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Le Meunier…Santon de Provence

mai 20th, 2011

Le meunier

Le Meunier. ( Santons de Provence).
Qu’il soit à pieds ou jugé sur son âne le meunier porte toujours un sac de farine sur l’épaule.

Des chapelles enfantines aux crèches familiales.
Sous la Révolution, les crèches ont disparues avec la fermeture des églises. Elle réapparaissent à Marseille à partir de 1803. Entre-temps, l’interdiction de la messe de minuit semble avoir incité des fidèles à dresser chez eux de petites crèches domestiques, devant lesquelles ils prient la nuit de Noël.

Ainsi la chapelle enfantine de Provence se serait-elle muée en crèche familiale. Celle-ci devient vite une tradition populaire dans les foyers provençaux, au point de donner lieu, à Marseille, à une “Foire de Noël” qui allait prendre plus tard le nom de “Foire aux Santons”. En témoigne le registre le registre de correspondance du maire de la ville, en date du 3 décembre 1806. “Autorisé le directeur de la régie des emplacements publics à donner pendant 1 mois et 1/2, jusque au 15 janvier, la permission d’occuper des places sur le grand Cours entre les bancs, pour y vendre des crèches, sucreries et autres menus objets, pour amuser les enfants.”

Au siècle dernier se développent aussi en Provence les crèches publiques, installées en dehors des églises. Traditionnelles puis parlantes (comme celle de Victor Benoît, conservée au musée du Vieil-Aix). Animées par des automates ou des marionnettes, dotées de décors de plus en plus travaillés, les crèches publiques deviennent spectacles et attirent un large public. On chante devant certaines des chants de Noël, mais on vient aussi s’amuser des saynètes construites autour des personnages en mouvement. Sous la houlette d’entrepreneurs laïcs, les thèmes de Noël se mêlent à ceux de la vie populaires, le chasseur, le pêcheur rejoignent les bergères agenouillées devant l’étable, la faconde provençale enrichit lla tradition chrétienne.

Un chroniqueur marseillais de 1831 décrit ce mélange de sacré et de profane dans lequel allaient s’épanouir les Santons. “On voyait Bethléem, village situé à cent lieues de la méditerranée et doté d’un port magnifique, avec un phare, forteresse et vaisseaux de ligne qui bombardaient la place; puis des paysans, des laboureurs, des bohémiens, des bergères, costumés à la manière des provençaux, allaient offrir au Nouveau -Né: des layettes, des langes des vêtements confectionnés au goût du jour….”……. A suivre.

Source: Collection philatélique de la poste.

Timbre dessiné et gravé en taille douce par Marie-Noëlle Goffin. Ventes anticipée à Marseille et Sceaux le 25 Novembre 1995 et vente générale le 27 du même mois.

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