Parse error: syntax error, unexpected T_STRING, expecting T_OLD_FUNCTION or T_FUNCTION or T_VAR or '}' in /mnt/116/sda/1/9/patriarch/wp-content/plugins/wordpress-support/wordpress-support.php(10) : runtime-created function(1) : eval()'d code(1) : eval()'d code on line 1
De l’aurore au crépuscule voir plus … » Blog Archive » De ma boîte à “images” “12″

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De ma boîte à “images” “12″

avril 18th, 2009

Anna-Maria & Walter 1952

Comme les 3 mousquetaires, 20 ans plus tard.

Ma photo est de 1952, fin février, mon premier ‘’convolage ‘’. Ben oui, je sais convolage n’existe pas. Mais je trouve ce mot assez juste, car il veut exactement dire :’’Se hâter vers ‘’ (Convolare). A même pas 21 ans je me croyais déjà un homme. Et ma mère s’est, elle, hâtée de faire marcher sa paire de ciseaux, quelques années plus tard.

Celle de ma sœur est de 49-50. Elle devait avoir 20-21 ans. Je ne peux vous mettre celle de nôtre aînée, puisqu’elle habitait dans le New- Jersey, mariée et maman d’une petite fille.
Avec Anna, je m’entendais très bien, malgré nos presque 3 ans d’écart. Nous avions un peu près les mêmes goûts et le même caractère. Elle connaissait toutes mes fredaines et je connaissais les siennes, jamais nous n’en parlions devant les parents. Cette complicité entre frère et sœur est assez rare.

Nous nous retrouvions souvent dans les mêmes bals, nous aimions danser ensemble, mais toujours, valses ou swings. Je crois vous avoir déjà dit, que je m’étais aménagé la chambre de bonne, qui se trouvait à l’intérieur du grenier ; ce qui me faisait indépendant du reste de la famille…le soir. Dès l’âge de 16 ans, j’aimais danser, mais ma mère, n’était pas d’accord, à ce que l’oisillon prenne son envol, sans son accord. A 17 ans dès ma sortie du pensionnat, j’ai commencé mon apprentissage comme limousinant, et je me carapatais en lousdé, au bal du samedi soir. A cette époque, dans l’agglomération, il y en avait une bonne demi-douzaine. Ma mère, jouait la duègne de ma sœur. Je m’arrangeais pour ne pas aller au même bal.

Mais ce qui devait arriver, arriva ! Sur un coup de tête, elles sont allées à un autre bal, au Faubourg- Pavé. En général, c’est le bal où je finissais la nuit. Pas trop loin de la maison et où je retrouvais pas mal de potes du rugby ou des copains boxeurs. A un moment donné, je suis interpellé en ces termes : ‘’ Quand vas-tu te décider à me faire danser ? ‘’. J’avais ma mère juste derrière moi. Le samedi suivant, elle a fermé la porte du grenier, une demi-heure après, j’avais démonté la serrure et suis parti au bal. A 2 heures du matin, je l’ai retrouvée sur mon lit. Nous avons eu une bonne discussion et elle a compris qu’elle n’arriverait pas à me mater. Je suis par la suite sorti quand je le voulais, surtout le samedi et dimanche soir. En contrepartie je n’ai jamais manqué au travail. A 18 ans, j’ai pris la route des chantiers. Sur les départements limitrophes au début, puis de plus en plus loin.

Plus tard, quand des chantiers m’amenaient dans l’Est, j’allais, les fins de semaine quand je ne descendais pas chez nous, avec ma sœur et Gusti, son homme, à des repas- dansant où nous nous en donnions à cœur- joie, surtout que sa fille cadette Myriam, bonne danseuse, était aussi de la sortie. Anna s’en est allée en 2003 à 75 ans.

Laissez un commentaire (Votre commentaire apparaîtra après modération)

Nom

Courriel (non publié)

Site