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Voiturier de marée….

mars 2nd, 2011

Voiturier de marée

Voiturier de marée (Port de Boulogne)

Le progrès technique a fait disparaître quantité de métiers qui n’existent plus qu’à l’état de vestiges dans nos mémoires. Il en est ainsi des chasse-marée, dont les activités furent mises au ban de la société de production et de consommation, victimes du froid artificiel et du chemin de fer.
Qui étaient les chasse-marée ? Des marchands transporteurs, appelés aussi voituriers de la marée, qui apportaient du littoral de Normandie et de Picardie le poissons frais à Paris et dans l’intérieur du Pays. Si le commerce inter-régional du poisson est pratiqué dès le haut moyen-âge et se développe au fur et à mesure de la Christianisation du pays (le nombre de jours de jeûne imposés par la religion était considérables), le métier de chasse-marée ne se fixe qu’au XIIIème siècle, quand St Louis édicte en 1254 une ordonnance réglementant la profession. Le souci de protéger la santé publique exigeait un contrôle sévère de la qualité du poisson qui devait avoir conservé sa fraicheur à son arrivée à Paris. Toute marchandise jugée “indigne d’entrer en créature humaine” était immédiatement détruite.

Les voituriers transportaient leur charge à vive allure , grâce au relais de marée qu’ils avaient installé sur les routes et qui ne doivent pas être confondus avec les relais de poste. Les chasse- marée voyageaient de nuit la nuit afin de livrer le poisson à Paris ou ailleurs aux premières lueurs de l’aube. Ils se déplaçaient en convois de plusieurs voitures. Comme les courriers de la poste, les chasse-marée pouvaient chevaucher une quinzaine d’heures d’affilée. De solides juments boulonnaises tiraient leurs lourds fourgons. Au XIXème siècle, les mareyeuses franchissent les 240 kilomètres qui séparant Boulogne de Paris en moins de 16 heures.

La vitesse du transport, l’utilisation de relais ont installé un mythe, celui du chasse -marée transportant la correspondance. Si, au XVIème siècle, les chasse-marée ont pu à l’occasion acheminer des dépêches diplomatiques à destination de l’Angleterre, ils n’ont jamais assuré le transport régulier des lettres. C’eût été une contravention au monopole postal. En revanche, il leurs était permis de conduire des voyageurs et de convoyer valeurs et marchandises. Le timbre -poste émis ce jour, nous affranchit des idées fausses.

Source: Collection philatélique de la Poste.

PS: timbre dessiné et gravé en taille-douce par Pierre Forget. Format horizontal 22 x 36. Vente anticipée à Boulogne sur Mer le 26 septembre 1997 et générale le 29 du même mois.

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