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De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Picasso.

novembre 16th, 2011

Picasso
Photo de : www.phil-ouest.com

Picasso .

En 1956, Picasso fête ses 75 ans. La grave crise morale consécutive à sa rupture avec Françoise Gilot s’est estompée. Depuis 1954, une nouvelle compagne, Jacqueline Roque, emplit sa vie et son œuvre au point de devenir sous son pinceau la somptueuse odalisque de la série des “Femmes d’Alger”, inspirée par Delacroix. Le peintre s’est, par ailleurs, éloigné de Paris pour s’installer à “La Californie”, vaste villa située sur les hauteurs de Cannes, au milieu de jardins en terrasse. C’est donc dans un atmosphère apaisée et sereine que Picasso réalise le “Printemps”, cette pastorale d’inspiration bucolique et intimiste, qui semble renouer avec “La joie de Vivre” réalisée dix ans plus tôt pour le musée d’Antibes. Dans le même temps, il termine la série des “Ateliers” qui, en privilégiant le lieu de la création, affirme le pouvoir souverain de la peinture.

Picasso livre là, en quelques mois, des œuvres de pur loisir liées à son univers quotidien, dont la facture affirme la plus totale liberté vis-à-vis de tous les modes de figuration. Ainsi “Le Printemps” s’organise en deux parties rigoureusement délimitées. d’un côté un chèvre, animal familier de l’entourage du peintre, au même titre que ses chiens ou son hibou, mais aussi thème millénaire associé à l’idée de fécondité et maintes fois représenté. De l’autre un petit personnage, peut-être le fils du peintre, Claude est couché dans l’herbe. Deux pratiques se conjuguent ici sans s’opposer pour autant. D’une part, le traitement à facettes et le développement de la simultanéité des points de vue sont empruntés aux données du cubisme, révolution formelle que Picasso a lui-même instaurée au début du siècle. De l’autre, quelques traits d’une extrême simplicité pour cerner le charme d’une attitude que souligne encore un usage de la couleur qui n’est pas sans rappeler cet autre géant de l’époque qu’est Matisse.

Dès ce moment, Picasso se met peu à peu à l’écart pour entamer l’ultime “période” d’une carrière dont les fulgurances et les défis ont dominé l’époque. Un seul sujet s’impose désormais: la peinture. La peinture des maîtres du passé qu’il paraphrase: Velasquez, Poussin, David, ou Manet, puis la peinture réduite à cet unique face à face inlassablement repris du peintre et de son modèle. “La peinture est plus forte que moi, disait alors Picasso, elle me fait faire ce qu’elle veut”. (Maïten Bouisset.)

Timbre mis en page par Michel Durand-Mégret. Imprimé en offset. Format horizontal 36,85 x 48mm. Vente anticipée le 15 mai 1998 à Villeurbanne et vente généralisée le 18 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste…

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