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De l’aurore au crépuscule voir plus …

Jean Monnet.

janvier 26th, 2010

Jean Monnet

Jean Omer Marie Gabriel Monnet (1888-1979) est un homme d’État français, artisan de la victoire des alliés durant la Seconde Guerre mondiale, père de la planification à la française et un des fondateurs de l’Union européenne. Il est considéré comme l’un des Pères de l’Europe.

Biographie

Jean Monnet est né le 9 novembre 1888 à Cognac et mort le 16 mars 1979 à Bazoches-sur-Guyonne (Yvelines). Il est issu d’une famille de négociants en cognac et a débuté sa carrière dans l’entreprise familiale. Sa formation est essentiellement due aux conversations qu’il écoutait, dès l’enfance, à la table familiale, entre son père et ses clients étrangers, sur le commerce du cognac, un des premiers secteurs français très mondialisés. Il interrompt ses études avant son premier bac à 16 ans (il a un an d’avance mais n’aime pas l’école) pour travailler dans l’entreprise paternelle puis à 18 ans s’installe à Londres, dans un premier temps, puis voyage plusieurs fois en Amérique du Nord, toujours pour l’entreprise familiale. Jean Monnet en tirera une parfaite maîtrise de l’anglais, chose rare à l’époque pour un Français et une profonde connaissance de la mentalité anglo-saxonne, ce qui lui permettra d’obtenir immédiatement leur confiance : il restera toujours Mister Jean Monnet of Cognac.

La Première Guerre mondiale

En 1914, après la bataille de la Marne – il a été réformé – à peine âgé de 26 ans, fort de son expérience d’affréteur maritime, il obtient un entretien avec le président du Conseil, René Viviani, replié à Bordeaux : il lui décrit le gâchis que représente l’utilisation désordonnée des flottes marchandes française et anglaise et lui explique la nécessité de créer un pool maritime franco-anglais pour optimiser les transports de vivres, munitions et matières premières.

Dans ce but là, il devient haut-fonctionnaire inter-allié en 1916, pendant toute la durée restante de la Première Guerre mondiale et responsable de la coordination des ressources alliées. Il est confirmé dans ses fonctions par Clemenceau. En 1919, il travaille à la création de la Société des Nations, et est nommé numéro 2 de l’organisation. Il effectue des missions en Silésie, en Autriche, en Pologne et en Roumanie. En 1920, il est appelé au poste de secrétaire général adjoint de la nouvelle organisation internationale.

Démissionnaire en décembre 1923, pour rejoindre quelque temps l’entreprise de son père, Jean Monnet s’engage dans une carrière d’homme d’affaires et de financier international et travaille en France, aux États-Unis. Entre 1924 et 1928 se situe la période la plus sombre de sa vie, de par la prohibition, période où il dut côtoyer le pègre US.

La Seconde Guerre mondiale

Rentré en France, en 1938, il préside, dès décembre 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, le comité de coordination visant à mettre en commun depuis Londres, les capacités de production de la France et du Royaume-Uni en vue de préparer et de coordonner l’effort d’armement.

Lorsque Hitler lance son offensive le 10 mai 1940, et avant la capitulation française, il arrive à convaincre Churchill, dans une note intitulée Anglo-French unity, de l’intérêt d’une fusion immédiate de la France et du Royaume-Uni avec un seul Parlement et une seule armée, pour être plus forts face à l’Allemagne. Le général de Gaulle est chargé de faire signer le traité à Paul Reynaud, le Président du Conseil. Le dimanche 16 juin, de Gaulle, en mission à Londres, dicte lui-même au téléphone le texte de la note à Paul Reynaud. Le même jour, il arrive à Bordeaux, apprend que Paul Reynaud est démis de ses fonctions le soir même, et que Philippe Pétain est devenu Président du Conseil. Le 17 juin au soir, Jean Monnet reçoit à son domicile londonien le général de Gaulle, qui prépare son appel radiodiffusé du lendemain. Jean Monnet coopère momentanément avec lui pour tenter de maintenir le gouvernement de la France aux côtés des Alliés. Néanmoins, il refuse de s’associer à lui pour le lancement de la France libre.

En août 1940, Jean Monnet est envoyé aux États-Unis par le gouvernement britannique, pour négocier l’achat de fournitures de guerre. Les États-Unis étaient isolationnistes, mais il réussit à persuader le président Roosevelt de relancer l’industrie de guerre américaine, afin de pouvoir contre-attaquer très vite et très fort le moment venu. C’est la mise en place du « Victory program ». Jusqu’en 1945, il s’emploiera à coordonner l’effort de guerre entre le Royaume-Uni et les États-Unis. Dès 1942, il était prévu de construire 60 000 avions, 45 000 chars d’assaut et huit millions de tonnes de navires de guerre. Jean Monnet résumera cette politique par une phrase célèbre : « Il vaut mieux 10 000 chars de trop qu’un seul de moins (que nécessaire) ». John Keynes a dit de lui qu’il avait abrégé la guerre d’un an.

En 1943 à Alger, il devient successivement membre du Commandement civil et militaire de Giraud, qu’il exhorte à abandonner la législation de Vichy, puis membre du Comité français de la Libération nationale institué pour unifier l’effort de guerre des autorités françaises de Londres et d’Alger. En 1944, il est chargé d’évaluer les besoins qu’aura la France après la libération, et négocie auprès du gouvernement américain, les premiers prêts et les premiers accords de crédit. Mais cependant il n’a aucune responsabilité dans le lancement du plan Marshall.

Le plan de reconstruction [

Pour lui, l’économie de guerre était planifiée, et il est naturel que l’économie de la reconstruction le soit aussi, il est le père de la planification à la française. Le travail de ses services consiste à étudier la situation, à mettre en évidence les priorités, à évaluer les volumes de production souhaitables, à lancer les discussions sur les moyens de les mettre en œuvre, et surtout à lancer la reconstruction et la modernisation de l’appareil de production.

En janvier 1947, après de longs entretiens avec près d’un millier de personnes (patrons, syndicalistes et fonctionnaires), secrets et en tête-à-tête, pour éviter le formalisme et le lobbyisme, un plan est présenté au gouvernement de Léon Blum. Ce plan est l’affaire de tous et est soutenu par tous les syndicats ouvriers (CGT, CFTC), les syndicats agricoles et le CNPF.

Source : Wikipédia ;

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