Le Pottok….
avril 5th, 2012Le Pottok.
On le rencontre encore en liberté dans les collines du Pays Basques. Le Pottok (prononcez: “potiok”, dont le nom signifie “petite nature” en Basque, se confond avec l’histoire de la région. Il était jusqu’au milieu du siècle dernier, le plus fidèle compagnons des contrebandiers, qui le chargeaient de marchandises pour franchir les cols qui séparent la France de l’Espagne. La contrebande étant tombée en désuétude, il est revenu sur les chemins de la légalité et sert surtout de poney de selle aux enfants.
S’il a élu principalement domicile au Pays Basque français et espagnol, au point de faire parti intégrante du patrimoine culturel, ses origines renvoient à des horizons plus vastes. Le Pottok en effet, descend probablement du cheval de Solutré et aurait, dit la légende, servi de monture aux Wisigoths. Mâtiné de sang oriental, il aurait également participé à la formation du Tarnais.
Ce rustique animal proche des chevaux “archaïques” multiplie les qualités. Apte aussi bien à la selle qu’aux travaux agricoles et au trait, il est également bon sauteur. Robuste, prolifique, il possède un caractère à la fois tranquille et énergique. D’autant plus tranquille que le Pottok, décrit naguère comme un poney sauvage, a fait l’objet ces dernières décennies de travaux de sélection de la race.
haut de 1,15 mètre au garrot selon les types, le Pottok possède un profil droit avec une légère concavité entre les yeux, une encolure courte, des épaules droites, une croupe arrondie, des membres secs et résistants, ainsi qu’un sabot petit et bien fait. Sa queue est longue et abondante, sa crinière hirsute. Son œil grand et expressif, ses naseaux sont larges. Quand il se nourrit de plantes épineuses, sa lèvre arbore une moustache de protection qui disparaît quand il diversifie son alimentation. ses robes varient selon les types. Le Pottok “standard” ou “double” est le plus souvent alezan, bai-brun, et bai. Le Pottok “pie” peut-être noir et blanc, mais aussi fauve, blanc et noir, ou fauve et blanc.
Timbre dessiné par Rossane Jubert (d’après photo de Danièle Schneider), imprimé en héliogravure. Format horizontal de : 26 x 36,85mm. Vente anticipée le 22 septembre 1998. à Paris, Argenton, La Glacerie, Saint-Lô, Marq-en-Bareuil, Arles et Epelette. Vente générale le 28 septembre 1998.
Source: collection philatélique de la poste.