1986-Centenaire des Jeux-Olympiques-1996
juillet 30th, 20111896- Centenaire des Jeux Olympiques-1996
Le XIXème siècle a été témoin de nombreuses inventions. Le chemin de fer et le télégraphe, d’une part, ont rapproché les distances permettant aux hommes de vivre différemment; mais il y eut, d’autre part, un grand mouvement international qui vit le jour dès 1851 avec la première exposition universelle. Cette exposition, qui fut suivie de bien d’autres, favorisait la connaissance de produits des pays lointains. des congrès scientifiques et littéraires privilégiaient eux aussi les échanges les plus féconds. Alors comment de ne pas imaginer des rencontres, des échanges, une émulation fructueuse entre athlètes du monde entier?
Quelques rencontres avaient lieu de manière de manière ponctuelle entre pays voisins lorsqu’ils s’agissait de tir, de cyclisme ou d’escrime, mais l’internationalisme en matière sportive, s’il était souhaitable et souhaité par certains, n’était pas envisageable. En effet, le méthodes, les pratiques sportives différaient d’un Etat à l’autre. par ailleurs, toutes les nations n’avaient pas encore songé à introduire l’exercice physique dans la vie scolaire.
L’œuvre entreprise par Pierre de Coubertin dès 1888 prospéra rapidement grâce à son Union des sports athlétiques et au congrès d’Education Physique qu’il était chargé d’organiser à l’occasion de l’exposition universelle de 1889 à Paris. Dès lors apparaissait clairement la nécessité d’une action universelle et durable. Pour ce faire, un appel fut adressé à toutes les sociétés de sport du monde, qui réunies en juin 1894, à Paris, dans le cadre universitaire de la Sorbonne, décidèrent à l’unanimité, le rétablissement de Jeux universels. Ceux -ci furent appelés Jeux Olympiques en souvenir des Jeux organisés au IXème siècle avant J-C à Olympe en Grèce, la société grecque accordait une grands place aux exercices du corps. C’est, entouré de près de deux milles personnes, que le pugnace Pierre de Coubertin voyait son projet si audacieux prendre vie. 1896 fut la date adoptée pour la célébration des Jeux Olympiques modernes qui devait avoir lieu à Athènes, capitale de la terre hellénique.
Ainsi prenait naissance une œuvre internationale, qui, tous les 4 ans, depuis 100 ans maintenant, dans les grandes capitales du monde, nous rappelle le dépassement de soi dans une volonté universaliste générée par le sport.
Jane Champeyrache.
Timbre dessiné par Louis Briat, imprimé en héliogravure. Format vertical 22 x 36,85mm. Vente anticipée le 15 juin 1996. Et générale le 17 du même mois.
Source: collection philatélique de la poste…