Les Moulins…….
juin 29th, 2010Les moulins .
Moulins à vent :
Le moulin à vent classique est constitué d’une tour surmontée d’un toit orientable dans le sens du vent, qui supporte les ailes fixées à un axe horizontal ; c’est le moulin-tour.
Parfois, c’est tout le corps du moulin, construit en bois, qui s’oriente selon le vent: c’est le moulin sur pivot aussi appelé “chandelier” dans certaines régions de France, ce pivot est suspendu par les liens qui l’entourent, eux-mêmes fixés sur un socle en bois, la croisée.
Un troisième type de moulin, le moulin cavier, est intermédiaire ; dans ce cas, seul tourne un corps mobile supportant les ailes et le système d’engrenage, cette « hucherolle » étant posée sur une tour plus basse.
Les ailes, le plus souvent au nombre de quatre, sont généralement faites d’une armature en bois supportant une toile tendue. Elles peuvent être symétriques, ou asymétriques quand les lattes qui supportent la toile sont fixées du côté gauche de l’axe de l’aile. Les formes et les matériaux utilisés sont très variables d’une région à l’autre.
La transmission du mouvement à l’axe vertical des meules se fait par un engrenage constitué du « rouet », roue solidaire de l’axe des ailes munie de dents en bois dur, ailes qui engrènent sur la « lanterne » à fuseaux solidaire de l’axe vertical.
L’orientation du moulin se faisait en actionnant le timon, dit aussi la queue du moulin, à l’aide d’un cabestan.
Moulins à Aubes.
Le moulin a évolué considérablement durant le Moyen Âge. En effet, dès le Haut Moyen Âge et très nettement à partir du XIIe siècle, on assiste en Europe à une multiplication des moulins à eau. Ces derniers sont utilisés à des fonctions de plus en plus diversifiées et la variété des aménagements hydrauliques qui leur sont associés ne cesse de croître. En majorité destinés aux blés, ils sont équipés de roues horizontales, plus couramment verticales (recevant l’eau au-dessous ou au-dessus). Ces derniers, les plus puissants, sont aussi les plus coûteux du fait de l’engrenage dont ils sont pourvus. Tous sont installés sur la berge d’un bief ou d’un cours d’eau, ou encore sur une embarcation (moulin à nef). Les meules actionnées par la force hydraulique peuvent moudre le blé mais aussi écraser les graines d’œillette, les plantes tinctoriales, broyer le minerai. Certains, surtout en montagne, reçoivent l’eau par l’intermédiaire d’une conduite forcée. L’eau est détournée en amont dans une conduite qui après avoir actionné la roue à aube, retourne à la rivière en aval. Souvent, la roue à aube se trouve sous la bâtisse comprenant la grande salle à meules, et aussi le corps de logis.
À la fin du XIe siècle, plus largement au XIIe siècle, l’usage de plus en plus courant de l’arbre à cames qui transforme le mouvement rotatif en alternatif aboutit à la diffusion des moulins industriels qui pilent et martèlent : moulins à foulon, à tan, à fer, puis au cours du XIIIe siècle, à papier. Sur les côtes anglaises et des Pays-Bas au Portugal, les moulins à marée sont fréquents à partir du XIIe siècle. Dans le même temps, la force du vent est maîtrisée pour moudre des céréales dans les moulins sur pivot puis dans des moulins-tours. Pour certaines activités, l’usage du moulin à sang (énergie humaine et animale) domine encore à la fin du Moyen Âge : c’est le cas pour le broyage des olives.
Ce feuillet m’a été envoyé par Midolu, en pensant aussi à la ‘’pasionaria’’ des moulins à vent….nommée Quichottine !! http://quichottine.over-blog.com/
PS: je trouve le feuillet très beau, mais quelle hérésie d’y mettre un code barre. Un vrai collectionneur ne le mettra pas dans sa collection. Un signe que la poste, elle aussi perd ses marques. J’avais donc bien raison d’arrêter mon abonnement au service philatélie de la poste quand le ”F” de RF a été supprimer !!