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De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Tulipa Lutea.

octobre 2nd, 2011

Tulipa Lutea

Tulipa lutea.

Riche de plus de 8 millions de spécimens, l’herbier du Muséum national d’Histoire naturelle est le plus important au monde tant par la diversité des espèces qui y sont conservées que par le volume. Presque toutes les espèces de plantes supérieures et fougères recensées sur la planète y sont représentées. Pressées, séchées, et montées sur un carton, elles fournissent aux chercheurs une matière à étude sans équivalent.

Chaque année, plusieurs centaines d’entre eux, qu’ils soient botanistes, écologistes, pharmaciens ou historiens, se penchent sur ce patrimoine végétal auquel il faut naturellement ajouter les collections vivantes de plantes soigneusement entretenues dans les jardins et les serres. Le Muséum conservent également des pièces historiques comme les champignons de cire de Pinson acquis en 1825 ou des modèles de fruits tropicaux sculptés par Louis Robillard d’Argentelle et achetés en 1889. Il est aussi une collection dont le grand public ignore l’existence et qui sert autant l’art que la science: les vélins.

On désigne sous le nom de vélin, la peau de veau mort-né. Bien préparé, le vélin offrait au XVIIème siècle un support idéal et luxueux pour la représentation du monde végétal et animal. Il avait la particularité d’être parfaitement blanc, fin transparent, souple et léger. Les premiers vélins furent commandés par le frère de Louis XIII, Gaston d’Orléans, lequel confia à Nicolas Robert, vers 1630, le soin de représenter, sur ce matériau noble, des plantes rares rapportées de pays lointains et cultivées dans les jardins du château de Blois. A la mort de Louis XIII, Louis XIV hérita de la collection et Nicolas Robert “peintre ordinaire du roi, pour la miniature.” Il prenait ses modèles au Jardin du Roi. Il laissa à sa mort, en 1685, 727 vélins dont 475 consacrés à la botanique.

Ses successeurs accrurent la collection. On comptait en 1706 déjà 2000 pièces, mais la plupart n’étaient pas signées. le vélin de tulipe représenté sur ce timbre- poste fait parti de ces œuvres non attribuées. En 1793, les vélins jusqu’alors déposés à la Bibliothèque royale, rejoignirent la novelle Bibliothèque du Muséum. Commença alors le règne de Pierre-Joseph Redouté, le “Raphaël des Fleurs”, qui signa 556 vélins. Par la suite, la peinture sur vélin connut quelques éclipses. La collections compte aujourd’hui 7 000 pièces. Le Muséum, désireux de poursuivre son enrichissement et de maintenir la tradition, continue aujourd’hui de passer commande à des artistes peintres.

Timbre :Copie de Christian Broutin. Imprimé en héliogravure. Format vertical 26 x36,85 mm Vente anticipée le 17 juin 2000 à Paris et vente générale le 19 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

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