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La Fauvette Couturière

juillet 17th, 2006


La Fauvette Couturière, originally uploaded by patriarch38.

Elle coud des feuilles pour entourer son nid.

La fauvette couturière représente un bon aboutissement dans l’ordre de l’ingéniosité et face à l’évolution naturelle. Le mâle est caractérisé par une longue queue, qui n’est pas sans ressembler à celle des veuves africaines. La femelle a une queue tout à fait normale. Sa taille ne dépasse pas une douzaine de centimètres. Son dos et ses ailes sont vert olive, sa tête fauve, son cou blanc, et son dessous jaunâtre.

Il existe, par ailleurs, plusieurs espèces plus ou moins apparentées entre elles, qui méritent le qualificatif de fauvettes couturières. Si leurs couleurs sont assez communes, ce qui attire l’attention chez elles, c’est l’art consommé avec lequel, elles construisent leur nid. La fauvette couturière est répandue dans différents pays de l’Asie. Elle se trouve dans l’Himalaya, où elle monte jusqu’à 1300 mètres. Ceylan (Sri Lanka). (Qui était encore Ceylan, lorsque j’y suis allé), le nord de Birmanie. De ce fait, l’époque de nidification varie selon les régions.

Le nid de la fauvette couturière a l’aspect d’une bourse pendante, placée généralement à peu de distance du sol. Il est d’herbes, de fibres, de fils de laine, et de crin de cheval entassés entre deux feuilles verticales placées côte à côte et cousues ensemble depuis l’extrémité jusqu’à la moitié de leur longueur à peu près. Pour les coudre, l’oiseau se sert d’un gros fil de laine ou de soie d’araignée spécialement filé à cet effet. Il lui arrive même d’aller se fournir chez les gens pour y dérober quelques brins de fils oubliés.
En fait on parle de couturière, mais il serait plus juste de dire riveteuse, car ce mode d’assemblage des feuilles ressemble plus à un rivetage. En effet, la fauvette perce le bord de feuilles voisines, avec son bec, les attache solidement ensemble en passant les « fils » dans ces trous, puis les ligature, en se servant de son bec et des ses pattes. Ces points de « suture » sont espacés d’1/2 à 1 centimètre. Ce nid est donc construit avec des feuilles qui restent vivantes, ces feuilles en nombre variable, sont toujours disposées de façon que l’une d’elles forme un toit étanche protégeant le nid de la pluie. La femme y dépose 4 à 5 œufs, et si les deux parents participent à l’élevage des petits, il semble que l’incubation soit assurée par la femelle seul.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Muscicapidés ; Espèce : Orthotomus cucullatus.

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