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De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Jean Goujon.

octobre 9th, 2011

Jean Goujon
Photo de: www.phil-ouest.com

Jean Goujon . Vers 1510 - vers 1566

Architecte et sculpteur, Jean Goujon est l’une des figures dominantes du XVIème siècle français. Il est en effet l’un des premiers artistes qui ose rompre avec la tradition gothique pour s’inspirer de l’art antique et du maniérisme italien. le lieu et la date de naissance sont inconnus et si l’on suit sa carrière, sur une vingtaine d’années, c’est pour l’essentiel, grâce aux livres de comptes des différents projets auxquels il fut associé. On trouve ainsi son nom pour la première fois, en 1540, dans les documents relatifs à la cathédrale et à l’église Saint -Maclou à Rouen.

On sait également qu’en 1544 Jean Goujon est à Paris et travaille au décor sculpté du jubé de l’église Saint- Germain- l’Auxerrois, aux côté de l’architecte Pierre Lescot. Peu après, toujours avec ce dernier, il participe aux travaux d’agrandissement du Louvre. Par ailleurs, pour fêter l’entrée solennelle du Roi Henri II à Paris, il reçoit la commande d’une décoration pour la “Fontaine des Innocents”. Après1562, on perd sa trace. On a supposé qu’étant protestant, il anticipe les persécutions religieuses et se réfugie en Italie, où il serait mort.

Aujourd’hui, c’est au Louvre, au vu des élégantes figures de “La Guerre et la Paix” qui accostent l’œil-de-bœuf central de la partie Renaissante de l’ancien palais et dans les salles du musée que l’on peut mesurer l’apport considérable de ce sculpteur singulier, à l’évolution de l’histoire des formes. Qu’il s’agisse des grandes allégories féminines, des nymphes et des tritons de la célèbre fontaine, ou de la “Déploration du Christ”, c’est la virtuosité, tout autant que la sinuosité, d’un graphisme exceptionnel qui cadre le sujet et lui permet de se détacher dans le peu d’épaisseur du bas- relief. La torsion des corps ainsi que le jeu complexe et savant des drapés scandent de manière toute classique l’ensemble d’une composition où les personnages, même lorsqu’il s’agit des saints évangélistes, semblent plus proches des dieux et déesses de l’Antiquité que des figures religieuses liés à l’iconographie médiévale. D’une élégance raffinée et dépouillée, l’art de Jean Goujon atteint à l’essentiel et ce faisant annonce l’épanouissement d’un style spécifiquement français, qui s’imposera à l’Europe quelques 100 ans plus tard.
Maïten Bouisset.

Image: L’évangéliste St Luc:1544-1545. Bas relief en pierre de liais. 0,785 x 0,560 . Musée du Louvre.
Timbre: Mis en page de l’œuvre par Roxane Jubert et gravé en taille-douce par Martin Mörck. Format vertical: 36,85 x 48,30mm. Vente anticipée le 13 février 1999 à Paris et vente générale le 15 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste.

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