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Patrimoine Réunionnais (Saint-Pierre)

décembre 5th, 2011

Patrimoine réunionnais.
Photo de:www.phil-ouest.com

Patrimoine réunionnais. ( Saint- Pierre)

Témoins d’un art d’habiter propre à l’ancienne île Bourbon, les cases créoles figurent parmi les richesses d’un patrimoine architectural qu’il convient de sauvegarder. On désigne, sous le terme de cases, des habitations de toutes sortes, autant des riches villas aux allures palladiennes que des modestes maisons de bois. Ces dernières étaient l’œuvre de charpentiers arrivés de France aux premiers temps de la colonisation. Les habitations qu’ils construisirent ne comportaient pas encore de caractères spécifiques. Faites de matériaux naturels, elles étaient démontables, particularité qui convenait au “nomadisme” des premiers pionniers.

La compagnie des Indes concédait aux colons qui s’installaient une lanière de terre limitée en aval par l’océan et en amont par la montagne. L’exploitation était découpée en trois ensembles: les habitations qui comprenaient la demeure du maître, les dépendances est cases des esclaves, le jardin d’où étaient tirés les produits vivriers, enfin le grand domaine qui portait les plantations de café et de canne à sucre. L’écrivain Bernardin de Saint-Pierre, après son passage à la Réunion en 1770, décrivait ainsi les cases créoles ” Ce sont de grands emplacement bien alignés, entourés d haie, au milieu desquels est une case où loge une famille.”

A la fin de l’Ancien Régime, l’économie de plantation est à son apogée. Raffinée, la société créole se pique d’art et de littérature. A la réunion, des familles d’aristocrates immigrés, s’installent dans l’île. Elles amènerons avec eux le goût de la culture antique que les Français redécouvraient. La greffe néoclassique fera merveille dans l’architecture. Elle produira de belles et grandes villas, toutes différentes quand à leur ornementation mais s’inscrivant toutes dans une même logique de conception: simplicité constructive, emploi de matériaux locaux, symétrie, équilibre des masses et adaptation aux conditions climatiques.

Le néoclassicisme est manifeste par l’emprunt aux ordres antiques dans la décoration mais aussi dans l’architecture comme l’atteste la présence d’un portique, d’un péristyle et d’une galerie. L’actuel hôtel de la sous- préfecture de Saint-Pierre en offre un bel exemple. Cette ancienne villa de la famille Motais de Narbonne, mise en scène au centre de la parcelle, s’élève sur deux niveaux. Le rez-de-chaussée est bâti en pierres, l’étage en pans de bois. La façade montre une colonnade imposante d’ordre dorique conçue à l’image d’un péristyle. Très tôt, les grandes cases-villas constituèrent un modèle pour l’habitat populaire réunionnais. On ne construit plus de villa créole depuis le milieu du siècle mais la Réunion compte encore de nombreux exemples de cette architecture populaire.

Timbre dessiné par Jean-Paul Cousin, gravé en taille-douce par Claude Jumelet. Format horizontal: 22 x 36 mm. Vente anticipée le 4 avril 1998 à Saint- Pierre. (Réunion). Vente générale le 6 avril 1998.

Source: Collection philatélique de la Poste

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