Otarie de Forster.
septembre 23rd, 2008
On lui attribue deux sous-espèces : Doriferos et Tasmanicus.
L’otarie de Forster est particulière aux côtes australes de la Nouvelle- Zélande. On la rencontre aussi près de l’île Chatham et sur les plages des petites îles satellites : Campbell, Antipode, Auckland, et Macquarie.
C’est au cours du mois de décembre que les petits naissent, ce qui correspond à la saison estivale de ces terres australes, au climat rigoureux. Le développement des jeunes est lent et la mère allaite le rejeton durant 7 à 8 mois. Chaque mâle possède un harem d’une douzaine de femelles, (avec une moyenne de 6 reproductrices), qu’il surveille constamment. Les colonies restent sur les plages jusqu’en mars, après quoi les populations commencent à se disloquer et à mener une vie pélagique isolée. L’accouplement a lieu avant l’exode annuel, mais la femelle a une gestation prolongée, due à l’implantation retardée de l’ovule ; ce qui fait qu’elle mettra au monde son unique petit, que l’année suivant la conception.
En mer, l’otarie de Forster se nourrit de poissons ; elle fait une consommation importante de girelles, mais lorsqu’elle le peut, elle ne manque pas l’occasion de tuer puis de dévorer quelque manchot assez inconscient ou maladroit pour se laisser capturer. Les crustacés pélagiques entrent également pour une part considérable dans l’ordinaire de cette otarie.
L’otarie de Forster est souvent considérée comme une race géographique de l’otarie de l’Australie. Néanmoins, les populations distinctes, n’ont aucun contact entre elles. Dans les petites îles subantarctiques, l’espèce a été anéantie par les chasseurs pour sa fourrure. Entre 1810 et 1850, l’otarie de Forster a été exterminée sur l’île de Macquarie. La longueur totale d’un adulte va de 1 mètre 80 à 2 mètres 10 pour un poids de 100 à 140 kilos.
Classe : Mammifères ; Ordre : Pinnipèdes ; Famille : Otariidés ; Genre & Espèce : Arctocephalus forsteri.
