Parc de la Vanoise.
juin 12th, 2011Parc de la Vanoise. (Savoie)
Si les Alpes offrent plusieurs lieux privilégiés de protections de la nature, la Savoie est le département qui, le premier, a émis, le désir de constituer une réserve de bouquetins à la frontière de l’Italie. Contigu sur quelques kilomètres, le parc italien “Gran Paradiso” avait protégé le caprin, ex victime des chasseurs, et cette sauvegarde s’était traduite par le déplacement de compagnies de bouquetins du versant italien au versant français, pour ces animaux libres de toutes contraintes frontalières. mais pour réaliser un tel projet, une loi est indispensable, loi relative aux parcs nationaux qui sera promulguée en 1960, entrainant le décret du 6 juillet 1963, lequel classe en parc national, environ 53 000 hectares et une zone périphérique de 145 000 hectares.
Le parc national de Vanoise venait de naître.
Et si s’explique la présence du bouquetin sur l’écusson de la Vanoise, ce dernier ne réside pas en maître, mais en copropriétaire avec des hardes de chamois pouvant aller jusqu’à 90 têtes. Marmotte, hermine, lièvre variable (d’une parfaite homochromie avec son milieu),fouine, martre ou blaireau, musaraigne et campagnol vivent en harmonie sur les massifs montagneux qui abritent une avifaune de plus de 125 espèces, tant migratrices que sédentaires. Parmi les plus notables, on trouve le lagopède des Alpes, le tétras lyre, l’aigle royal et le grand duc.
Région géographique complexe, d’une altitude qui varie de 1250 à 3855 mètres et compte plus de 100 sommets dépassant 3000 mètres, le massif de la Vanoise offre une richesse floristique peu commune d’un millier d’espèces, parmi lesquelles on peut citer! la clématite, l’azalée, l’ancolie, le célèbre edelweiss, et bien sûr cette fleur à la corolle d’un bleu profond qui symbolise la haute montagne :la gentiane, appelée “culotte de gendarme” dans les Alpes.
Le parc de la Vanoise n’est pas uniquement voué à la protection et à la recherche scientifique, il se veut musée vivant aux préoccupations culturelles et éducatives. La connaissance de la nature s’y fait à travers plusieurs centaines de kilomètres de sentiers balisés, auprès des guides au contact desquels on apprend la montagne vivante à la beauté inaltérée.
Timbre: dessiné par Guy Coda, mis en page par Odette Baillais et imprimé en héliogravure. Format horizontal: 26 x 36,85 mm
Vente anticipée à Planay (Savoie) le 20 avril 1996 et vente générale le 22 du même mois.
Source: Collection philatélique de la poste…