Patrimoine culturel “Chine-France”.
avril 3rd, 2012Patrimoine culturel. (Chine-France)
L’histoire se raconte dans les livres. Elle se lit aussi dans la pierre. Le palais du Louvre, en France, tout comme la Cité interdite en Chine, sont les témoignages architecturaux d’un passé multiséculaire et traduisent la grandeur des souverains qui y ont vécus.
C’est en 1190 que Philippe Auguste, roi de France fait construire un donjon, noyau primitif du futur palais du Louvre. Au temps de Charles V, l’édifice perd son rôle défensif et devient une résidence royale. Il abrite aussi le trésor du royaume, les archives et un arsenal. Les artisans de la renaissance y mettent leur touche. Durant la période moderne, les travaux de construction se succèdent. A la Révolution, le Louvre est érigé en Musée central des Arts (1793). Le Second Empire achève de lui donner sa physionomie contemporaine. Un nouveau Louvre est ouvert en 1857 par Napoléon III. Le timbre-poste montre la façade ouest de la cour Napoléon. Haut lieu de la culture française, le Louvre a fait l’objet, ces dernières années de nombreux réaménagements de ses salles.
Après le mouvement perpétuel des touristes qui foulent par milliers le sol de la Cité interdite, cet immense Palais est, le soir venu, rendu au silence de son passé. C’est Yongle, troisième empereur de la dynastie Ming, qui sera à l’origine de la construction de la Cité interdite à Pékin. De 1406 à 1420, près de 100 000 ouvriers s’activeront sur ce chantier de 720 000 mètres carrés (961 m x 573m). L’empereur “Fils du Ciel”, qui y a établi sa demeure, a reçu le mandat de préserver l’harmonie entre les mondes naturel et humain. Le timbre- poste représente la Salle de l’harmonie suprême, l’une des plus importantes de l’édifice et aussi la plus élevée. Elle était le symbole du pouvoir suprême de l’empereur. Là, se tenaient les grandes cérémonies: intronisation d’un nouvel empereur, mariage et Grand Anniversaire (tous les 10 ans), lectures de décrets de première importance, nomination des généraux à la veilles des campagnes militaires. Une paire de lions de bronze coulé à l’époque des Ming en garde l’entrée.
On savait le timbre- poste être un média. En rapprochant l’Orient et l’Occident réunis pour la cause philatélique, le voici aujourd’hui élevé au rang de médiateur.
Timbres dessinés par Claude Andréotto, imprimé en héliogravure. Format horizontal 26 x 36mm. Vente 1er jour le 12.09.1998 à Paris et Beijing (Chine). Vente générale le 14du même mois.
Source: Collection philatélique de la Poste.