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Saint-Pierre (Patrimoine martiniquais)

mars 20th, 2012

Saint-Pierre Patrimoine Martiniquais
Photo:www.phil-ouest.com

Saint-Pierre. (Patrimoine martiniquais.)

Christophe Colomb, en route vers les Indes, accosta à la Martinique en 1502, bien avant que les premiers colonisateurs ne s’y installent, avec Pierre Blain d’Esnambuc, noble normand. C’était en 1635, entre l’actuel site de Saint-Pierre et celui de Carbet. Dupont en fut l’éphémère gouverneur, qui lui succéda avant d’être capturé en mer, par les Espagnols. Du Parquet, le propre neveu du fondateur, le remplaça de 1636 à 1650. Les rivières “Monsieur” et “Madame”, autour de Fort de France, gardent dans leur lit la mémoire de “monsieur Du Parquet” et de son épouse que l’on distinguait d’un révérencieux “Madame”.

L’histoire de la Martinique et de Saint-Pierre se mêlent intimement. Saint-Pierre fut la ville la plus importante, la plus florissante de la Martinique dans la seconde moitié du XVIIème siècle. elle fut une ville de culture et de luxe, d’affaire, de commerce, tournée, grâce à son port actif, vers les lointaines contrées d’Afrique et d’Europe. “Ville d’histoire et d’art”, Saint-Pierre s’honore de ce titre que lui a attribué la Caisse Nationale des Monuments Historiques et des Sites le 23 février 1990. C’est la renaissance d’un riche passé dont Saint-Pierre et ses habitants, avec courage et passion, ont su conserver, ressusciter, magnifier les traces palpables, en maints endroits de la ville.

Passé de révoltes généreuses: la révolution de 1789 a trouvé de solides soutiens auprès de la population de Saint-Pierre. Plus tard, en 1848, une rébellion d’esclaves qui proclamaient leur droit à l’égalité et à la dignité, conduit ici à l’abolition de l’esclavage. prononcée par le gouverneur Rostoland. Mais ce passé n’est pas aussi exempt des pires malheurs. En effet, le 8 mai 1902, la ville est la proie de nuées de boue, des cendres asphyxiantes et destructives de la montagne Pelée. Auparavant, les autorités avaient fâcheusement minoré les signes annonciateurs de la catastrophe: un journal de l’époque, notait, serein: “La montagne Pelée n’offre pas plus de danger pour Saint -Pierre que le Vésuve pour Naples.” Quelques 20 000 à 40 000habitants périrent, emprisonnés dans un immense brasier: deux survivant seulement furent retrouvés Louis Cyprien, un prisonnier sauvé par son cachot et Léon Compère.

De ce passé, tantôt glorieux, tantôt terrible et éprouvant, le Mouillage a constitué un musée Maritime, qui retient dans son fond, les épaves d’une douzaine de bateaux, de voiliers. Le Tanaya, la Gabrielle et d’autres ont fait ici leurs dernier voyage. Dans tous les événements qui ont précédé et prolongé l’éruption, le musée Franck Perret offre de précieux témoignages. Entre Petite-Versailles et Pont -Roche, la curiosité du passant s’attachera aux ruines du figuier, de la prison et du théâtre. Plus loin, la Roxelane et la Rivière des Pères encadrent un véritable “sanctuaire archéologie”, tandis que depuis les hauteurs de “La Couronne de Saint-Pierre”, se dégage la perspective architecturale d’une ville en forme d’Amphithéâtre, dominée par la “vieille silhouette” de la montagne Pelée.

Timbre conçu par Christian Broutin, imprimé en héliogravure. Format horizontal 22 x 36mm. 1 jour de vente 15 mai 1999 à Saint-Pierre. (Martinique).

Source: Collection philatélique de la Poste.

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