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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2012» août

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Soierie de Lyon “XVIIème siècle”

août 30th, 2012

Soierie de Lyon. XVIIème siècle

Photo:www.phil-ouest.com

Soierie de Lyon (XVIIIème siècle)

Jamais une ville ne s’est autant identifiée à un métier: celle de Lyon, en effet, se retrouve tout entière dans l’industrie de la soie. Cette étoffe, faite d’une substance produite par les glandes séricigènes du ver à soie ou bombyx du mûrier, a été longtemps exclusivement fabriquée en Chine.

Il faut attendre el XIVème siècle pour que la sériciculture soit pratiquée en France; cependant, la précieuse étoffe est surtout fabriquée en Italie du Nord. La naissance de la soierie lyonnaise date de 1536. François 1e, qui a interdit aux génois l’accès du royaume et par conséquent l’entrée de leurs velours, propose aux lyonnais la création d’une manufacture de velours et de taffetas en accordant aux ouvriers privilèges et exemptions. Dès lors, l’industrie de la soie de Lyon connaît un développement prodigieux et son apogée au XVIIIème siècle: plus de 14 000 métiers battent dans la ville et environ 30 000 personnes sont occupées directement par la fabrique lyonnaise, sans compter celles qui ont une activité annexe telle que la préparation des matières brutes et de la teinture.

La suprématie de la soie lyonnaise tient à la capacité d’innovation des fabricants. L’utilisation du métier Jacquard (vers 1790) apporte une grande simplicité des tâches et entraîne une baisse de prix de revient, ouvrant ainsi le marché de la soie à une plus vaste clientèle. Son succès, la soierie lyonnaise la doit aussi à ses dessinateurs qui, comme Philippe de La Salle, rendent célèbres les étoffes lyonnaises dans toute l’Europe et même en Amérique.

Mais il ne faut pas oublier que la soie a aussi une histoire sociale. Rappelons la révolte des canuts de la Crois-Rousse en 1831. Le XXème siècle, lui, est marqué par le déclin de la production européenne face à la concurrence des pays asiatiques et à l’apparition des textiles synthétiques. La soie de Lion n’en a pas moins gardé une renommée mondiale.

Timbre dessiné par Pierrette Lambert, mise en page de Louis Arquer et imprimé en héliogravure. Format vertical de 27 x 32,75mm. Vente anticipée le 18 novembre 1989 à Lyon (Rhône) et Washington (USA). Vente généralisé le 20 novembre 1989.

Source: collection philatélique de la poste.

PS: je poste avant un nouvel orage !!!

Salon de l’Automobile…

août 28th, 2012

Salon de l'auto  (1898-1998)
Photo:www.phil-ouest.com

Salon de l’auto. 1898-1998.

Juin 1898. L’Automobile Club de France, créé 3 ans plus tôt, organise sur la terrasse du jardin des Tuileries, à Paris:”l’Exposition internationale d’automobiles.” 269 exposants y présentent leur production. Pour être admises dan l’Exposition, les voitures ont dû subir le redoutable test d’un voyage aller-retour entre Paris et …..Versailles. L’exposition n’accueille pas moins de 140 000 visiteurs. Ainsi s’ouvre, par un succès qui ne se démentira pas en 100 ans, l’histoire du célèbre “salon de l’Auto”.

1901: le salon s’installe au Grand-Palais, construit pour l’Exposition universelle qui a inauguré le siècle l’année précédente. Il s’y tiendra annuellement, jusqu’en 1961. Son organisation est confiée, dès 1910, à un comité composé de représentants des constructeurs français d’automobiles et de cycles, ainsi que des carrossiers et fabricants d’équipements.

Le salon s’interrompt pendant la 1er guerre mondiale. mais le conflit a consacré l’essor de l’automobile, chacun connaît la légendaire épopée des taxis de la Marne, et la manifestation reprend de plus belle dès 1919, sous l’appellation de “Salon de l’automobile”. Le public de l’entre-deux-guerres y découvre en particulier les somptueuses créations des carrossiers français, reflet d’une époque où l’automobile était un objet de luxe, habillé souvent sur mesure pour quelques clients fortunés.

Après la seconde guerre mondiale, l’automobile entre véritablement dans l’ère industrielle. Accessible à une clientèle de plus en plus large, qu’on se rappelle les légendaires 2CV et 4CV, elles passionnent le grand public, qui plébiscite Le salon. celui-ci s’installe en 1962 à la porte de Versailles, devient biennal en 1976 et prend en 1988 le nom de “Mondial de l’automobile”. Une appellation qui consacre la stature internationale du Salon d’aujourd’hui, à la fois rendez-vous incontournable des professionnels du monde entier et immense vitrine pour le public où chacun peut découvrir la quasi-totalité des modèles disponibles sur le marché.

Timbre dessiné par Pascal Pichot. Imprimé en héliogravure. Format 36 x 36mm. vente anticipée le 1er octobre 1998 à Paris et vente généralisée le 5 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Fluorite

août 26th, 2012

Fluorite
Photo: www.phil-ouest.com

Fluorite.

La fluorite est un fluorure de calcium cristallisant dans le système cubique. Son nom vient du latin “Fluor” (fluoris), qui signifie “écoulement” ou du grec “Fluo” (Couler abondamment) par allusion à la fusibilité relative du minéral, mais qui permet son emploi comme “fondant” dans la métallurgie.

“Des pierres similaires aux gemmes mais moins dures, qui fondent à la chaleur du feu”, écrivait Agricola au XVIème siècle. Le cube simple est la forme la plus commune, l’octaèdre est moins fréquent. Le plus souvent la fluorite est massive. les cristaux peuvent atteindre des dimensions considérables, jusqu’à plusieurs décimètres de côté. Le minéral possède 4 clivages faciles, qui conduisent à l’octaèdre(8 faces). Les macles par pénétration sont fréquentes.

Pure, elle est incolore, mais des éléments en traces, notamment des métaux des terres rares, la rendent généralement verte, mauve clair à violet foncé, jaune, rose ou rouge, les variétés bleues étant très rares. dans les cristaux, ces teintes sont presque constamment réparties de façon “zonaire”. il en résulte dans les filons des aspects rubanés diversement colorés et, dans les plaque polies, des aspects décoratifs, comme en témoignent les colonnes des balustrades du grand escalier de l’Opéra de Paris, taillées dans la fluorite de Voltennes, (Saône et Loire). La fluorite la plus appréciée en raison de ses belles couleurs est celle du Derbyshire en Grande-Bretagne dite “Blue John” “Jean le bleu” terme de mineur pour désigner ce minéral: la sphalérite ou sulfure de zinc était dénommée “Black- Jack” (Jacques le noir).

A l’époque romaine, la fluorite était utilisée pour tailler les précieux “vases murrhins”. C’est cependant un minéral tendre et dense (4 dans l’échelle de dureté de Mohs et 3,8 de densité.) Certains fluorites sont fluorescentes sous la lumière ultra-violette. Minéral de peu d’éclat, en morceau transparents, il disparait presque dans l’eau lorsqu’il est immergé. Sous l’action de la radio- activité naturelle, la fluorite devient d’un violet- noir et dégage par frottement une odeur d’ozone. (”Une autre agrément est son odeur”, écrivait Pline) N-B (L’ancien ou le jeune.. je pencherai plus pour l’Ancien qui était naturaliste.) La fluorite a une importance capitale: sans elle, pas d’acier ,pas d’aluminium. Sa teneur en fluor a été utilisée fans la fabrication de l’acide fluorhydrique. Elle est présente dans les filons hydrothermaux de sphalérite, de galène et de pyrite où elle joue le rôle de gangue associée ou non au quartz et à la barytine. dans les gisements de type statiforme, elle imprègne des grès ou des calcaires et constitue ainsi des réserves énormes de minerais……

Les principaux producteurs mondiaux sont: le Mexique, la Mongolie, l’ex URSS,, la Chine et l’Afrique du Sud. La France arrive au 8ème rang: dans le Massif-Central, le Morvan, la Haute-Loire, le Puy -de Dôme, le Tarn. Elle est aussi en gisement, dans les Vosges, les Pyrénées, l’Estérel. Signalons entre autres les beaux cristaux octaédriques de fluorite rose du Massif du Mont-Blanc, sans intérêt économique, mais très recherchés des collectionneurs. les plus beaux cristaux d’un bleu unique, provenaient de la petite mine de Beix dans le Puy -de Dôme, récemment épuisée et dont les géodes énormes abritaient des cubes transparents pouvant atteindre 20cm d’arête.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Pierre Forget. Format vertical 28 x 36,85mm. Vente anticipée à paris le 13 septembre 1986 et générale le 15 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste !!

Pour la fin de semaine…

août 25th, 2012

Tu vivras tant qu’on t’aimera…

Comment faire pour traverser la nuit des temps,

Pour que pendant longtemps, longtemps
On t’aime encore, on t’aime autant
Comment faire pour mériter un long amour
Pour qu’on se rappelle toujours
Que tu as existé un jour

Cela dépend de toi
D’être éternel ou pas…

La fin du monde, et pourquoi
Si tu as su te faire aimer de ci et de là
Des Noirs, des Bleus, des Rouges, et cætera
Tu vivras tant qu’on t’aimera, qu’on t’aimera
Tant qu’une femme parlera
Tant que quelqu’un se souviendra
Du seul nom de toi
Une petite flamme s’allumera
Tu vivras tant qu’on t’aimera

Qu’on t’aimera

Si un jour quelqu’un te dit que je suis mort
Ne le crois pas ce croque-mort
Mais, aime- moi un peu plus fort
Ton amour, j’en aurai ce jour-là besoin
Bien plus encore que de chagrins
Bien plus encore que ce matin

Cela dépend de toi
Que je survive ou pas…

La fin du monde et pourquoi
La fin de tout, de mes amours et la fin de moi
Ce n’est pas dans la tombe qu’on la verra
Je vivrai tant qu’on m’aimera
Qu’on m’aimera
Tant que ton âme chantera
Pour éclairer un souvenir
Un instant de moi
Une petite flamme s’allumera
Je vivrai tant que tu m’aimeras
Que tu vivras pour moi…

Retable d’Issenheim-Colmar

août 23rd, 2012

Retable d'Issenheim-Colmar
Photo:www.phil-ouest.com

Retable d’Issenheim-Colmar.

“Matthaeus” Grünewald doit-être estimé, l’égal des plus grands et des meilleurs. Mais il est regrettable que cet admirable artiste soit tombé, ainsi que ses œuvres, dans un oubli si profond que je ne sais personne qui puisse donner sur lui, le moindre renseignement écrit ou oral.” Ainsi s’exprime, en 1675,Joachim Von Sandrart auteur de la seule biographie ancienne de celui qui peignit le retable d’Issenheim.

Ce chef-d’œuvre justifie à lui seul le réputation du musée installé dans l’ancien monastère d’Unterlinden à Colmar. A Issenheim, à quelques 20 kilomètres au sud du chef-lieu du Haut-Rhin, au carrefour des grandes routes commerciales reliant la vallée du Rhône à celle du Rhin, un couvent avait été édifié, en1298, par les “Antonites” (ordre laïc d’hospitaliers qui fusionnèrent au XVIIIème siècle avec les chevaliers de l’Ordre de Malte.) Ils avaient une double fonction d’assistance: aux voyageurs et aux malades atteints du mal des ardents, fonction à laquelle fait écho le retable, vision d’espérance pour les déshérités et, dans ses ouvertures successives, livre d’heures des mystères chrétiens. Cette pièce maîtresse de la peinture du XVIème siècle a longtemps passé pour une œuvre unique d’un artiste énigmatique que la tradition continue d’appeler Mathias Grünewald et qui de fait se nommait: “Mathias Gothart Nithart. On connait à présent de lui, 4 retables (soit 17 panneaux), 7 tableaux et une quarantaine de dessins.

Sa vie est à l’image de son chef-d’œuvre, celle d’un peintre maudit, dont on suit la trace de ville en ville, au long de la vallée du Main, toujours errant, de plus en plus solitaire, jusqu’à ce que la peste le terrasse en 1528. L’inventaire après décès, dressé par le tribunal de Francfort, est le plus précieux document sur “Meister Mathis Nithart oder Gothart, peintre, serviteur de la cour” de l’archevêque-électeur de Mayence, de 1511 à 1526. “Doreur, ingénieur hydraulicien” à la fin de sa vie, à Halle. Les objets eux -même parlent: des livres, dont les 12 articles des paysans révoltés, rédigés lors de la fameuse “guerre des paysans”, des sermons et des autres écrits de Luther, une caisse de savon curatif, dont, fidèle à la science des Antonites, l’artiste était devenu fabricant pour survivre, après qu’en 1526 ses sympathies paysannes et protestantes l’aient compromis aux yeux de son protecteur et mécène.

Rebelle, Grünewald l’est aussi et surtout dans son art. Face à une renaissance désormais triomphante, il pousse par son mysticisme militant, le gothique finissant aux limites d’un baroque échevelé. L’ange blond, joueur de viole de gambe, que représente le timbre, embrase de ses notes célestes, un petit temple d’un délirant style flamboyant. Homme du Moyen -Âge, expressionniste des temps modernes, le peintre du péché et de la rédemption porte l’espérance et l’angoisse de deux mondes: il en a fait une cathédrale de forme convulsées, mais irradiées par les modulations inépuisablement intenses de la couleur.

Timbre dessiné par Eugène Lacaque, imprimé en héliogravure , format vertical 27 X 32,75mm Vente anticipée à Colmar le 23 novembre 1985 et générale le 25 du même mois.

Timbre: Détail du Concert des anges dans le volet de l’incarnation du Fils de Dieu.

Source: Collection philatélique de la Poste..

P-S: je poste pendant que je le peux ….

Panne

août 23rd, 2012

J’ai été déconnecté depuis hier 18 heures  et je viens d’avoir un semblant de connexion. Merci d’être passés, je mettrai un sujet ce soir si la connexion se maintient… A plus

Vaccin contre la rage 1885

août 21st, 2012

Vaccin contre la rage. 1885
Photo:www.phil-ouest.com

Vaccin contre la rage. 1885.

le lundi 6 juillet 1885, alors qu’il travaillait comme à l’accoutumée dans son laboratoire, Pasteur reçut la visite d’une mère et de son fils âgé de 9 ans. Deux jours auparavant, dans un village d’Alsace, le jeune Joseph Meister avait été cruellement mordu par un chien enragé. Le docteur Weber de Villé, aussitôt consulté, après avoir cautérisé les 14 plaies avec de l’acide phénique avait eu l’heureuse idée de conseiller à Mme Meister de partir pour Paris et de demander à voir Louis Pasteur.

Cette visite posait un cas de conscience douloureux à l’illustre savant. Avait-il le droit de pratiquer sur cet enfant le traitement antirabique qu’il avait découvert, mais qui avait été ,jusque là, expérimenté uniquement sur des animaux. Certes, depuis 1880, Pasteur n’avait cessé de poursuivre ses recherches sur la rage. Il avait acquit la certitude que le siège de la maladie se situait dans le système nerveux et plus particulièrement dans le bulbe.

Il avait réussi à inoculer la maladie à des lapins en leurs injectant de la salive et de l’encéphale de chiens enragés. Il avait eu l’idée d’atténuer la virulence du produit injecté en procédant à son vieillissement par séchage des moelles épinières des lapins contaminés. Enfin , il avait procédé à Villeneuve l’Etang, actuellement “Marnes-la-Coquette”, à deux expériences décisives. La première faites sur des chiens, avait permis, grâce à des inoculations préventives, de rendre les animaux traités réfractaires à la maladie., la seconde tentées sur des chiens inoculés avait réussi à empêcher la rage d’éclater.

Cette expérience, faites uniquement sur des animaux, était-elle applicable aux hommes? On devine l’angoisse de Pasteur. N’ignorant pas qu’une erreur est toujours possible, pasteur, après avoir sollicité du Docteur Vulpain, considérant que le jeune Joseph était condamné à mourir s’il n’intervenait pas, ce décida dans l’après midi à tenter ce qui n’était encore qu’une expérience. Du 6 au 16 juillet 1885, le docteur Grancher inocula à Joseph Meister des moelles de lapins de plus en plus virulentes. Rongé par l’inquiétude, Pasteur ne dormait plus. 10 jours après le dernière injection, le 27 juillet, avec sa mère l’enfant reprenait le train pour l’Alsace. Pasteur se montra prudent pour affirmer la guérison du petit Joseph, qu’il ne communiqua à l’Académie des Sciences que le 26 octobre 1885.

Plus tard Joseph Meister devint concierge de l’institut Pasteur. Toute sa vie, il voua au savant qui l’avait sauvé de la mort, une admiration sans borne.

Timbre dessiné par Pierre Béquet, ‘après une œuvre de: Le Rivèrent. Gravé en taille-douce par Eugène Lacaque. Format horizontal: 36 x22mm. Vente anticipé le 1er juin 1985 à Paris et vente générale le 3 du même mois.

Source: collections philatélique de la poste.

Léonard de Vinci. 1452-1519

août 19th, 2012

Léonard de Vinci 1452-1519

Léonard de Vinci 1452-1519.
Isabelle d’Este (Dessin sur carton blanc 63 x 46 cm “1499″ au musée du Louvre, Paris)

Par son œuvre picturale et par l’universalité de ses compétences (allant de l’architecture à la musique, de l’hydraulique et de la géométrie à l’anatomie et à la botanique) Léonard de Vinci a été érigé en symbole de la Renaissance Italienne. Enfermé dès lors dans un mythe, il nourrit tous les mystères.

L’énigme commence avec sa venue au monde. Où ? Au château de Vinci, sur les contreforts du Monte Albano, dans un site grondant de torrents ? Ou à Anchiano “faubourg” de Vinci, comme la critique l’affirme à présent ? Quand? Vasari indique 1445, Mariette 1443, mais l’arbre généalogique patrilinéaire établi par le père Dei, en 1771, tranche : 1452 !! Sa filiation est elle même obscure: il serait le fils naturel d’une paysanne, dont on ne sait presque rien et d’un notaire. L’ouvrage le plus fécond de détails est celui de Vasari (1511-1574). Léonard était selon lui, un homme “admirable et céleste”, beau, fort et miraculeusement prédestiné à l’art….

Le culte de la personnalité léonardesque, né de son temps, le fait apparaître sous le pinceau de Raphaël en Platon dans “L’Ecole d’Athènes et en David dans “La dispute du Saint-Sacrement”. Cependant ce peintre, qui fut le plus célèbre, n’a produit qu’un petit nombres d’œuvres, parfois inachevées: une dizaine attestées et une trentaine supposées dont plus d”un tiers perdues. Tourmentée sans être dramatique comme celle du décorateur de la Sixtine, sa carrière se découpe exactement en trois étapes presque égales: Florentine (de formation): Milanaise (1482-1499); Nomade (1499-1519).

Le portrait d’Isabelle d’Hercule 1er d’Este, date de 1499, lorsque le “créateur hardi”, cher à Michelet, vient de quitter Milan et s’arrête brièvement à Mantoue. sans se lasser, l’impérieuse épouse de François de Gonzague, qui avait était fascinée par le portrait de “La Dame à l’Hermine”, avait longtemps pressé l’artiste de faire le sien. mais elle ne put obtenir que le dessin, représenté sur le timbre, conçu à la pierre noire, avec touches sanguines dans les cheveux et le teint et rehauts de pastel jaune dans la robe. L’épouse du prince de Mantoue était trop puissante pour que l’artiste, récalcitrant, se risquât à encourir sa fureur en la caricaturant…. Il se contenta de la camper d’un trait impitoyable: visage terne, sans beauté, menton fuyant…..

A l’obstinée rigueur dont Léonard philosophe fait sa devise, Léonard peintre de la Joconde, “miroir profond et sombre” selon Baudelaire, répond là, par l’ambiguïté…”Il descend”, d’après Valérie, “dans la profondeur de ce qui est à tout le monde, s’y éloigne et se regarde” ,et…. Nous regarde…….

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Pierre Béquet, d’après une œuvre de Léonard de Vinci. Format vertical 36,85 x 48mm. Vente 1er jour à Puteaux (Hauts-de-Seine) le 8 novembre 1986, générale le 10 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste…

Fin de semaine

août 18th, 2012

Canto Della Terra (Hymne À La Terre) Andréa Bocelli.

Si lo so
Oui je sais
Amore che io e te
Mon amour que toi et moi
Forse stiamo insieme
Sommes ensembles peut être que
Solo qualche istante
Pour un instant
Zitti stiamo
Silencieux
Ad ascoltare il cielo
A la fenêtre
Alla finestra
Nous écoutons le ciel
Questo mondo che
Et le monde
Si sveglia e la notte è
Qui s’éveille et la nuit qui est
Già così lontana
Déjà si loin,
Già lontana
Déjà loin.

[Refrain]
[Refrain]

Guarda questa terra che
Regarde cette terre
Che gira insime a noi
Qui tourne, comme nous
Anche quando è buio
Même dans le noir.
Guarda questa terra che
Regarde cette terre
Che gira anche per noi
Qui tourne aussi pour nous
A dorci un po’di sole, sole, sole
Pour nous donner un peu de soleil, soleil, soleil

My love che sei l’amore mio
My love, tu es mon amour
Sento la tua voce e ascolto il mare
J’entends ta voix et j’écoute la mer
Sembra davvero il tuo respiro
Elle semble vraiment être ta respiration
L’amore che mi dai
L’amour que tu me donnes
Questo amore che
Cet amour qui
Sta lì nascosto
Est là à l’abri
In mezzo alle sue onde
Au milieu de ses vagues
A tutte le sue onde
De toutes ses vagues
Come una barca che
Comme une barque qui…

[Refrain]
[Refrain]

Guarda questa terra che,
Regarde cette terre qui,
Che gira insime a noi
Qui tourne comme nous
A darci un po’di sole
Pour nous donner un peu de soleil
Mighty sun
Ô puissant soleil
Mighty sun
Ô puissant soleil
Mighty sun
Ô puissant soleil

Alberto Giacometti. 1901-1966. Le Chien

août 16th, 2012

Alberto Giacometti. 1901-1966.
Photo: www.phil-ouest.com

Alberto Giacometti. 1901-1966 (Le Chien)

“Il s’est avisé le premier, selon Sartre, de sculpter l’homme tel qu’on le voit, c’est à dire à distance”. Suisse -italien, né en 1901 à Borgonovo, dans les grisons, installé à Paris, Giacometti a voué sa vie à l’approche de l’homme, qui marche sous la pluie, face à sa propre finitude.

Dans une longue lettre à Matisse, en 1948, il a retracé sa propre biographie en l’illustrant de brèves esquisses de la plupart de ses sculptures. Il y raconte qu’après avoir suivi d’abord les cours de l’Ecole des Arts et Métiers de Genève, il fait en 1920, le voyage en Italie. De 1922 à 1925, il travaille à Paris, à l’Académie de la Grande Chaumière, auprès de Bourdelle, avant de subir l’influence du cubisme, de l’art africain et des statues cycladiques. Il entame vers 1925, la première période de sa production, créant des œuvres abstraites ou tendant à l’abstraction, fondées sur des formes “plates” puis “ouvertes”. En 1930, il est happé presque malgré lui par le Surréalisme; il réalise alors le premier “objet à fonctionnement symbolique” et quelques-uns de ses chefs -d’œuvre qu’il renie comme spécimens “sans valeurs, bons à être jetés” lorsqu’en 1935, il sort de “sa captivité à Babylone” gardant, dit-il, de son expérience surréaliste, le souvenir d’une impasse totale.

De 1935 à 1945, il connait l’époque la plus angoissée et la plus critique de sa vie, crise décisive, dont il sortira victorieux avec des sculptures et des peintures devenues célèbres. Désormais il va faire sortir de la réalité elle-même et en particulier de la réalité humaine, le secret qui l’anime. Le “Chien” représenté par le timbre, est selon Jean Genet, “admirable (…). La courbe sans articulation marquée et pourtant sensible, de sa patte avant est si belle qu’elle décide à elle seule de la démarche en souplesse du chien. Car il flâne, en flairant, son museau allongé au ras du sol (…)”. Et c’est un. autoportrait: “c’est moi”, déclare Giacometti à Jean Genet. “Un jour, je me suis vu dans la rue comme ça. J’étais le chien”.

Jean Genet poursuit son dialogue à propos du chien “il est dessiné comme un paraphe harmonieux, la courbe de l’échine répondant à la courbe de la patte, mais ce paraphe est encore la magnification suprême de la solitude”. Chacune des œuvres de l’artiste, à la fois sculpteur et peintre, porte, dans sa matière, les stigmates d’un combat dont l’ultime résultante est une mince silhouette filiforme, fragile, solitaire, une sorte d’armature au modelé grumeleux, toujours menacée, déchiquetée, agressée (par l’espace comme par la mort), mais aussi dense, infrangible, imputrescible. A l’opposé de ses pairs qui peignent, dessinent ou gravent à titre de complément, Giacometti est l’auteur d’une œuvre peinte, dessinée, gravée, importante.

A l’absurde de la condition humaine, cet existentialiste des arts plastiques répond par un autre absurde: il prétend sans espoir, mais sans relâche, créer un être humain véritable et, puisque l’Homme est un être-pour-la-mort, faire de ses bronzes morts le réceptacle de la vie…..

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Pierre Béquet d’après une œuvre de Giacometti. Format horizontal 48 x 36,85mm (dentelé 13 x 12) Vente anticipée le 7 décembre 1985 à Paris. Vente générale le 9 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste….

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