Stéphane Grappelli. (1908-1997)
mars 17th, 2012Stéphane Grappelli (1908-1997)
Pour ce prestidigitateur de l’improvisation, la musique a l’élégance presque désinvolte du chant, comme une respiration de l’âme.
Né à Paris le 26 janvier 1908, orphelin de mère à quatre ans, élevé par un père d’origine italienne, Stéphane Grappelli recevra son premier violon à l’âge de 12 ans. Autodidacte, il débute en jouant dans les cours, puis dans les orchestres de cinéma Muet où il lui arrive de remplacer le pianiste. En 1934, il crée avec le guitariste manouche Django Reinhard, le Quintette du “Hot Club de France”: trois guitares, un violon, une contrebasse…..un orchestre “sans tambour ni trompette”. Le violon, instrument classique par excellence, entre dans l’histoire du jazz.
Séparés par le guerre en 1939, les deux musiciens se retrouvent brièvement à la Libération et enregistrent alors: “Echos de France”, une émouvant Marseillaise, mais en 1953 la mort de Django Reinhard interrompt définitivement leur association. Grâce à une justesse harmonique et un esprit d’invention extraordinaire, Stéphane Grappelli s’impose comme violoniste et pianiste en France, Grande -Bretagne, en Europe, puis dans le monde entier. Il efface les frontières entre styles et genres musicaux.
De Duke Ellington, à Oscar Peterson, Martial Solal, Michel Petrucciani et Michel Legrand, sans compter ses amis violonistes: Yehudi Menuhin, Eddie South, Joe Venuti et Jean-Luc Ponty, il joue et enregistre avec d’innombrables grands musiciens accompagné à la guitare par Marc Fosset et Martin Taylor. Un chant d’une exceptionnelle longévité qui s’éteint le 1 décembre 1997, au décès de ce génie de l’improvisation.
Timbre: Œuvre artistique de Raymond Moretti, mis en page par Jean-Paul Cousin, d’après photo de Cathy Berg. Imprimé en héliogravure. Format vertical 21 x 36mm. Vente 1er jour à Juan-les-Pins et Paris le 13.07.2002.
Source: collection philatélique de la poste.
PS: je vous mets ce sujet pendant que j’ai de la connexion…..qui est capricieuse aujourd’hui.