prytanée national militaire de La Flèche

Le Prytanée national militaire est aujourd’hui l’un des six lycées militaires répartis sur le territoire national et relevant du ministère de la défense. Il est aussi à la croisée des ministères de l’éducation nationale et de la culture.

Héritier du Collège royal que le roi Henri IV confia aux pères jésuites en 1603, il est sans nul doute l’un des plus prestigieux et anciens établissements d’enseignement et d’éducation de notre pays.

L’établissement a pris au XIXe siècle le nom de “Prytanée”. Le Prytanée, dans l’Athènes du siècle de Périclès, abritait les prytanes, magistrats suprêmes de la cité grecque. La majesté classique du quartier Henri IV, en plein centre de La Flèche, rappelle cette histoire.

Par ailleurs, il est aussi l’héritier de ce Prytanée voulu par Napoléon dès 1800 et transféré dans la cité sarthoise en 1808. Depuis lors il poursuit la même mission d’éducation avec, depuis 1982, une double vocation d’aide à la famille pour le cycle secondaire et d’aide au recrutement des officiers pour les classes préparatoires.

Le Prytanée couvre une superficie totale de 29 hectares. Il est installé dans deux quartiers, Henri IV et Gallieni.

Gerbert d’Aurillac .

mai 30th, 2010

Gerbert d'Aurillac- Pape Sylvestre II

Gerbert d’Aurillac- Sylvestre II Pape en 999 !!

Né en Auvergne, près d’Aurillac, Gerbert fait ses études au monastère de Saint-Géraud d’Aurillac, en Espagne et en Italie, puis enseigna à Reims. Présenté au pape Jean XIII pour sa science exceptionnelle, puis à l’empereur Otton Ier. Il devint l’ami d’Otton II, qui le nomma, en 983, abbé de la célèbre abbaye de Bobbio, fondée par saint Colomban. Excellent professeur, il avait acquis à l’école de Cicéron la maîtrise du discours. Loin d’être perdu dans ses pensées, cet homme de petite naissance fréquentait volontiers les « grands » qui faisaient appel à ses talents de diplomate.

Lorsqu’il apprit à le connaître, Otton lui demanda d’abord de lui assouplir l’esprit, de le débarrasser de « la rusticité saxonne » et de développer « la subtilité grecque » venue de sa mère. Mais Gerbert comprit qu’il pourrait être l’Aristote d’un nouvel Alexandre, le Boèce d’un Théodoric civilisé. Il n’hésita pas à proposer un immense programme politique au souverain. « Nôtre, nôtre est l’Empire romain », lui écrivit-il en tête d’un livre sur « le raisonnable et le raisonner ».

Adalbéron, évêque de Reims, le fait écolâtre de son studium épiscopal: Gerbert y enseigne et y fait enseigner toutes les connaissances possibles, profanes et religieuses, antiques et modernes; lui-même acquiert une grande réputation de mathématicien et d’astronome. Il conseille Adalbéron quand ce dernier, au concile de Senlis (987), fait élire comme roi, puis sacre Hugues Capet, au détriment des derniers descendants de Charlemagne. Il succède à son protecteur sur le trône archiépiscopal de Reims, ce qui lui vaut des démêlés infinis avec les évêques fidèles à l’Empire, et avec la papauté, dont il conteste l’autorité; il joue un rôle dominant dans une série de conciles de France, où il se fait le champion de l’indépendance des Églises nationales, notamment pour la nomination des évêques. Il est suspendu et excommunié par le pape pour avoir refusé de quitter le siège de Reims; Otton III le fait évêque de Ravenne, puis, à la mort de son autre protégé Grégoire V, le fait élire pape en 999. Il est le premier Français à accéder à cette charge

Gerbert, qui prend le nom de Sylvestre, pratique alors la méthode autoritaire qu’il avait combattue dans les nominations et destitutions d’évêques; il lutte vigoureusement contre la simonie et cherche à relever de son délabrement le Saint-Siège, jouet des factions aristocratiques de Rome et de la politique européenne. Sylvestre réforma la discipline ecclésiastique et renforça l’autorité papale. Son érudition et ses connaissances scientifiques lui valurent une telle renommée que nombre de ses contemporains le considérèrent comme un magicien ayant conclu un pacte avec le diable. On lui attribue l’introduction du système féodal français dans l’État pontifical, qui l’ignorait: en fait, il reprend la tradition juridique traditionnelle des concessions territoriales en échange d’une censive dérisoire, mais introduit la clause militaire: le puissant laïc bénéficiaire doit au pape un service en armes et en hommes; surtout, il essaie d’introduire dans l’État pontifical des personnages puissants qui soient étrangers aux grandes familles romaines, en particulier à celle d’Albéric et de Théophylacte, habituée à faire et défaire les papes. La diplomatie de Sylvestre II consiste à unir aussi étroitement que possible la Germanie ottonienne à Rome; il retient Otton près de lui et rêve d’un Empire latino-germanique capable de contrebalancer Byzance. Il détache de la Germanie les Églises de Pologne (sous Boleslas) et de Hongrie (sous Étienne) en les dotant d’une hiérarchie épiscopale nationale.

Ses traités savants sur des sujets relevant des mathématiques, de la philosophie et de la physique furent très célèbres. On lui devrait, en outre, l’invention du balancier et l’introduction des chiffres arabes en Europe occidentale. Gerbert d’Aurillac passait pour le cerveau le plus remarquable de son temps. On ne prête qu’aux riches ; sans doute lui a-t-on trop prêté car il a fini par entrer dans la légende, une légende noire. Il n’est pas sûr qu’il ait inventé de nouveaux outils mathématiques ; il se servait en virtuose de ceux qui existaient. La musique, l’astronomie, l’arithmétique, la géométrie l’intéressaient vivement.

Pape de l’an mille, Sylvestre II a dû sans doute à sa réputation d’astronome de figurer dans un certain nombre de récits légendaires postérieurs à cette époque. Ainsi trouve-t-on dans le Miroir historial (Speculum historiae, mil. XIIIe s.) de Vincent de Beauvais la légende selon laquelle Gerbert aurait tout jeune vendu son âme au diable, qui, en échange, lui aurait assuré sa carrière politique jusqu’au siège de saint Pierre; après quoi, le pape repenti aurait obtenu la miséricorde divine. On connaît assez bien la vie et l’action de Gerbert par les documents pontificaux et par son abondante correspondance.

L’opposition romaine l’oblige à quitter Rome en 1001, et la mort d’Otton, son allié de toujours (23 janv. 1002), condamne ses rêves de réforme. Il meurt à Rome sans avoir mené à bien son œuvre.

Journée du 27 mai 2010.

mai 28th, 2010

Jeudi 27 mai 2010

Les retraites ont mobilisé à Grenoble !!

Ainsi titre le Dauphiné Libéré que nous ne pouvons classer dans la presse dite de gauche. Et en dessous de cette photo …’’pour les organisateurs de la manif de Grenoble la participation est importante 25 000 personnes et pour la police “inféodée” (NDL) au gouvernement elle n’est que de ……6 000 personnes’’. Décidément le ridicule ne tue plus….Les gens ne sont pas aveugles et les grenoblois où les participations aux manifs ont toujours été assez importante, savent très bien faire leur compte. D’ailleurs, le D-Libéré le sait très bien. Je pense qu’il en est de même sur tout le territoire.

Parlons retraite, plutôt. J’ai suivi durant ces dernières semaines les débats qui nous sont proposés sur ce sujet et aussi les solutions avancées par les uns et les autres. Pour le président, il est inutile d’en parler, il est bien de droite et a une phobie des avancées que la gauche avait initiées. Tout d’abord les 35 heures, qui ont permises, entre autres, au patronat d’avoir la meilleure productivité horaire du monde. Et puis, bien sûr, la retraite à 60 ans. Cette mesure est pour lui, une muleta qu’il agite pour fatiguer le populo et mieux l’estoquer.

Quand il dénonce la politique de ces prédécesseurs, il devrait aussi penser que la sienne sera décortiquée pas seulement par ses successeurs mais aussi par le peuple. Le bouclier fiscal, les dégrèvements des charges sociales sur les emplois créés, sur les heures supplémentaires qui de toute façon auraient été pratiquées, car un patron ne les fait pas faire pour augmenter les salaires, mais parce que les commandes affluent. Etc, etc.

Parlons aussi des ‘’délocalisés fiscaux’’ dont beaucoup sont de ses amis. Ne croyez vous pas que c’est avec eux qu’il faille aborder le problème de’’ l’identité nationale’’ et pas aux smicards des banlieues qui tirent le diable pas la queue. Ils gagnent de l’argent grâce au peuple et ne veulent pas participer aux besoins d’un pays. Je ne peux citer ici, car ils sont tellement nombreux, les thuriféraires qui nous abreuvaient de cette maxime, ’’Être français, c’est avoir des droits mais aussi des devoirs !!’’ Pourquoi sont-ils exemptés des devoirs ? Le bouclier fiscal ne les a pas fait revenir, et le gouvernement le savait très bien. Certains vont même jusqu’à galvauder qui les obligent à séjourner 6 mois dans le pays ‘’d’adoption’’. J’en ai entendu un dire qu’ils avaient divorcé, ce qui permettait à la femme de résider en France, et par la même occasion, pour lui plus souvent.

Il n’y a pas longtemps, j’ai cru comprendre que le gouvernement voulait supprimer l’APL aux vieux travailleurs émigrés qui retournent chez eux les mois d’été. Et oui, ce n’est plus pareil dans ce cas là…..

Lors des débats j’ai entendu dire des énormités sur les retraités, des nantis qui ont profité des 30 glorieuses. PUTAIN, ceux qui en parlent ne l’ont vécu que par les livres et les nantis qui se plaisent à enfourcher….les 30 glorieuses. Parlons en, j’en étais… des journées de 12 heures pas jour ou nuit selon les postes de l’époque (dimanches et jours fériés compris) puis ce fut les 3/8, et quelque soit le poste de travail. Peu de ceux qui prononcent ‘’ les 30 glorieuses’’ ont mis les pieds dans une usine sidérurgique ou une mine. Les ouvriers qui claquaient à 67 ans deux ans après la mise à la retraite, quand ce n’était pas avant, usés ou tués sur le tas. Alors monsieur le président, un peu de respect pour ces hommes et arrêtez de critiquer la retraite à 60 ans.

Je ne sais si vous arriverez à brader au patronat, aux actionnaires, comme aux banquiers nos avoirs sociaux, mais croyez moi, vous ne grandirez pas dans les livres d’histoire, vous serez le fossoyeur du peu de bien-être qu’avaient obtenu les ouvriers. Est-ce la raison qui vous pousse à supprimer l’enseignement de l’histoire de France.

Ce sont toujours les ouvriers qui ont renfloué la nation, après 14-18 ; puis de nouveau en 39-45 et maintenant avec la crise que vous n’avez pas vu venir. Et jamais les politiques (ou très peu et jamais de droite) encore moi le capital !!

Je vais me faire 10 minutes de relaxation, car je suis en ébullition.

1997 Année du Buffle.

mai 27th, 2010

Année du buffle

LE BUFFLE
19 FEVRIER1901 - 7 FEVRIER 1902
6 FEVRIER 1913 - 25 JANVIER 1914
24 JANVIER 1925 - 11 FEVRIER 1926
11 FEVRIER 1937 - 30 JANVIER 1938
29 JANVIER 1949 - 15 FEVRIER 1950
15 FEVRIER 1961 - 4 FEVRIER 1962
3 FEVRIER 1973 - 22 JANVIER 1974
21 JANVIER 1985 - 8 FEVRIER 1986
7 FEVRIER 1997 - 27 JANVIER 1998 Buffle de feu !!

SON CARACTERE

Placide et fort, le Buffle est un des signes les plus favorisés. Il est calme, laisse venir les évènements sans jamais s’énerver. Il a l’œil vif et sait très bien où il veut en venir. Il est d’humeur égale et surtout d’une patience rare. Il est capable de laisser passer des années avant de toucher au but. Mais il a bonne mémoire et n’oublie jamais ce but. Il se fait des amis très naturellement. Ses amitiés sont aussi solides que ses amours. Il en faut beaucoup pour l’amener à la rupture. C’est un signe qui autorise tous les espoirs professionnels, car aucun obstacle ne peut résister à son acharnement.

SES CENTRES D’INTERET

Si on ne lui met pas des bâtons dans les roues il est capable de s’adapter à toutes professions. Plutôt comme employé, car ce n’est pas un meneur d’hommes. Il a une force d’inertie remarquable. La répétition des tâches ne le rebutera pas. Il choisira une profession très stable : fonctionnaire, c’est son rêve…

SES AFFINITES

Il aimera de préférence un signe qui lui ressemble. Un mariage avec un autre buffle lui apportera une union heureuse et sans histoires, avec beaucoup d’enfants élevés avec le sens de l’effort et de l’honnêteté. Là aussi, c’est la stabilité qu’il recherche en premier. Si son conjoint papillonne il se découragera très vite et pourra briser son rêve sans faire de reproche à l’autre.
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Général Drouot 1774-1847.

mai 26th, 2010

Général Drouot 1774 à 1847

Général Drouot 1774-1847

Il était fils d’un boulanger. Il termina ses études au collège de Nancy en 1792, entra le 1er juin 1793 à l’École d’artillerie de Metz en qualité d’élève sous-lieutenant, et un mois après fut nommé sous-lieutenant au 1er Régiment d’Artillerie ; il fit toutes les campagnes de la Révolution française dans cette arme, notamment celle d’Égypte, et parvint au grade de colonel-major dans l’artillerie à pied de la garde impériale, grade qu’il occupait en 1809.

Nommé en 1808 major de l’artillerie de la garde impériale, il fut nommé général de brigade et aide-de-camp de l’Empereur, le 26 janvier 1813. Il assista aux grandes batailles de l’Empire, et contribua puissamment à différentes batailles, surtout à Wagram, à la Moskowa, à Lützen, où il commandait la fameuse artillerie légère de la garde, à Bautzen. Il fut fait après cette dernière affaire général de division

Il battit l’ennemi à Wachau la veille de la Bataille de Leipzig (16 octobre 1813), sauva les débris de l’armée devant Hanau en lui frayant un passage (30 octobre), défendit pied à pied le territoire français en 1814, fit des prodiges à Nangis, où il franchit le défilé de Vauclor sous le feu de 60 pièces d’artillerie.

Il suivit à l’île d’Elbe Napoléon Ier, qui le nomma gouverneur de l’île, l’accompagna à son retour en France en 1815, bien qu’il désapprouvât l’entreprise.

Il fit à la bataille de Waterloo des efforts incroyables, se retira après le désastre au-delà de la Loire à la tête de la garde impériale, sut contenir cette troupe qu’on craignait encore et aida à la licencier.

Restauration et fin de vie

Il ne s’en vit pas moins proscrit par Louis XVIII, et traduit devant un conseil de guerre, mais il fut acquitté. Il a été compris ensuite dans l’ordonnance du 24 juillet 1815 et acquitté.

Drouot a refusé tout service et tout traitement, et il est rentré dans la vie privée. Retiré dans sa ville natale, il refusa constamment de remplir une fonction publique. Son refus a été dicté par la crainte de se voir rappelé à l’activité et de se trouver, dans la prospérité, dans les honneurs, lorsque Napoléon gémissait sur un rocher de l’Atlantique. En 1824 il accepta une pension de retraite qui lui fut offerte par le gouvernement en récompense de ses services.

Le 19 novembre 1831, il fut créé pair de France dans la fournée de trente-six pairs viagers destinée à permettre l’adoption à la Chambre haute du projet de loi abolissant l’hérédité de la pairie. En 1833, le duc d’Orléans (Louis-Philippe Ier) lui avait offert la place de gouverneur des princes ses fils. Drouot avait cru devoir refuser.

Il avait commencé à écrire les mémoires de son temps, mais les infirmités, une cécité complète, interrompirent son travail. Ce général est mort à Nancy, le 24 mars 1847. Il est enterré au cimetière de Préville à Nancy.

Transfert de Polytechnique à Palaiseau.

mai 25th, 2010

Transfert de Polytechnique à Palaiseau

Ecole polytechnique.

L’École polytechnique, surnommée l’« X », est une école d’ingénieurs française fondée en 1794 sous le nom d’École centrale des Travaux publics. Ayant le statut d’établissement public d’enseignement et de recherche placé sous la tutelle du ministère de la Défense, elle est membre fondateur depuis 2007 de ParisTech, l’un des pôles de recherche et d’enseignement supérieur français.

L’École assure la formation des promotions de 500 élèves ingénieurs, recrutés chaque année via un des concours d’admission les plus anciens et les plus difficiles avec celui de Normale sup parmi ceux que préparent les élèves de CPGE, mais aussi par le biais d’admissions parallèles pour les universitaires. Le diplôme sanctionnant les trois premières années de leur formation porte le titre d’ingénieur diplômé de l’École polytechnique depuis 1937 ; depuis 2004, la formation polytechnicienne dure quatre ans et un second diplôme, intitulé Diplôme de l’École polytechnique, sanctionne la fin de cette formation. Outre la formation des polytechniciens. l’École assure également la formation de doctorants (depuis 1985) et d’élèves en masters (2004). Les polytechniciens intègrent majoritairement les entreprises privées en France et à l’international, et 20 % d’entre eux choisissent d’intégrer un grand corps de l’État.

Jouissant d’un grand prestige dans l’enseignement supérieur en France, l’École polytechnique est souvent associée à la sélectivité et à l’excellence académique. Elle arrive ainsi régulièrement en tête des classements d’écoles d’ingénieurs françaises, à la première place pour l’Express / L’Étudiant, le Nouvel Économiste et Challenges, en deuxième position, derrière Mines ParisTech, pour le Point. Elle est considérée comme l’institution scientifique française la plus prestigieuse par le MIT et l’université Columbia. A l’échelle mondiale, 34e du classement du Times et 206e du classement de l’université Jiao Tong de Shanghai (2008), 14e du Classement international professionnel des établissements d’enseignement supérieur. Elle occupe la 381e place au classement 2008 Ranking Web of World Universities qui a classé 6000 écoles ou universités en fonction du volume et de la qualité de leurs publications électroniques.

Dugny55. Eglise Notre- Dame de la Nativité.

mai 24th, 2010

Dugny. 55

Dugny sur Meuse.

Eglise notre Dame de la Nativité.

L’église est dédiée à Notre-Dame. Elle est de plan basilical à trois nefs séparées par des piliers carrés et terminées chacune, par une abside. L’abside principale, plus importante que les deux autres, constitue le chœur. C’est un monument d’architecture romane du XIIe siècle ; la tour est carrée, surmontée d’un hourd,( Galerie en charpente établie en encorbellement, au sommet d’une muraille, pour en battre le pied. Il a été remplacé plus tard par le mâchicoulis.) Le clocher est intégré totalement à l’église. Le rez-de-chaussée, voûté d’arêtes, ouvre sur la nef et sur les bas-côtés. L’abside offre des spécimens très intéressants de l’architecture de cette époque.

Le premier étage comprend une tribune couverte de charpente, à laquelle on accédait par un escalier de bois situé contre le mur ouest du bas-côté nord. Elle communique avec la nef par une large baie formée par trois arcades sous un arc de décharge. Cette forme de baie évoque tout à fait celles du chœur oriental de la cathédrale de Verdun ; c’est grâce à la présence de cette baie que l’on a dit que l’église de Dugny avait été construite très peu de temps, après les travaux de l’architecte Garin au chœur oriental de la cathédrale de Verdun ; c’est-à-dire vers 1150.

La nef principale est séparée des bas-côtés par une série d’arcades retombant sur des piles carrés dont les bases sont enterrées. La forte dénivellation que l’on remarque, s’explique par un incendie au XIVe siècle, qui dévasta les toitures. C’est après cet incendie que l’on refit un nouveau dallage par-dessus les décombres, surélevant ainsi tout l’édifice de plus de 60 cm. On couvrit la nef d’une nouvelle charpente, comme la première.

Quelques parties de l’édifice sont du XVe et du XVIe siècle. Une abside de vaste dimension fait suite à la partie droite du chœur. Elle est voûtée en cul-de-four (voûte en quart de sphère ou demi- coupole), entièrement restaurée après la guerre. Entre les deux baies à gauche, le mur est percé d’une petite lucarne en forme de trèfle à quatre feuilles. Dans l’épaisseur du mur était logé le tabernacle, visible de l’intérieur comme de l’extérieur.

Un examen attentif des murs nous fera voir de nombreuses fresques, pour la plupart difficilement identifiables ainsi qu’une croix de consécration (à peine visible).
Une fresque (religieuse ou bien une sainte ?)

Cette église n’est plus utilisée depuis environ 120 ans. Depuis cette période, un deuxième édifice a été érigé à l’autre extrémité du village. Actuellement, l’église est en cours de restauration.

En 1931, j’ai donc été baptisé dans l’autre église, l’église de la Vierge à l’Enfant.

Le chêne et le roseau…

mai 23rd, 2010

Le chêne et le roseau

Le Chêne et le Roseau:

Biglant un jour à ses panards,
Qu’un roseau v’nait lui faire la pige,
Le chêne, un fortiche, un mastar
Lui bonit: « P’tit’ têt’, tu attiges;
Ton gniass’ n’aurait pas le culot
De s’aligner avec mécolle;
Mézigue est mailloche et riflot
Tu es loqu’du et tartignolle.
Ne tenant pas sur ses jacquots,
Le moindre zef te balanc’tique.
Qu’un bécan t’agriche, et d’auto
Tu baiss’s la tronche et tu chanc’tique.»

D’accord, j’accouche camaro
Qu’un coup de zéphir me dégomme
Mais, je me rebecqu’te aussitôt;
Savoir ce que ferait ta pomme ?
Jusqu’ici tu t’es cru planqué,
C’est pour ça que tu charribottes;
Mais il ne faudrait qu’un louqué,
Pour que tu dingues avec les potes.

Tandis qu’ils discutaient l’bout gras,
Le temps tourna à la godille.
Orage, éclairs, tout radina
Pour leur arnaquer les gambilles.

Mariol et peinard, le roseau
Tourna, vira s’croyant au guinche;
Et s’bidonnant dans son coinstot,
D’gaffer la bouille à son aminche.

Celui-ci mastar mais à cran,
Râlait, gueulait à perdre haleine,
Gambergeant qu’avec ce coup de flan,
Il allait aller à la traine.
Enfin, l’zef radinant du Nord,
Fit tant, avec tout’ son équipe,
Que l’chêne dingua dans les décors
D’vant l’roseau qui s’fendait la pipe.

moralité
Costauds, ne crossez pas; le jour où ça cafouille,
Le dernier des miteux vous mettra dans ses fouilles.

Baleine à bec de Blainville.

mai 22nd, 2010

Baleine à bec de Blainville

BALEINE à BEC DE BLAINVILLE

Nom scientifique : Mesoplodon densirostris
Continent : Amériques
Classe : Mammifères
Ordre : Cétacés
Poids/taille : 1 tonne
4.50 à 6 m
Durée de vie : Supérieur à 20 ans

Répartition

Toutes les mers et Océans mais particulièrement cotes Est des E.U et d’Amérique centrale
Habitat
Eaux tempérées et tropicales

Comportement

Elles vivent en petit groupe réunissant 2 à 12 individus, parfois elles sont solitaires. Elles vivent sur zones de grands fonds. Hormis les populations vivants sur la côte Est des E.U, dans la mer des Caraïbes et à Hawaii, ces baleines sont rarement observées en haute mer. Cependant des observations d’échouages de baleines à bec de Blainville ont été faites un peu partout dans le monde ce qui permet de penser qu’elles ont une répartition mondiale.

Reproduction

La femelle met au monde un petit qui pèse environ 60 kg pour environ 2.30 m

Alimentation
Elles se nourrissent de calmars et de poissons.

Informations

La ‘’famille’’ des baleines à bec réunit 20 espèces, cependant il est fort probable qu’il existe d’autres baleines à bec encore inconnues aujourd’hui en raison de leur vie très discrète : elles vivent en générale au large en dehors des voies empruntés par les navires commerciaux et passent une grande majorité de leur temps à chasser en grande profondeur.

Souvent les données recueillies sur ces espèces proviennent d’animaux échoués. On ne connaît pas ou peu les mœurs et les répartitions des baleines à bec qui regroupent : les hyperodons, les barardies et les mesoplodons. La baleine à bec de Blainville appartient à ce dernier groupe. La majorité des mésoplodons possèdent 2 unique dents implantées à mis longueur du bec et dépassants de la mâchoire.

Les baleines de Blainville appartiennent au groupe des cétacés à dents, comme les dauphins, contrairement à leur nom qui suggère qu’elles appartiennent aux groupes des baleines proprement dit possédants des fanons. En fait ces baleines ont la particularité d’avoir une mandibule proéminente en forme de bec et de ne posséder que 2 à 4 dents selon l’espèce qui se trouvent à l’extrémité ou à mi longueur du bec et qui dépassent de la mâchoire telles les dents d’un sanglier.

Pierre Corneille 1606-1684.

mai 21st, 2010

Pierre Corneille 1606- 1684

Pierre CORNEILLE (1606-1684)

Élu en 1647 au fauteuil 14

Auteur dramatique, avocat
Né à Rouen, le 6 juin 1606.

Avocat général de la Table de Marbre à Rouen. Le plus grand de nos auteurs tragiques, il donna sa première pièce, Mélite, en 1625. Son chef-d’œuvre, le Cid, joué onze ans après, obtint un immense succès et souleva la critique passionnée de Mairet et de Scudéry que soutenait Richelieu. Le cardinal imposa à l’Académie de juger cette œuvre. « L’Académie française donna ses Sentiments sur le Cid, et cet ouvrage fut digne de la grande réputation de cette Compagnie naissante. Elle sut conserver tous les égards qu’elle devait et à la passion du cardinal et à l’estime prodigieuse que le public avait conçue du Cid. » (Fontenelle).

Corneille fréquentait l’hôtel de Rambouillet ; il y donna quatre ans après le Cid, la première lecture de Polyeucte que l’on applaudit par déférence pour l’auteur, mais que l’on trouva mauvaise. Il ne se présenta à l’Académie qu’après la mort de Richelieu ; elle lui préféra, sous prétexte qu’il habitait la province, en 1644, Salomon de Virelade, et en 1646 Pierre Du Ryer.

Lorsque mourut Mainard, il fit savoir à l’Académie qu’il avait arrangé ses affaires pour pouvoir passer une partie de l’année à Paris ; elle n’eut plus aucune objection sérieuse à lui opposer, et il fut élu le 22 janvier 1647. On l’a surnommé le Grand Corneille et le Père de la Tragédie. Il a laissé huit comédies, vingt-trois tragédies, trois discours en prose sur l’art dramatique : sur le poème dramatique, sur la tragédie, sur les trois unités ; les examens sur ses pièces, des poésies diverses et une traduction en vers de l’Imitation de Jésus-Christ.

Il donna Médée en 1635, le Cid qui fut traduit dans toutes les langues européennes, sauf la turque et l’esclavonne, en 1636, Horace et Cinna en 1639, Polyeucte en 1640, le Menteur en 1642, Rodogune en 1646.

Fontenelle, Taschereau et Guizot ont écrit chacun une Vie de Corneille ; Voltaire a publié ses œuvres avec un Commentaire ; La Bruyère, Racine, Gaillard, Bailly, Auger, Victorin Fabre ont composé son Éloge. Sainte-Beuve a consacré au Cid quatre Nouveaux Lundis.

La vieillesse de Corneille fut attristée par la pauvreté et par la jeune gloire de Racine que les jaloux opposaient à la sienne.

Corneille mourut doyen de l’Académie. « Comme c’est une loi dans cette Académie que le directeur fasse les frais d’un service pour ceux qui meurent sous son directorat, il y eut une contestation de générosité entre Racine et l’abbé de Lavau, à qui ferait le service de Corneille, parce qu’il paraissait incertain sous le directorat duquel il était mort. La chose ayant été remise au jugement de la compagnie, l’abbé de Lavau l’emporta. » (Fontenelle).
Mort le 1er octobre 1684.

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