Robert Koch 1843-1910
novembre 6th, 2009Robert Koch, né le 11 décembre 1843 à Clausthal, fait ses études de sciences naturelles puis de médecine à Göttingen. Il a pour enseignant Jacob Henle, défenseur depuis 1840 de la théorie microbienne des maladies contagieuses. Il devient médecin adjoint de l’hôpital de Hambourg. IL possède une ouverture d’esprit assez importante puisqu’il s’intéresse aussi à l’archéologie, à l’anthropologie et à la parasitologie.
Il est le premier en 1876 à réussir la culture du bacille du charbon découvert en 1850 par les français Rayer et Davaine. Il développe à cette occasion plusieurs techniques nouvelles de coloration, de mise en culture et d’identification des germes.
En 1880, il prend la tête du laboratoire de bactériologie de Berlin.
En 1882, Il isole le bacille de la tuberculose en mettant au point une méthode de culture in vitro et en reproduisant la maladie chez les animaux avec la souche cultivée, prouvant que le germe est bien responsable de la maladie et invalidant la théorie cellulaire de Virchow. Ce germe lui doit son nom, bacille de Koch. Son nom scientifique est Mycobacterium tuberculosis. Cette découverte entraîne l’utilisation des mesures d’hygiène pour lutter contre la transmission de la maladie. Koch découvre également la tuberculine, extrait du bacille, et son rôle pour le diagnostic de la maladie. Il en fait, à tort, un principe du traitement de la tuberculose.
En 1883, au cours d’une expédition en Égypte, il isole l’agent microbien du choléra (Vibrio cholerae) avec l’aide de Gaffky et de Bernhard Fischer. (En fait, il refaisait une découverte déjà publiée par Filippo Pacini en 1854.) Il prouve, peu après, le rôle de l’eau dans la transmission de la maladie, rôle déjà mis en évidence en 1855 par John Snow.
Il s’intéressera principalement à la maladie du charbon (mouton) à la peste bovine et équine aux intoxications par le plomb. Mais aussi au paludisme, à la piroplasmose et à la maladie du sommeil.
Robert Koch reçoit le Prix Nobel de médecine et de physiologie en 1905 pour ses travaux sur la tuberculose. Il devient membre étranger de la Royal Society le 4 mars 1897.
Fatigué de tous ses travaux, il meurt le 27 mai 1910 d’une crise cardiaque.
Source : Wikipedia.