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De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Une petite facade…..

octobre 4th, 2008

62 Rue St-Sauveur 27-9-2008

Qui a-t-il derrière une façade ?

Cette maison fut pendant plus de 25 ans, le lieu où vécurent mes parents. Elle ne paye pas de mine, maintenant elle est sûrement vouée à la démolition. C’est une belle maison et bien plus importante que ne le laisse supposer sa façade. La façade n’est bien souvent qu’un leurre. Elle était plus conséquente qu’elle veut bien nous le faire croire.

Tout d’abord son bâti. Faite en pierre avec des murs de 45 cm d’épaisseur, et un liant à la chaux. Assise sur une grande cave voûtée et sol en terre battue. Un rez-de- chaussée de deux grandes pièces, avec dans le couloir et entre ces deux pièces, un escalier qui parvenait à l’étage et éclairé par une grande verrière sur le toit. Derrière le mur de l’escalier, dans l’appartement, existait un petit corridor reliant les deux pièces. Au premier, les deux mêmes pièces qu’en bas, avec bien sûr le même corridor, et une petite pièce sur le couloir (au dessus de la porte de l’immeuble,) et à l’opposé de cette pièce la cuisine. Là aussi, cheminée dans les deux grandes pièces et la cuisine.

L’escalier donnait sur un grand palier, avec en face 3 grands- placards sur toute la hauteur. A main gauche, la porte de la cuisine et à main droite, celle de la petite chambre donnant sur la rue. L’escalier monté encore un étage, ou à gauche comme à droite se trouver un grand grenier. Dans celui de gauche, au dessus de la cuisine se trouvait une ancienne chambre de bonne, dans laquelle, je fis mon antre. Chambre à coucher et à rêvasser. A lire et écouter de la musique, sans entendre les remontrances de la maternelle. Je ne l’occupais que pendant mes fins de semaine quand je fus en internat, et même par la suite, quand j’ai commencé à travailler sur les chantiers. Nous occupions toute cette partie de l’immeuble.

Le couloir donnait sur une cour en petits carreaux de 10 x 10 cm. A gauche la descente de la cave, et en face de cette descente des escaliers qui menait à un autre appartement en étage. (2 pièces & cuisine). Dessous ce logement, le couloir continuait son chemin, avec à gauche 3 remises à bois et charbons. Ce qui laisse supposer qu’il y avait un autre appartement.

Et bien oui. Le couloir donnait de nouveau sur une cour de même style que la première, mais il continuait à courir après la cour. Sur la gauche, en rez- de- chaussée se trouvait la cuisine du troisième appartements, avec 2 grandes pièces qui côtoyaient ce sacré couloir qui faisait le lien entre tous ces appartements. Vous allez sûrement dire, ‘’ mais c’était immense derrière cette ridicule façade ! ‘’ Et bien, attendez la suite.

Ce ‘’chemin’’ menait à un escalier de 4 marches, qui accédait à un jardin de…disons : 64 mètres carrés !!!! Avec un cerisier, un pommier, quelques groseilliers et framboisiers etc. Le tout ceinturé d’un mur de 2 mètres de haut. Le mur du fond était surmonté d’un grand auvent, avec à gauche, un endroit où mon père avait son élevage de lapin. Au mitan, un escalier qui menait au lavoir, pouvant se monter selon le flux de l’eau. A droite, 2 petites cabanes et c’étaient…..les W-C. Les bons vieux trônes en bois, avec couvercle ‘’ad hoc’’ et un grand broc d’eau à côté. Ce n’était encore pas le tout à l’égout, mais le tout au ‘’ Ru ‘’. C’était vraiment un ruisseau de rien du tout, avec au maximum 40 à 50 centimètres d’eau où seuls les vairons y trouvaient leurs aises. Mais pour moi, c’était un lieu que je connaissais très bien, puisque juste en face, ce trouvait l’immense jardin- verger de l’hospice, où il m’arrivait d’aller faire mes achats de fruits et légumes au grand dam de ma mère qui me traitait de tous les noms d’oiseaux (mais en rital, alors je m’en fichais et dans le fond, c’est peut-être la raison qui fait que je suis ainsi. Eh Pourquoi pas !!!). Juste 2 mètres les pieds dans l’eau et 4 marches qui m’y facilitaient l’accès, c’était vraiment tenté le diable …..

Les W-C me direz vous?… Et bien nous faisions avec. Vous savez, à l’époque on trouvait dans le commerce de très beaux et grands seaux hygiéniques. Il fallait juste trouver l’endroit idéal pour les ‘’camoufler ! ‘’, dans l’appartement. Pour les douches ou bains, il y avait les municipaux, mais moi, j’allais me doucher à l’hospice, où je rentrais comme je voulais, car j’y étais très bien connu et même estimé. (Personne n’était au courant de mes escapades, et maintenant il y a prescription !!)

UNE PETITE FACADE DE RIEN DU TOUT, MAIS DERRIERE, TOUT UN UNIVERS.

PS : Je remercie Isabelle Corradini qui a eu la gentillesse de prendre cette ‘’petite façade ‘’ en photo et de me la faire parvenir. Son boulanger, si c’est toujours au même endroit, s’y trouve à 30 mètres maximum.

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