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De l’aurore au crépuscule voir plus …

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Relations sociales 2

décembre 12th, 2009

Four en fibre de carbone

Ce four est un four de frittage pour pièces en tungstène. Contrairement à sa forme extérieure, il n’est pas rond intérieurement. Le ‘’four’’ proprement dit est rectangulaire. C’est une armature en métal déployé, habillée à l’intérieur en carbone, soit en fibre soit en compressé. Aucun brin de ferraille ne doit s’y trouver. Donc les 5 ou 6 couches de fibre sont assemblées avec du fil de carbone, il faut jouer les petites mains.

Les résistances électriques sont en graphite. Très fragile comme matériel, ça demande du doigtée pour les monter. Vous avez les barres carrées de support du haut et du bas et entre les deux, les ronds à emboîter dans les trous déjà percés. Les clavettes sont aussi en graphite. Un four minutieux à faire, et à la fin de la journée, vous ressemblez plus à un ramoneur qu’à un gratte -papier. Les charges y sont déposées sur des supports aussi en graphite, par le chariot ci devant.

Deux fours identiques sont dans une usine de Grenoble, à 10 minutes de chez nous, où je bossais, à peu- près, 3 à 4 mois par an, en plusieurs périodes. Tout ça pour en venir au sujet de dimanche dernier, les relations sociales. Quand j’étais sur Grenoble, j’avais un accord avec mon boss, je faisais 45 heures par semaine et en plus de mes heures, je touchais un demi- déplacement sur 6 jours. C’est-à-dire le samedi compris, alors que je ne travaille pas ce jour là. Et puis, un jour, le contremaître me demande de venir travailler de temps en temps, le samedi matin de 5 heures à 12 heures. Pour moi, c’était perdre mon déplacement, à ne rien faire, du samedi. Je téléphone donc à mon boss, pour lui demander de toucher 7 demi- déplacements et non 6 ces semaines là. ‘’ Vous êtes un sacré maquignon, me sort-il !’’- ‘’je suis à bonne école avec vous. Et puis, je connais le taux de facturation de mes heures‘’- ‘’ Bon d’accord, facturez les 7 déplacements sur vos fiches de pointage.’’

Nous avions une jeune secrétaire qui faisait nos payes, et parfois, il me manquait ceci ou cela (souvent des déplacements ou des heures de trajet.) La première fois que je les ai réclamé, elle s’est rendue chez le mammouth et m’a fait le rappel sans rien dire. A chaque fois que ça arrivait, elle casquait. Et puis un jour, elle est tombée malade, un cancer. Sa remplaçante, oui celle que je ne pouvais guère ‘’blairer’’ faisait des difficultés et à chaque fois, c’était la foire d’empoigne. Alors le boss prit une décision héroïque : ‘’ Ecoutez, tous les deux mois, vous m’envoyez chez moi et pas au bureau, le détail de ce qui vous manque à vos payes et je viendrai vous le verser chez vous. ‘’ Alors tous les deux mois, je lui envoyais la note et il venait me régler après m’avoir téléphoner. La première fois, chez moi, et par la suite, au parking en bas de l’immeuble. Avec sa BMW, les flics auraient pu nous prendre pour des dealers. La fois qu’il est venu chez nous, Eliane m’a dit : ‘’ il est fou de se déplacer avec tant de fric sur lui. ’’ (Elle a vu son porte- feuilles, bien garni !) En contrepartie, je lui rapportais des fiches de restaurants ou d’essences qu’il incorporait dans ses notes de frais. (Je peux le marquer, il est décédé.)

Quand nous avons pris chez nous le père à Eliane, il y avait bien 3 ans que je ne travaillais plus. Je lui ai téléphoné pour avoir une camionnette “trafic” de la boite, afin aller à Vitry -le- François, pour ramener la chambre en chêne du beau père, sa télé et autres bricoles. ‘’ Pas de problème, mais voyez avec un gars de la boite pour faire le chauffeur, à cause des assurances ‘’. J’ai demandé à Jean-Paul, mon dernier ‘’chauffeur de service’’ qui a accepté de suite. Le samedi : lui, un de mes gendres et Eliane sont montés à Vitry et le soir, Jean-Paul et mon gendre était de retour. Le fiston est aussi venu et quand mon beau-père est arrivé le lendemain, par le train avec Eliane, sa chambre était installée, avec même la télé. (Plus de 20 mètres de câble à tirer.)

Déjà en décembre 1989, alors que j’étais déjà arrêté depuis 14 mois, j’avais fait appel à lui, pour aller chercher nôtre chien Ennot, à Sauxillanges 63490, Puy de Dôme, avec un break de la boite et toujours Jean-Paul comme chauffeur.

Ce four, j’y suis retourné, alors que j’étais en retraite, pour montrer à Jean-Paul comment le démonter et le refaire. C’est le boss qui lui avait dit de passer me prendre.

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