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De l’aurore au crépuscule voir plus …

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Santons de Provence.

mai 14th, 2011

Le Berger

Le Berger. (Santons de Provence).
Couvert de son épaisse houppelande, le berger vient porter devant la crèche son offrande, un agneau.

Les Origines du “Santoun”

La légende fait remonter à st Françoise d’Assise, la tradition de la crèche de Noël. Le 1er, il aurait obtenu du Pape l’autorisation de représenter la nativité, la nuit de Noël 1223, avec des personnages et des animaux vivants. Et comme la mère du premier des Franciscains était, dit toujours la légende, originaire de Tarascon, les Provençaux seraient donc associés aux lointaines origines de cette cérémonie Chrétienne. Laquelle allait donner naissance, des siècles plus tard, à une tradition non moins vivace: les santons, ces figurines d’argiles qui se confondent désormais avec l’identité provençale.

De nos jours, on associe spontanément les santons aux personnages traditionnels de la vie provençale: le ravi, le tambourinaire, la poissonnière, le meunier….. ces anonymes qui accèdent, avec le timbre, au statut de personnages célèbres. Mais c’est bien dans la crèches chrétienne que la société bigarrée des santons puise ses origines.

Le mot “santon” du reste, provient du provençal “Sant (Saint)” complété du diminutif “oun”, c’est à dire “petit saint”. On nomme ainsi en Provence, à partir du XVIII siècle, de petites statuettes de bois ou de plâtre représentant une effigie sacrée. Les enfants les utilisent pour peupler leur “capelo”: petite chapelle personnelle. La crèche que nous connaissons aujourd’hui n’est pas encore entrée dans les foyers. Elle est cantonnée aux lieux consacrés. Et elle n’est pas toujours bien considérée par le clergé, qui craint parfois le développement d’un culte quelque peu idolâtre. Juste avant la Révolution, dans son “Tableau Historique de Marseille”, l’abbé Bonnet parle à propos des crèches de “drôleries” que l’on trouve “à Marseille sur des autels des églises paroissiales et autres..”. L’abbé affirme ensuite: “on doit laisser cet amusement aux enfants qui jouent à la chapelle”.

Il semble que le santon de Provence tire l’une de ses spécialités, sa très petite taille, de l’usage qu’en faisaient initialement les enfants. Personnage sacré à l’origine, il est sous l’Ancien régime une sorte de cousin en réduction des “Santibelli” (Beaux Saints), ces statuettes en plâtre fabriquées en Italie, naïvement et richement décorées, que les puristes du “santonisme” tiendront plus tard pour un symbole de mauvais goût.

Source: collection philatélique de la Poste.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Marie-Noëlle Goffin. Vente anticipée le 25 Novembre 1995 à Marseille et Sceaux. Vente généralisée le 27 du même mois.

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