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Jean Gabin.

avril 7th, 2012

Jean-Gabin  1904-1976
Photo: www.phil-ouest.com

Jean Gabin 1904-1976.

Si Jean Moncorgé est né à Paris, c’est à Mériel, petit village de l’Oise qu’il a grandi “sauvagement”. Son père, Ferdinand-Joseph, avait pris le patronyme de Gabin pour ses début dans la chanson: le fils le garda. Père et mère chantent dans les caf’conc’ cependant que, Jean, turbulent, peu motivé par l’école, s’attarde devant la voie ferrée.”Quand je serai grand, je conduirai des locomotives” dit le bambin, mais son père ne l’entend pas ainsi qu’il veut le voir, comme lui, monter sur les planches. Jean s’essaye comme maçon, manÅ“uvre, magasinier, puis, poussé par son père, il accepte un rôle de figurant aux Folies-Bergères, et s’affirmant dans le métier, il met au point un tour de chant.

Il plaît, est remarqué et demandé. Le jeune Gabin débute devant les caméras par” Chacun sa chance”: il a 26 ans et trouve le 7ème art tentant. 95 films vont suivre faisant de lui l’un des premiers interprètes du cinéma français. Qu’ils jouent les mauvais garçons, les jeunes premiers, les insoumis, Gabin est à son aise. L’étendue des émotions qu’il peut fournir est immense. Et il est prodigieux d’observer qu’avec une économie de gestes, un imperceptible haussement d’épaule, un mouvement de sourcil, il peut tirer les plus grands résultats.

On sent bien chez lui, le professionnalisme de l’acteur qui travaille ses effets pour jouer “vrai”. Qui ne se souvient de la prestation de Gabin dans “Quai des brumes”? Qui n’a en mémoire Jacques Lantier, ce conducteur de “La Lison”, dans “La bête humaine”? Cette locomotive qui permit à Jean adulte, de réaliser son rêve d’enfant en 1936. Gabin, qui incarne avec aisance, naturel et sobriété d’expression, tous ses rôles, fait que certains trouvent en lui non simplement un partenaire, mais également un maître. Ainsi le jeune Ventura dans “Touchez pas au Grisbi” ou Delon dans “Deux hommes dans la ville”. Comment ne pas être marqué, en effet, par le jeu de l’acteur qui allie maturité et tendresse, sensibilité mêlée de brusquerie, pudeur due sans doute à une extrême timidité, et cette voix si personnelle qui sut nous chanter humblement en fin de carrière brillante:” Je sais que je ne sais rien!” (Texte de Jane Champeyrache)

Timbre dessiné par Louis Briat et imprimé en héliogravure. Format vertical: 22 x 36mm. Vente anticipée à Paris le 03.10.1998 et vente générale le 5 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste.

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