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De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Truelle d’Or.

juillet 9th, 2006


Truelle d’Or., originally uploaded by patriarch38.

Ce n’est qu’un leurre, ou……

Eh oui ! Ceci n’est qu’un leurre ou une douce plaisanterie !!!

Il est de coutume, lorsqu’un compagnon s’en va en retraite de lui faire le «cadeau d’adieu ». Pour ce faire, une participation financière est demandée aux compagnons et le « bourgeois » y ajoute son obole.

Quand cette heure a sonné pour moi, avec une avance de 2 ans, (abestose), j’ai fait savoir au secrétariat de la société, que je ne voulais pas de « cadeau d’adieu ». Pour une simple raison, cette coutume oblige, indirectement, chacun a donné, même s’il n’y avait aucune amitié ou même estime pour le récipiendaire. Et comme, j’ai toujours eu l’habitude de dire en face ce que je pensais, il était normal que certains ne me portassent pas dans leur cœur. Alors, autant leurs éviter ce déplaisir. (Et par égoïsme aussi, car je me voyais mal, leur témoigner mes remerciements…sincères !)

Et puis, recevoir une canne à pêche ou un transat, était recevoir en prime, des «instruments» que je n’avaient jamais utilisé jusque là. Et en plus, me mettre avant l’heure, quelques années de plus sur le râble. Quand les compagnons, avec qui j’avais le plus l’habitude de travailler, le surent, (du moins certains), ils décidèrent de me faire comme cadeau, l’outil avec lequel je travaillais le plus, et que j’avais surnommer « la truelle d’or ».

Lors d’un chantier à Béthune, ils se mirent d’accord avec un mécano de l’usine. Il est venu me demander, si je n’avais pas une truelle à lui donner, car il était en train d’arranger la maison où il habitait sur un ancien coron. Je lui fis cadeau de cette truelle, que je n’utilisais pas, car le fer embouti dans le manche, n’avait pas de « col de cygne », ce qui me blessait l’index à la jointure de la première et deuxième phalange. Vous avez devant les yeux, ce qu’il en fit. Elle me fut remise à la fin du chantier, lors d’une soirée de franche rigolade.

Ma fille, qui travaille pour un journal, me fit le « fax-simile » pour la justifier. D’ailleurs on peut voir que les années sous la truelle et ceux de ce « papier » ne sont pas similaires. L’un de 1987-1988 ; et l’autre de : 1988-1989.

J’ai gardé l’un et l’autre, tout simplement pour ne jamais oublier ce que fut ce métier et ce qu’il m’a apporté. Beaucoup plus que je n’aurait pu imaginer qu’un métier puisse offrir. Des joies, des peines, des pays et leurs coutumes, ainsi que les gens qui y habitent ; et le meilleur….la connaissance de soi même.

Alors leurre, tromperie, ou joyeuse bouffonnerie ? A vous de juger .:wink:

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