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Cathédrale Notre-Dame (Luxembourg)

février 9th, 2011

Cathédrale Notre-Dame Luxembourg

Cathédrale Notre-Dame du Luxembourg.

L’histoire de la cathédrale est liée à celle de la Compagnie de Jésus. En 1594, des Jésuites s’installent à Luxembourg, ville qui faisait alors partie des Pays-Bas espagnols. Ils y ouvrent un collège en 1603. Le développement rapide d’activités pastorales et spirituelles dans la ville conduisent à la décision de construire une grande église, qui sera également celle du collège y attenant. Les plans sont dressés par le frère jésuite Jean Du Blocq. Le 7 mai 1613, François Aldenard, recteur du collège, en pose la première pierre. Les travaux durent huit ans.

Le 17 octobre 1621, l’église est solennellement consacrée par l’évêque de Trèves, Georg von Heiffenstein, et dédiée à l’Immaculée Conception. De nombreux parachèvements et aménagements ont encore lieu dans des années - et même décennies - qui suivent, surtout en ce qui concerne le mobilier (confessionnaux) et la décoration intérieure.

En 1773, la Compagnie de Jésus est supprimée par le pape Clément XIV. Leur église à Luxembourg devient, en 1778, une église paroissiale, sous le nom de Saint-Nicolas-et-Sainte-Thérèse. En 1794, l’église accueille la statue miraculeuse de Notre-Dame, Consolatrice des Affligés (voir ci-dessous), qui se trouvait auparavant dans une chapelle hors de l’enceinte de la ville.

En 1801, l’église change à nouveau de nom: elle est cette fois dédiée à saint Pierre, avant de retrouver sa dédicace à la Vierge Marie en 1848.

Après la Crise luxembourgeoise de 1867 l’état ‘neutre et indépendant’ du Grand-Duché est créé. Il s’ensuit que le diocèse de Luxembourg est érigé (27 septembre 1870), et l’église de l’ancien collège jésuite en devient la cathédrale. Un siècle plus tard, en 1988, Luxembourg devient un archidiocèse.

Au XXe siècle, un agrandissement de la cathédrale fut décidé et l’architecte Hubert Schumacher fut chargé de sa réalisation. Les travaux commencèrent le 12 mai 1935 et se poursuivirent jusqu’en 1938. Le chœur fut réaménagé en 1962–1963, suite à quoi la cathédrale fut de nouveau consacrée le 8 décembre 1963, jour de la fête de l’Immaculée Conception.

La crypte qui fait partie de l’agrandissement de la cathédrale au XXe siècle est dédiée à saint Pierre. Elle fait fonction de nécropole de la famille grand-ducale et contient les tombeaux des évêques de Luxembourg.

C’est dans cette crypte que Jean l’Aveugle, roi de Bohême et comte de Luxembourg a trouvé son dernier repos. Ce chevalier infatigable que l’on retrouve un peu partout en Europe, qu’il s’agisse de son comté natal ou du royaume de Bohême, de l’Allemagne où il fut le lieutenant de son père ou en Italie du Nord, à la cour et sur les champs de bataille des rois de France ou auprès des papes à Avignon ou encore en Lituanie lors des croisades de l’ordre teutonique, était le fils de l’empereur Henri VII et père de Charles IV. Il trouva la mort en 1346 au champ de bataille de Crécy au service du roi de France, dans une des premières campagnes de la guerre de Cent Ans.

Parmi les œuvres présentes dans la cathédrale, on peut retenir :les grandes verrières du chœur créées par Louis Barillet de Parisles verrières de la tribune grand-ducale de Josef Oberberger de Munich et représentant des personnages de la maison comtale médiévale.

Les vitraux d’Émile Probst, représentant des scènes bibliques (épisode de Tobie dans le tympan de la porte de la cour intérieure, délivrance de saint Pierre dans le tympan de la chapelle du Sacré-Cœur) ou des saints jésuites (Pierre Canisius, Robert Bellarmin, François Xavier, Ignace de Loyola, Jean Berchmans, et autres jésuites bien connus au Luxembourg, Alexandre Wiltheim, Jacques Brocquart, etc.)

Vitraux des années 1848-1860 en provenance des ateliers Maréchal de Metz et représentant des scènes de la vie de la Vierge

Les verrières abstraites de 1966 situées à la tribune d’orgue sont de Jacques Le Chevallier, à l’inspiration des verrières de Notre-Dame de Paris qu’il a réalisées un an auparavant.

Jubé ( ce qui sépare le coeur de la nef, il fut remplacé par la chaire à prêcher au XVIIème siècle) décoré par des plastiques en albâtre (Renaissance tardive)

Un tableau, L’Adoration des rois mages, de Jacques Nicolaï, de l’école de Rubens

Peintures murales de Friedrich Stummel de Kevelaer (1897)

les deux buffets d’orgue :
o orgue symphonique de Haupt (1938)
o orgue classique de Westenfelder (1995)

Source: Wikipédia.

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