Fête des mères.
mai 29th, 2011A nos Mères.
Heureux qui, tout enfant, dans cette vie amère,
A connu le sourire et l’amour d’une mère.
Le lait de la tendresse humaine a pénétré
Ce cœur, où à jamais, goutte à goutte est entré
La culte et le respect attendri de la femme.
C’est aux mères que l’on doit le meilleur de son âme.
Heureux, et d’un bonheur plus rare et plus entier,
L’homme qui peut asseoir sa mère à son foyer
Et lui rendre les soins, qu’enfant, il reçut d’elle!
Oh que son sort est doux et que sa part est belle.
Il peut guider ses pas, que l’âge, en sa rigueur,
A rendus chancelants, la serres sur son cœur,
Caresser, sur son front où passait un nuage,
Les cheveux que la vie a blanchis avant l’âge,
Et lui cacher, hélas, sous un air de gaîté,
Combien tout ce bonheur si grand est limité….
Enfin, changeant de rôle et fils aimant sans cesse,
Jusqu’à son dernier jour, l’entourer de tendresse.
Car lorsque sur leurs fronts s’en viennent des cheveux blancs,
Nos mères, à leur tour, deviennent nos enfants.
Jean-Edouard Michel
Ce poème était ainsi annoté:
“Voici le mauve du regret,
Suivit d’une fleurette verte,
Puisque l’on doit laisser, en secret
A l’espoir, une porte ouverte.”
<< M>>
Photo prise en 1929 en Italie.
Mes deux sœurs et maman. Je suis venu 2 ans plus tard.
Toutes trois sont ensembles maintenant.