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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2010» août

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Journée du Timbre 1977.

août 31st, 2010

Journée du Timbre 1977

Journée du timbre 1977.

Descriptif : CEF. 26-03-1977. Bon état. Feuillet artistique philatélique de format paysage 31,1 x 21,6 cm tiré sur papier épais glacé, édité par les œuvres sociales du personnel des PTT et le réseau commercial CEF et étranger au profit des œuvres sociales des PTT. Il est composé d’un timbre original oblitéré du cachet premier jour, d’une illustration couleurs sur soie contre collée, d’une notice explicative.

C’est assez dommage, car ces enveloppes premier jour avec l’illustration sur soie (sur toutes les enveloppes de ce format), ne rendent pas toute sa beauté après le « scannage » L’entourage noir est en réalité doré et à l’intérieur, la représentation sur soie est plus chatoyante.

Cette représentation pour la journée du timbre 1977, doit être le très ancien relais de poste alsacien de Marckokhelrr (Pas sur de l’orthographe) avant quelle ne devienne la poste royale.

PS : Je serai, peut-être, un peu absent sur vos blogs aujourd’hui et même demain, selon ce que j’aurai subi chez le neurologue, ce tantôt.
Bel après midi et soirée à tous !

La roche de Solutré.

août 30th, 2010

Solutré

La roche de Solutré

La Roche de Solutré, escarpement calcaire surplombant la commune de Solutré-Pouilly, 10 km à l’ouest de Mâcon, est un site emblématique de Saône-et-Loire, au sud de la région Bourgogne. Protégée au titre de la loi sur les sites classés et aujourd’hui au cœur d’une Opération Grand Site, elle est située sur la commune de Solutré-Pouilly. Elle tire sa célébrité de plusieurs points d’intérêt : phénomène géologique rare dans cette région, site préhistorique éponyme, elle abrite sur son sommet, qui culmine à 493 mètres, un milieu spécifique (les pelouses calcicoles du mâconnais) à la faune et la flore particulière. Occupée par l’homme depuis 70 000 à 35 000 ans, il s’agit en outre du berceau du Pouilly-Fuissé, vin blanc renommé. Elle fut médiatisée à partir des années 1980 par l’ascension rituelle du président François Mitterrand.

Préhistoire

Le gisement préhistorique de Solutré est l’un des plus riches d’Europe, en ossements et en vestiges lithiques. Suite à sa découverte, la Roche a donné son nom à un faciès culturel du Paléolithique supérieur, le Solutréen.

C’est en 1866 que commencent les fouilles au pied de la roche, au lieu-dit du « Cros du Charnier », sur l’affleurement d’ossements de chevaux, dont personne n’imagine alors qu’il s’agit de vestiges préhistoriques (cette science étant alors naissante).

Très vite, Henry Testot-Ferry, découvre la zone des foyers de l’âge du renne, ainsi que des tombes en dalles brutes. On retrouve dans ces foyers de nombreux outils en silex : pointes de lance, feuilles de lauriers et autres grattoirs, mais aussi un véritable amas d’ossements : du renne surtout, mais également du cheval, de l’éléphant, du loup et du tigre des cavernes.

Henry Testot-Ferry et Adrien Arcelin décident alors de sonder afin de déterminer scientifiquement l’ampleur du gisement qu’ils ont mis au jour et d’examiner avec un soin extrême l’ensemble des vestiges retrouvés. L’enjeu est de comprendre l’agencement des couches stratigraphiques du site, base de l’établissement de la chronologie.

En 1868, l’existence d’une station de chasse au pied de la roche est l’hypothèse scientifique privilégiée. Les deux inventeurs font alors appel à d’autres spécialistes et présentent leurs travaux dans des congrès. Solutré se révèle alors comme l’un des plus grands sites préhistoriques français.

En 1872, Gabriel de Mortillet, l’un des plus importants préhistoriens de son temps, décide de nommer les périodes de la Préhistoire d’après le nom de sites préhistoriques où elles sont particulièrement bien représentées. C’est ainsi qu’apparaît le terme de Solutréen.

De nombreuses fouilles furent menées par la suite, le champ de fouilles restant aujourd’hui encore partiellement inexploré et protégé.

Source : Wikipédia.

Le Calife.

août 29th, 2010

Le Calife

Le calife

Autrefois dans Bagdad le calife Almamon
Fit bâtir un palais plus beau, plus magnifique,
Que ne le fut jamais celui de Salomon.

Cent colonnes d’albâtre en formaient le portique ;
L’or, le jaspe, l’azur, décoraient le parvis ;
Dans les appartements embellis de sculpture,
Sous des lambris de cèdre, on voyait réunis
Et les trésors du luxe et ceux de la nature,
Les fleurs, les diamants, les parfums, la verdure,
Les myrtes odorants, les chefs-d’œuvre de l’art,
Et les fontaines jaillissantes
Roulant leurs ondes bondissantes
à côté des lits de brocard.

Près de ce beau palais, juste devant l’entrée,
Une étroite chaumière, antique et délabrée,
D’un pauvre tisserand était l’humble réduit.
Là, content du petit produit
D’un grand travail, sans dette et sans soucis pénibles,
Le bon vieillard, libre, oublié,
Coulait des jours doux et paisibles,
Point envieux, point envié.

J’ai déjà dit que sa retraite
Masquait le devant du palais.
Le vizir veut d’abord, sans forme de procès,
Qu’on abatte la maisonnette :
Mais le calife veut que d’abord on l’achète.
Il fallut obéir, on va chez l’ouvrier,
On lui porte de l’or. Non, gardez votre somme,
Répond doucement le pauvre homme ;
Je n’ai besoin de rien avec mon atelier.
Et quant à ma maison, je ne puis m’en défaire :
C’est là que je suis né, c’est là qu’est mort mon père,
Je prétends y mourir aussi.

Le calife, s’il veut, peut me chasser d’ici,
Il peut détruire ma chaumière ;
Mais, s’il le fait, il me verra
Venir, chaque matin, sur la dernière pierre
M’asseoir et pleurer ma misère :
Je connais Almamon, son cœur en gémira.

Cet insolent discours excita la colère
Du vizir, qui voulait punir ce téméraire
Et sur-le-champ raser sa chétive maison.
Mais le calife lui dit : non,
J’ordonne qu’à mes frais elle soit réparée ;
Ma gloire tient à sa durée :
Je veux que nos neveux, en la considérant,
Y trouvent de mon règne un monument auguste ;
En voyant le palais, ils diront, il fut grand ;
En voyant la chaumière, ils diront, il fut juste.

Source : Florian

Découverte du Cap Horn.

août 28th, 2010

Wallis & Futuna

Découvert du cap Horn.

En septembre 1578, Sir Francis Drake, au cours de sa circumnavigation, passa le détroit de Magellan et déboucha dans l’océan Pacifique. Avant de pouvoir poursuivre sa route vers le nord, son bateau rencontra une tempête et fut repoussé largement au sud de la Terre de Feu où il débarqua sur une île qui « était plus au sud de trois quarts d’un degré que toutes les autres isles », ce qui ne peut correspondre qu’aux îles Diego Ramirez. L’étendue d’eau libre que l’équipage découvrit, convainquit Drake que, loin d’être un autre continent, comme il l’avait d’abord pensé, la Terre de Feu était une île avec l’océan ouvert au large de son extrémité sud. Cette découverte fut sans suite, les bateaux continuant à emprunter le passage connu du détroit de Magellan.

Au début des années 1600, la Compagnie néerlandaise des Indes orientales avait le monopole de tous les transports marchands hollandais via le détroit de Magellan et le cap de Bonne-Espérance, les deux seules routes connues à l’époque pour rejoindre l’ Extrême-Orient. Dans sa quête d’une voie alternative qui lui permettrait de briser ce monopole, le marchand hollandais Jacob Le Maire, accompagné du navigateur Willem Schouten, prit le large en direction de la Terre de Feu dans le but d’explorer le passage suggéré par Drake. Soutenu par les responsables municipaux de la ville hollandaise de Hoorn, l’expédition quitta le port avec deux navires, le Eendracht et le Hoorn, en mai 1615.

Le Hoorn fut détruit lors d’un accident en Patagonie, mais en janvier 1616, le Eendracht traversa le détroit aujourd’hui appelé Le Maire, et aperçut une île surélevée au sud. Elle fut baptisée « Kapp Hoorn », en l’honneur des sponsors de l’expédition. Au moment où il fut découvert, le Horn était considéré comme étant le point le plus au sud de la Terre de Feu. Les mauvaises et imprévisibles conditions météorologiques, ajoutées à une mer toujours très agitée dans le passage de Drake, ont rendu l’exploration des environs difficile, et ce ne fut qu’en 1624 que l’on comprit que le Horn était une île. Le fait que l’Antarctique ne soit découvert qu’en 1820, alors qu’il n’est situé qu’à 650 kilomètres (400 miles) du Horn de l’autre côté du passage de Drake, et que pendant 200 ans une multitude de navires soient passés par là, est symptomatique des conditions extrêmes qui règnent dans cette région.

Source : Wikipédia

Jardins de la Fontaine à Nimes.

août 27th, 2010

Nimes. Jardin de la fontaine

Jardins de la Fontaine

Les Jardins de la Fontaine sont un parc public situé à Nîmes, dans le Gard. Ils sont élaborés autour de la source nîmoise originelle, celle de la divinité Nemausus. Leur organisation architecturale met également en valeur deux monuments antiques majeurs de la ville, le Temple de Diane et la Tour Magne.

Les Jardins de la Fontaine furent l’un des premiers parcs publics d’Europe et c’est, aujourd’hui encore, un des plus remarquables.

Historique

La Tour Magne

Au XVIIIe siècle, les travaux visant à réguler le débit de la source Nemausa ont mis au jour de nombreux vestiges de l’époque romaine : un sanctuaire dédié à Auguste, un théâtre antique…

Les Jardins de la Fontaine ont été réalisés en 1745 sur la base de ces vestiges. Ils permirent de mettre en valeur deux autres monuments romains ayant particulièrement bien résisté à l’épreuve du temps, le Temple de Diane et la Tour Magne. Le projet fut mené par Jacques Philippe Mareschal, ingénieur militaire du Roi Louis XV et directeur des fortifications de la Province de Languedoc.

À l’époque gallo-romaine, le quartier des Jardins de la Fontaine comprenait notamment les thermes de la cité (dont on peut voir quelques vestiges). Des fouilles récentes ont permis de dégager dans les environs une riche demeure du IIe siècle (rue Pasteur), les traces d’un quartier populaire indigène et, au croisement du boulevard Jaurès et de la rue de Sauve, un édifice public somptueux dont l’usage demeure mystérieux.

Les Jardins de la Fontaine font aujourd’hui partie des jardins remarquables de France, jardins bénéficiant d’un label décerné par le ministère de la culture.
L’entrée des jardins est libre et gratuite. Ils sont ouvert de 7h30 à 22h30 en été et de 7h30 à 18h30 durant la période hivernale.

Description

Il s’agit d’un jardin à la française centré sur la source fondatrice de la ville, dont le plan respecte celui du sanctuaire antique, les vestiges et le nymphée central. Le double escalier, le canal du Quai de la Fontaine, les canaux de régulation complètent l’architecture.

Les allées sont plantées de pins, de marronniers d’Inde et de cèdres. De nombreuses espèces de plantes méditerranéennes sont également présentes.

Des vases et statues proviennent du Château de la Mosson à Montpellier.

Source : Wikipédia

1888-Georges Bernanos-1948.

août 26th, 2010

1888-Georges Bernanos-1948

1888-Georges Bernanos-1948.

Louis Émile Clément Georges Bernanos est un écrivain français, né le 20 février 1888 dans l’actuel 9e arrondissement de Paris et mort le 5 juillet 1948 à Neuilly-sur-Seine à l’âge de 60 ans. Il est enterré au cimetière de Pellevoisin (Indre). Il est l’un des inspirateurs de la Résistance.

Biographie de Georges Bernanos

Après des études de droit et de lettres, Georges Bernanos milite chez ‘Les Camelots du roi’, ligue d’extrême-droite et collabore à divers journaux monarchistes, avant d’en diriger un à Rouen. Décoré après la Première Guerre mondiale, il se marie et devient inspecteur des assurances à La Nationale. Durant ses tournées, il rédige ‘Sous le soleil de Satan’ dont le succès est éclatant, et lui permet, au seuil de la quarantaine, de se consacrer entièrement à la littérature. Il obtient le Prix Femina en 1929 pour ‘La Joie’ puis connaît sa plus grande fécondité littéraire lors de son séjour à Majorque entre 1934 et 1937. Le Grand prix du roman de l’Académie française récompense ‘Le Journal d’un curé de campagne’ en 1936. Surpris par la guerre d’Espagne, il revient en France puis s’embarque pour le Paraguay et le Brésil, où il achève en 1940 ‘Monsieur Ouine’.

Lorsque la guerre éclate en Europe, il multiplie les articles dans la presse brésilienne et devient l’un des plus grands animateurs spirituels de la Résistance française. En juin 1945, il vient poursuivre ce combat dans la France libérée, et écrit pour la presse de la Libération. Il passe ses dernières années en Tunisie où il compose l’un de ses chef-d’ oeuvre ‘Dialogues de Carmélites’, qui depuis sont joués sur toutes les scènes de monde.

Un fauteuil pour Georges. Il est l’auteur de la célèbre phrase : ‘Quand je n’aurai plus qu’une paire de fesses pour penser, j’irai l’asseoir à l’Académie française’.

Source : EVENE.FR

Concarneau.(Finistère)

août 25th, 2010

Concarneau

Concarneau (Konk-Kerne en breton), est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Concarneau est située dans le sud du département du Finistère, dans une région appelée la Cornouaille (Pays de Bretagne sous l’Ancien Régime).

La ville de Concarneau est centrée autour de sa Ville-close et de son port, pendant longtemps son port de pêche a été la principale activité de la ville. Aujourd’hui, la ville vit toujours autour de ses remparts, mais le tourisme et la construction navale sont devenus des activités importantes dans la ville.

Fondation de la ville

L’acte le plus ancien, dans lequel est fait mention de Concarneau est le carticulaire de l’abbaye de Landévennec. Cet acte écrit aux alentours de 1050 ne cite pas directement Concarneau (ou tout autre nom désignant Concarneau), on y lit : Ego Gradlonus do sanclo Uuingualeo…, locum sancli Uuingualet in Buduc, V villas Traduit en Moi, Gradhlon, je donne à St Guénolé, le lieu de Saint Guénolé, en la paroisse de Beuzec, cinq maisons.

Saint Guénolé (461 - 532) est le fondateur de l’abbaye de Landévennec. À l’époque, la paroisse de Beuzec regroupe l’actuel quartier de Beuzec et l’îlot de Conq. Les maisons dont il est fait référence furent constituées en prieuré sur la partie la plus haute de l’île. Aujourd’hui on peut situer cet endroit sur la place Saint-Guénolé. Les moines de Landévennec vont donc construire leur prieuré, et aider au développement de la cité.

Selon d’autre sources, Concarneau aurait été fondée par Concar fils d’Urbien et petit-fils du roi Judicaël. Il aurait chassé les pictes présent et se serait donc installé sur l’îlot rocheux de Concarneau. Concar baptise en 692 la ville Concar-Keroneos ou Conkerneos qui se traduirait par Concar, fils d’Urbien. Concar meurt en 725. Concarneau est pris par les Francs en 799, mais reprise par les bretons en 809.

Économie

La pêche a longtemps été l’activité économique principale de Concarneau. Mais depuis le milieu des années 80 et le ralentissement de la pêche, d’autres activités se sont développées. 1er Port de pêche thonier Français, Concarneau est le 6ème en débarquement de pêche fraîche. Le Conseil général du Finistère est propriétaire du port dont il concède la gestion à la Chambre de commerce et d’industrie de Quimper Cornouaille.

La construction navale joue aujourd’hui un rôle important. Les Chantiers PIRIOU construisent de nombreux navires de pêche et de commerce (bateaux d’assistance pour les plates-formes pétrolières, bateaux à passagers,…). Le chantier JFA est quant à lui placé sur le marché de la plaisance haut de gamme.

Le tourisme représente une activité importante surtout de début juin à fin septembre. Le port de pêche est d’ailleurs le point de départ vers l’Archipel des Glénan et, durant la saison estivale, les vedettes Glenn effectuent des liaisons régulières entre l’île principale de Saint Nicolas et le continent.

Source : Wikipédia.

1903-Eugène Thomas-1969

août 24th, 2010

1903-Eugène Thomas-1969

Eugène Thomas

Eugène Thomas, homme politique français, ancien ministre, grand résistant, créateur du réseau de résistance France au Combat, est né le 23 juillet 1903 à Vieux-Condé (Nord) et est décédé le 29 janvier 1969.

Biographie

Fils d’un douanier, Eugène Thomas devient instituteur et secrétaire de la section départementale de la Fédération nationale des instituteurs.

En 1936, il est élu député SFIO du Nord en 1936. Il appartient à la commission de l’Algérie, des colonies et des pays de protectorat, de la commission d’Alsace-Lorraine, ainsi que de la commission des Douanes et conventions commerciales.

Mobilisé pendant la Seconde Guerre mondiale, il participe à la campagne de Belgique, puis à la bataille de la Somme. Fait prisonnier à cette occasion, il ne peut être présent lors du vote des pleins pouvoirs à Philippe Pétain.

Après son évasion, il se consacre à la reconstitution des fédérations socialistes (au sein du Comité d’action socialiste), au réseau France au Combat avec Augustin Laurent et à la lutte contre l’occupant (comme membre, puis chef, du réseau Brutus).Arrêté par la Gestapo en avril 1943, torturé et emprisonné à Fresnes pendant neuf mois, il est déporté à Buchenwald, où il crée une section socialiste clandestine avec Georges Brutelle, avant d’être libéré par l’armée américaine, en avril 1945.

Il retrouve son siège de député en 1945. Il est réélu en 1946, 1951 et 1956.

Eugène Thomas est conseiller général dès 1937 et maire du Quesnoy de 1945 à 1947 et de 1953 à sa mort. Il ouvre sa ville au tourisme après le rachat des remparts. Il siège au Conseil économique et social de 1959 à 1964.
Il fut dans les gouvernements de : De Gaulle en 45 et 58-59, en passant par les gouvernements : Blum, Ramadier, Mollet et autres, 16 fois ministre ou secrétaire d’état des PTT. Cette longévité ministérielle lui a permis d’œuvrer à la construction du 1er réseau téléphonique français.

Source : Wikipédia !

La fable et la vérité.

août 23rd, 2010

la-fable-et-la-verite

La fable et la vérité

La vérité, toute nue,
Sortit un jour de son puits.
Ses attraits par le temps étaient un peu détruits,
Jeune et vieux fuyaient à sa vue.
La pauvre vérité restait là morfondue,
Sans trouver un asile où pouvoir habiter.

A ses yeux vient se présenter
La fable, richement vêtue,
Portant plumes et diamants,
La plupart faux, mais très brillants.

Eh ! Vous voilà ! Bonjour, dit-elle :
Que faites-vous ici seule sur un chemin ?
La vérité répond : vous le voyez, je gèle ;
Aux passants je demande en vain
De me donner une retraite,
Je leur fais peur à tous : hélas ! Je le vois bien,
Vieille femme n’obtient plus rien.

Vous êtes pourtant ma cadette,
Dit la fable, et, sans vanité,
Partout je suis fort bien reçue :
Mais aussi, dame vérité,
Pourquoi vous montrer toute nue ?

Cela n’est pas adroit : tenez, arrangeons-nous,
Qu’un même intérêt nous rassemble :
Venez sous mon manteau, nous marcherons ensemble.
Chez le sage, à cause de vous,
Je ne serai point rebutée ;
à cause de moi, chez les fous
Vous ne serez point maltraitée :
Servant, par ce moyen, chacun selon son goût,
Grâce à votre raison, et grâce à ma folie,
Vous verrez, ma sœur, que partout
Nous passerons de compagnie.

De Florian.
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Forêt de Fontainebleau.

août 22nd, 2010

Forêt de Fontainebleau

La forêt de Fontainebleau.

La forêt de Fontainebleau, autrefois appelée forêt de Bière (dérivé de bruyère), est un important massif boisé de 25 000 ha, dont 21 600 ha sont aujourd’hui administrés en forêt domaniale.

Ce massif, au centre duquel se trouve la ville de Fontainebleau, est situé en Seine-et-Marne. La forêt domaniale proprement dite couvre 17 072 ha ; elle a une altitude variant de 42 m (Seine à Bois-le-Roi) à 144 m (Carrefour du Banc du Roi, 2 km au nord de Fontainebleau).

Elle est fragmentée et traversée par l’autoroute A6 (1964), les nationales 6 et 7, ainsi que le chemin de fer de Paris à Lyon. Chaque année, des millions de visiteurs viennent s’y promener (13 millions en 2006).

La forêt de Fontainebleau est célèbre dans le monde entier pour avoir inspiré les artistes du XIXe siècle : peintres impressionnistes et école de Barbizon, ainsi que des photographes, des écrivains et des poètes.

Histoire

En 1067, le capétien Philippe Ier acquiert le comté du Gâtinais, ce qui permet au pouvoir royal de maîtriser l’ensemble du territoire de l’actuelle forêt. En 1167, on atteste l’existence d’une demeure royale.

En 1400, Charles VI ordonne la première réformation de la forêt, c’est-à-dire la fermeture complète de l’espace forestier pour quelques mois, afin de vérifier les droits et usages de chacun sur le gibier et les bois. Cette procédure exceptionnelle va se renouveler de nombreuses fois sous l’Ancien Régime.

A l’époque de Louis XIV, moins de 20% de la superficie est boisée. Colbert lance une nouvelle réformation de juin à septembre 1664 ainsi que des chantiers de plantation. Le roi parcourt alors la forêt chaque année en automne pour la chasse.

En 1716, suite au terrible hiver de l’année 1709, un nouvel aménagement de la forêt est promulgué : 6 000 ha sont plantés de feuillus, mais cela s’avère un échec presque total. Un nouvel aménagement est relancé en 1750. En 1786, une timide introduction de pins sylvestres est tentée.

Après la Révolution, suite à de nombreuses coupes sauvages et la prolifération de gibier faute de chasse, Napoléon Ier réforme l’administration forestière et celle du château en 1807. En 1830, la plantation de 6 000 autres ha de pin provoque la grogne des artistes qui viennent chercher l’inspiration en forêt. Par ailleurs, la mare aux Évées est totalement drainée et réaménagée en 1837.

En 1839, Claude François Denecourt fait paraître son premier guide de promenade en forêt et aménage les premiers sentiers en 1842. Dès 1849, le chemin de fer arrive à Fontainebleau, ce qui va permettre aux Parisiens de visiter Fontainebleau par des excursions à la journée.

En 1861, est créée la première réserve artistique de 1 097 ha. Elle constitue la première réserve naturelle au monde, avant même la création du Parc national de Yellowstone aux États-Unis.

En 1872, le premier Comité de protection artistique de la forêt de Fontainebleau est mis en place, auquel adhère, entre autres, Victor Hugo. Lui succède en 1907 l’Association des amis de la forêt de Fontainebleau.

En 1953, les premières réserves biologiques dirigées et intégrales sont créées, en remplacement des réserves artistiques, supprimées en 1967.

Source : Wikipédia

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