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Verdun. Le canal au Clair de Lune

août 13th, 2006

Le canal au Clair de Lune.

En parcourant le net, je suis « tombé » sur cette carte. Cet endroit a été un lieu que j’ai beaucoup fréquenté.

Cette carte a été faite vers les années 1905-1920. Ce n’est pas seulement la vue de ce « paquebot » ou l’habillement que l’on peut (difficilement apercevoir) qui me l’indique, mais le timbre. Ce timbre, la semeuse de 10c, a été mis en service en 1906. On peut voir que le bras droit de celle-ci est fortement ombré.

La carte est dénommée ainsi, tout simplement parce que le canal, à cet endroit, passe au lieu dit « Clair de Lune » et a été appelé ainsi de tout temps. Je pense qu’il l’est encore maintenant. Dans ce temps là, Verdun intra muros, l’était vraiment. Toute la ville était entourée de remparts. Il était possible de contourner Verdun, en mettant très peu le nez dehors. Ces remparts avaient une galeries et de là, partaient vers l’intérieur des « corridors » qui menaient aux « chambres et réfectoires » du contingent pendant les hostilités. C’étaient nos lieux de jeux, puisque désaffectées, au grand dam de nos mères.

Si les « bourgeois » habitaient, à l’époque, dans des maisons (du même nom) en ville, les ouvriers et gueux habitaient plutôt hors la ville. Je m’y suis souvent baladé, dès les années 38, puisque mes oncles habitaient l’un : tout à côté du Clair de Lune, rue (qui n’en avait que le nom, puisque encore recouverte de graviers) du « Dieu-du-Trice ». Je ne me souviens plus des autres noms de rue, mais il me semble que toutes avaient des noms étranges pour moi. L’autre: un peu plus haut, chemin de la scierie, devenu après guerre, rue « Miss Sibley » puisque les américains y avaient construit des logements pour leurs soldats mariés. Ce « quartier du Clair de Lune » était couvert de petites maisonnettes « rez de chaussée), joliment façonnées en briques rouges ou même en bois. Avec une petite girouette sur le toit, qui me faisait toujours lever mon nez de bambin. Certaines familles avaient même aménagé des casemates, ayant un mur en façade, en appartement. (Certains y vivaient encore en 40).

Cette partie du canal au Claire de Lune, était très fréquenté (et l’était encore de mon temps) puisqu’à cet endroit se trouve : « Le Robinson ». Gargote : pour certains ; taverne : pour d’autres ; mais pour beaucoup, simple guinguette où devait se retrouver tous les arsouilles ou apaches (selon l’époque) de la ville. Cette guinguette fonctionnait encore de mon temps, (de 15 heures à 1 heure du matin), et même maintenant, puisque ma dernière tante, morte l’année dernière à 93 ans, y allait encore danser à plus de 80 ans. Ce qui explique sur la carte, le populo que l’on voit.

Par le chemin de halage, ce Robinson se trouvait à un bon 3km de chez mes parents et comme de juste, j’y « javotais, tangotais, ou valsais très souvent. Il m’arrivait même de tomber sur ma mère qui y accompagnait mes 2 sœurs, la cadette aussi folle de gambille que moi. Alors, bien souvent, soit ma mère, soit Anna, venait me chercher pour une valse ou un tango, et moi de leurs dire : « vous m’embêtez, vous êtes en train de me casser la baraque » Et oui, les petites n’aimaient pas faire tapisserie, et c’est ainsi que l’on se faisait soulever la mise.(Miss) Enfin que de bons souvenirs.

Voilà Maki : je m’excuse d’avoir été long, mais je dois mettre tout sur la table en un seul morceau, car je ne fais ceci que le Dimanche.

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