De l’aurore au crépuscule voir plus …

Vichy ( Congrès national des sociétés philatéliques française)

“Au bord de l’île escarpée qu’est l’Auvergne, Vichy tient la porte ouverte entre plaine et montagne, en un calme toujours apprécié de calme et de verdure”. Sans remonter aux Romains, sn livre d’or fut inauguré par Madame de Sévigné. Venue soigner ses douleurs articulaires, la Marquise écrivait en 1676 à sa fille, qu’elle s’y était promenée “dans les plus beaux endroits du monde”.

Les activités thérapeutiques de Vichy sont symbolisées ici par les eaux thermales dont la profusion décorative fait face pour qui va assister aux concerts du Grand Casino, aux frondaisons du Parc des Sources, créé en 1812 sur un ordre exprès de l’Empereur Napoléon1er.. Ente les deux se dresse la façade de l’Etablissement Thermal. Son dôme aux briques vernissées et multicolores abrite le grand hall, que décorent des peintures murales représentant des allégories de la Source et du Bain. Il y a donc des siècles que cette station de réputation mondiale s’honore du titre de “Reine des Villes- d’Eaux”, illustré par la couronne qui surmonte partout son nom.

Aujourd’hui modernisée, la ville ne cesse d’étendre le champ de ses activités sportives et culturelles. Les premières sont rappelées en bas du timbre: natation, aviron et voile sur le vaste plan d’eau de l’Allier; golf, tennis, jogging au parc omnisport, non loin de l’hippodrome pour les courses de trot et de galop.

Le Congrès et l’exposition philatéliques disposent avec Vichy d’un cadre idéal et d’un accueil exceptionnel. Cette “grande ville d’été” est sans doute une capitale de la santé, mais aussi du tourisme et des loisirs.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par René Quillivic. Format vertical 22 x 36mm. Vente anticipée à Vichy le 6 juin 1981, générale 8 du même mois. retiré de la vente le 8 janvier 1982.

Source: Feuillet N°587 du catalogue CEF. L’illustration ci dessous est de René Quillivic, grand prix de Rome de gravure ,également graveur du timbre.

Photo: www.phil-ouest.com

Nîmes. (Maison Carrée)

Le berceau de Nîmes, qui a fêté en 1981, ses deux milles ans d’existence est le beau jardin de la fontaine, agrémenté au XVIIIème siècle de bassins et de canaux, de terrasses et d’escaliers les bordant de balustrades qui soulignent l’harmonieux dessin de l’ensemble. La ville doit, en effet, son origine et son nom à cette fontaine, et à son génie tutélaire Nemausus. Sa fondation officielle est attestée en l’an 19 avant Jésus-Christ, lorsque l’empereur Auguste installa ,dans ce site romanisé depuis 100 ans des “vétérans reconvertis dans l’agriculture.”

La jeune cité Colonia Augusta Nemausus, fut bientôt comblée de largesses. Elle était entourée d’une enceinte dont il ne reste que la Tour Magne. L(apogée de la Nîmes antique se situe au IIème siècle, sous les Antonins, dont le plus célèbre fut l’empereur Hadrien, le héros d’un livre de Marguerite Yourcenar. De cette époque date le temple de Diane et les Arènes, qui servent de cadre chaque année à de nombreuses manifestations artistiques; mais le nom de Nîmes reste toujours associé à celui du bâtiment qui est représenté ici, traditionnellement et bizarrement appelé la “Maison Carrée. ” son plan dessine en effet un rectangle de 26 mètres de long et de15 mètres de large, et la construction s’élève à 7 mètres de hauteur, toute en proportions harmonieuses.

Celle-ci et la sobriété de l’ornementation, font de la Maison Carrée, le bijou de l’art romain influencé par la Grèce, et le mieux conservé de nos temples antiques. Il a pourtant subi bien des avatars, liés à notre histoire nationale et à celle de la cité, dès qu’elle eut prise assez d’importance pour exciter les convoitises: ce furent d’abord les Vandales, puis les Sarrazins qui la dévastèrent. Nîmes était devenue possession des Comtes de Toulouse, quand elle fut mêlée à la Croisade des Albigeois, puis prise et annexée par le roi de France. Ses habitants, gagnés par la réforme eurent à souffrir des répressions contre les camisards et surtout de l’application de la révocation de l’Edit de Nantes.

En dépit de ces péripéties et de bien d’autres, les habitants de Nîmes développèrent leurs activités traditionnelles, textile ou alimentation, et plus tard des industries modernes, mécaniques ou vestimentaires, ainsi que le commerce des productions si riches en ces confins de la Provence et du Languedoc, terroirs d’élection pour les vignobles et maintenant le tourisme.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Marie-Noëlle Goffin. Format vertical:21,45 x 36mm. Vante anticipée à Nîmes le 11 avril 1981 et généralisée le 13 du même mois. Retiré de la vente le 2 avril 1982.

Source: feuillet N°578 du catalogue CEF, avec ci dessous l’illustration de Marie-Noëlle Goffin.

Yves Montand

A Paris :

Des milliers des milliers et des milliers d’années
Ne sauraient suffire pour dire
La petite seconde d’éternité
Où tu m’as embrassé
Où je t’ai embrassée
Un matin dans le lumière de l’hiver
Au parc Montsouris
À Paris
À Paris sur la Terre
La Terre qui est un astre

À Paris
Quand un amour fleurit
Ça fait pendant des semaines
Deux cœurs qui se sourient
Tout ça parce qu’ils s’aiment
À Paris

Au printemps
Sur les toits les girouettes
Tournent et font les coquettes
Avec le premier vent
Qui passe indifférent
Nonchalant

Car le vent
Quand il vient à Paris
N’a plus qu’un seul soucis
C’est d’aller musarder
Dans tous les beaux quartiers
De Paris

Le soleil
Qui est son vieux copain
Est aussi de la fête
Et comme deux collégiens
Ils s’en vont en goguette
Dans Paris

Et la main dans la main
Ils vont sans se frapper
Regardant en chemin
Si Paris a changé

Y’a toujours
Des taxis en maraude
Qui vous chargent en fraude
Avant le stationnement
Où y’a encore l’agent
Des taxis

Au café
On voit n’importe qui
Qui boit n’importe quoi
Qui parle avec ses mains
Qu’est là depuis le matin
Au café

Y’a la Seine
A n’importe quelle heure
Elle a ses visiteurs
Qui la regardent dans les yeux
Ce sont ses amoureux
À la Seine

Et y’a ceux
Ceux qui ont fait leur nids
Près du lit de la Seine
Et qui se lavent à midi
Tous les jours de la semaine
Dans la Seine

Et les autres
Ceux qui en ont assez
Parce qu’ils en ont vu de trop
Et qui veulent oublier
Alors y se jettent à l’eau
Mais la Seine

Elle préfère
Voir les jolis bateaux
Se promener sur elle
Et au fil de son eau
Jouer aux caravelles
Sur la Seine

Les ennuis
Y’en a pas qu’à Paris
Y’en a dans le monde entier
Oui mais dans le monde entier
Y’a pas partout Paris
Voilà l’ennui

À Paris
Au quatorze juillet
À la lueur des lampions
On danse sans arrêt
Au son de l’accordéon
Dans les rues

Depuis qu’à Paris
On a pris la Bastille
Dans chaque faubourg
Et à chaque carrefour
Il y a des gars
Et il y a des filles
Qui sur les pavés
Sans arrêt nuit et jour
Font des tours et des tours
A Paris

Chanson ouvrière….

Ha ! Dîtes-moi ma belle
Où en sont les Français ?
Ils sont dans la misère
Juste comme ils étaient (x2)

C’est une fille à l’usine, tôt l’matin ciel levé (x2)
Tôt l’matin ciel levé, à 4h dans sa cuisine
Tôt l’matin ciel levé, elle prépare le café

A huit heures sur sa machine, il lui faut bien surveiller (x2)
Il lui faut bien surveiller, et le fil et la bobine
il lui faut bien surveiller, sans jamais lever le nez

A midi à la cantine, elle s’y retrouve à manger (x2)
Elle s’y retrouve à manger, tout les jours de la semaine
Elle s’y retrouve à manger, avec un garçon ouvrier

Chaque jour mouille ses bottes, à laver les ateliers (x2)
À laver les ateliers, le matin la tête haute
À laver les ateliers, le soir il est fatigué

Et toujours il lui demande, si elle veut l’accompagner (x2)
Si elle veut l’accompagner, pour venir dans sa voiture
Si elle veut l’accompagner, pour aller au bal danser

La fille qui aime la danse, dit : je veux bien y aller (x2)
Dit je veux bien y aller, mais avec ma camarade
Dit je veux bien y aller, samedi soir au bal danser

La musique était si belle, toute la nuit à passer (x2)
Toute la nuit à passer, à danser, à croire, à vivre
Toute la nuit à passer, l’matin il a fallu rentrer

Vers le milieu de la route, le soleil s’était levé
Le soleil s’était levé, le garçon conduisait vite
Le soleil s’était levé, et ses yeux se sont fermés

La voiture a dérapée, tout droit dans un peuplier (x2)
Tout droit dans un peuplier, en contrebas de la route
Tout droit dans un peuplier, l’ matin on les a retrouvés

Vous qui cherchez du travail, vous pouvez vous présenter (x2)
Vous pouvez vous présenter, à midi au grand portail
Vous pouvez vous présenter, garçons et filles sont embauchés

PS: Chanson que je viens de découvrir. Le gars qui la mise en ligne,
ne connait ni le compositeur, ni le parolier….
Et comme j’aime la musique et les paroles, je l’ai mise pour samedi.

Sabine 1981

Par suite de l’augmentation des tarifs postaux à compter du 1er septembre 1981, il fut émis timbres -poste d’usage courant du type Sabine comportant la mention “République Française” en remplacement de l’indication “France.”

C’est nouveaux timbres de 1,40 F(vert), 1 60 F (rouge), 2,30F (bleu-clair) ont été dessinés et gravés en taille-douce par Pierre Gandon et comportent des bandes Phosphorescentes utilisées pour le traitement automatique du tri du courrier.

Timbres dessinés et gravés en taille-douce par Pierre Gandon, d’après le tableau de Jacques- Louis David (1748-1825). Format vertical 15 x 23mm. Vente générale le 1er septembre 1981.

Source: feuillet N°594 du Catalogue CEF. L’illustration ci-dessous est l’œuvre de Pierre Gandon, grand prix de Rome de Gravure et lauréat plusieurs fois du prix du plus beau timbre du monde .

Photo: www.phil-ouest.com.

Aéroport Charles de Gaulle (Roissy en France)

Une réussite de notre temps: telle est l’ambition d’être de l’Aéroport Charles de Gaulle, le plus grand et le plus moderne d’Europe. Inauguré le 8 mars 1974, ses installations qui s’étendent au cœur de la “Vieille-France” sur 3 mille hectares de terre agricoles de la commune de Roissy, ont été essentiellement conçues comme une “machine à prendre l’avion”. Réduire au strict minimum la longueur et la durée du trajet des passagers entre leur voiture et l’avion, a été l’idée directrice des bâtisseurs de ce complexe. Ceci a conduit à la conception d’un corps de bâtiment central cylindrique qui “absorbe” les passager à leur arrivée et les répartit ensuite sur les 7 satellites, où peuvent accoster les plus gros appareils.

A Roissy-en-France, les passagers marcherons 2 fois mois qu’à Orly. Des ascenseurs rapides permettent d’accéder dans les plus cours délais à chacun des 11 niveaux du bâtiment central. Puis , par des tapis roulants souterrains, les voyageurs arrivent au satellite où sont aménagées de vastes salles d’embarquements. Là , des passerelles télescopiques donnent accès aux avions de toutes tailles. Les énormes cargos aériens de 1 000 à 1 200 places de l’avenir pourront même être desservis sur leurs deux flancs à partir de deux satellites. Roissy 1974, dans sa phase 1 pourra recevoir ainsi 40 appareils simultanément, ce qui représente 3 800 000passagers, 15 000 tonnes de fret et 45 000 avions par ans. Dans sa phase final en 1985: 45 000 000 de passagers, 900 000 tonnes de fret et 410 000 avions.

L’œil du passager ne manquera pas d’être frappé par le dépouillement presque austère du bâtiment. Aucune garniture aucun parement. C’est aux variations de nuances et de reliefs des surfaces, qu’est laissé le soin de faire vibrer cette masse de béton brut. L’élégance de la fine colonne du “Cana”, le Centre Aéroportuaire de la Navigation Aérienne, tranche sur l’ensemble. A la partie supérieure de cette tour, la vigie est chargée du contrôle des décollages, des atterrissages et des mouvements au sol. Au pied , la salle d’approche dit ” salle IFR” est équipée d’un matériel électronique très perfectionné pour le guidage radar. Toute la logistique la plus moderne est disponible à Roissy. La dénébulisation qui, au moyen de gaz chauds, provoque la condensation et l’élimination des brouillards. Le déneigement et le “déverglaçage” obtenus par un procédé thermo-cinétique au moyen de réacteur à gaz. Le ravitaillement en carburant par oléoduc.

Aux portes de Paris, facilement accessible par l’Autoroute du Nord, puis ultérieurement par la rocade A 86, une liaison par le chemin de fer, et des navettes régulières d’autocars, tel est le fabuleux destin de ce petit village de Roissy-en-France, au nom si poétique, qui est devenu familier dans toutes les langues de l’univers.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Pierre Forger. Format 36 x 21,45mm. vente anticipée à Paris le 16 mars 1974 et générale le 18 du même mois. Retiré de la vente le 8 septembre 1974.

Source : feuillet N° 265 S du catalogue CEF N° 83/Soie. Illustré par le plan de l’aéroport sur soie ci dessous.

Photo: www.phil-ouest.com

Journée nationale du timbre (1981)

Poursuivant une “thématique épistolaire”, inaugurée l’an dernier, la “Journée du Timbre 1981″ et illustrée par le motif central d’un célèbre tableau de Goya. Le titre qui est souvent donné à cette œuvre “La Lettre d’amour”, ne saurait éclipser une signification plus profonde: en peignant, vers 1812, les deux toiles qui sont au musée de Lille, Goya les intitula “les jeunes” et “Les vieilles”. Sur le timbre, deux créatures décrépites, dignes d’inspirer une scène baroque de Fellini, se regardent dans un miroir. Pour le peintre visionnaire, elles sont déjà, ce que deviendront, à leur tour, “les jeunes” heureuses et insouciantes.

“Ces tableaux , écrit Malraux, se prolongent dans le temps et le mystère, comme s’ils n’étaient que l’empreinte laissée par le surnaturel.” Mais regardons l’œuvre . Sur la “figurine” du timbre, l’ombrelle estompe la mère ou la compagne, indifférente ou agacée, tandis que la jeune beauté se complaît dans la lecture du message, illuminée par un sourire qu’elle adresse peut-être à l’absent, ou qui traduit le bonheur de sentir son propre pouvoir. les personnages se détachent sur une scène de rue: alentour, chacun vit de son côté, les laveuses bavardent, un groupe juvénile musarde: seul, le jeune chien, réclamant sans doute une caresse s’accroche à la robe de sa maitresse.

Peinture de mœurs aristocratiques ou bourgeoises? Goya ne donne pas à ses femmes la distinction des Parisiennes de “L’Enseigne de Gersaint”, ni le maintien des ménagère dans les intérieurs de Chaidin. Peu lui importe le société, il vise les rapports de couleurs, irréductibles à un système. Sachons gré à cet historien de l’art qui nous rappelle que la “beauté picturale n’est pas celle du sujet traité, naturel ou humain, mais celle de la peinture en soi, de la matière et de la manière, celle d’un maître.

Il nous fait remarquer ici la qualité de la lumière. Mise en valeur par l’ombre voisine, elle sculpte le buste, nimbe l’ovale du visage, approfondit le regard. Il souligne la virtuosité des laques qui lissent le premier plan, tandis qu’une pâte crayeuse éclabousse les surprenantes falaises du fond: ce sont là des rencontres qui font parler de la “jubilation” du très grand peintre.
L’Essai sur Goya de Malraux se referme sur une simple phrase:” Ensuite, commence la peinture moderne. De telles œuvres, lues, comme on dit, à plusieurs degrés : sentimental, philosophique, pictural, font pressentir, en définitive, la recherche très proche de la couleur pure.

Timbre dessiné et gravé en taille -douce par Claude Durrens d’après l’œuvre de Goya. Format horizontal 48 x 27mm. Vente anticipée à Paris le 7 mars 1981, vente générale le 9 du même mois et retirer de la vente le 6 novembre 1981.

Source: Feuillet N°570 du Catalogue CEF. Avec si dessous une illustration du portrait de Don Manuel Osorio de Zuniga Par Goya. Réalisée par Claude Durrens.

Et Mercredi je suis en RTT….

Photo: www.phil-ouest.com.

Salon de l’aéronautique et de l’espace…

Ce timbre présente des appareils en plein ciel, dans différentes position de vol: le paysage terrestre forme un réseau fuyant dont les couleurs finissent, à cause de la vitesse deux fois plus élevée que celle du son, et de l’extrême maniabilité des engins en vol et au combat, par créer une interprétation chromatique avec les fuselages.

Le salon constitue une vivante histoire de l’Aviation: d’hier, d’aujourd’hui et de demain, grâce au concours du musée de l’air. Le mirage 2000, réalisé par la société des avions Marcel Dassault-Breguet Aviation, est un mono-réacteur de combat de taille moyenne. il met en œuvre les toutes dernières techniques en matière d’aérodynamique, de structures, de commandes de vol, d’électroniques et d’armement. Propulsé par un réacteur SNECMA M 53, il atteint une vitesse supérieur à Mac 2,22. Sa conception des systèmes lui confèrent, à grande comme à faible vitesse et à haute ou basse altitude, une complète polyvalence, en mission, de défense aérienne, de combat, d’attaque au sol et de reconnaissance.

On comprend dès lors que le Mirage 2000 ait été choisi par le gouvernement français pour équiper la prochaine génération de l’Armée de l’Air : études et réalisation ont été engagées dès sa commande en 1976. (NDRL=Reconnaissons que c’est , de ce fait, faire aussi un appel d’offre à d’autre nations)

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Claude Andreotto. Format horizontal: 36 x 21,45mm. Vente anticipé au Bourget le 6 juin 1981 et vente générale le 8 du même mois. Retiré de la vente le 8 janvier 1982.

Source: Feuillet N°588 du Catalogue CEF. Illustration ci - dessous de Andréotto ,le graveur du timbre…

La jambe de bois

Elle s’appelait Suzanne
Elle avait de beaux yeux
Un profil de sultane
Et de jolies cheveux
Elle était si gentille
Qu’en passant chaque matin
Sans l’vouloir la belle fille
Faisait d’nombreux béguins.
Des jeunes, des vieux
Mais l’plus curieux :
Refrain

Elle avait une jambe en bois
Et pour que ça n’se voit pas
Elle faisait mettre par en d’ssous
Des rondelles en caoutchouc
Elle avait une jambe en bois
Mais comme elle portait des bas
Ceux qui n’l'avaient pas tâtée
Ne s’en seraient jamais douté
Bois… Bois… Elle avait un’ jambe en bois.

Elle était de Nanterre
Et le maire, un matin
La fit nommer rosière
De son gentil pat’lin
Vrai ! disaient ses copines :
Ça nous en bouche un coin
Sa vertu est en Chine
Si ça n’est pas plus loin
C’était pas vrai
Preuve en était…
au Refrain

Au bal après la fête
En rob’ de satin blanc
Ell’ dansa la liquette
C’était vraiment charmant
Pour finir la soirée
Vers minuit moins un quart
Elle fit la chaloupée
La gigue et l’grand écart
Mais sapristi
Là tout l’monde le vit :
au Refrain

Soudain elle chancelle,
On la voit s’affaisser.
J’ai l’mal de mer… dit-elle
Ça commence à presser.
Couché sur la grosse caisse
Dans les bras du piston
Elle mit, la drôlesse,
Au monde un gros garçon
Le pôv’e chéri
Avait sur lui
Dernier refrain

Un’ tout’ petit’ jambe en bois
De la grosseur d’un p’tit doigt
Il avait même par en d’ssous
Deux rondell’s en caoutchouc.
Il avait un’ jambe en bois
Tour le monde en restait coi.
Ceux qui l’n'avaient pas tâtée
Ne s’en s’raient jamais douté
Bois… Bois… Il avait un’ jambe en bois.

Chanson créée par Dranem vers 1908 - Paroles de Plébus et Maubon - Musique d’Émile Spencer

Chanson que j’ai entendu lors de ma prime jeunesse…..

Les rugbymen du FCG prennent le tram à Grenoble
A partir de 14h45, ce jeudi 28 février, vous pourrez rencontrer et discuter avec les joueurs de rugby grenoblois. L’équipe au grand complet prendra place dans un tramway facilement identifiable puisqu’il est aux couleurs du club isérois.

Dans le cadre d’un partenariat entre le FC GRENOBLE RUGBY et la SEMITAG, une rame de tramway entièrement habillée aux couleurs du club circule actuellement sur les lignes du réseau TAG.

L’équipe du FCG au grand complet prendra place dans cette magnifique réalisation et viendra à la rencontre des voyageurs aujourd’hui jeudi 28 février après-midi sur la ligne A.

Au programme : échanges, autographes et signatures du poster du club.

Nous avons pris ce tram, ce matin, Eliane avait mal à un genou…….