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De l’aurore au crépuscule voir plus …

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Mallarmé (1842-1898)

mai 17th, 2012

Mallarmé 1842-1898
Photo: www.phil-ouest.com

Mallarmé Stéphane. 1842-1898.

“Je veux boire le fard qui fond sous tes paupières
Si ce poison promet au cœur que tu frappas
L’insensibilité de l’azur et des pierres.”
“Tristesse d’été.” (carnet 1864)

Enfant lorsque sa mère meurt, Etienne, dit Stéphane Mallarmé, n’est encore qu’un adolescent lorsque Maria, sa sœur et confidente disparaît. Enfant rêveur, il est mis en pension où, très jeune, il se livre déjà à la poésie et découvre Hugo, Sainte-Beuve et Baudelaire. A Londres où il passe avec succès le Certificat d’aptitude à l’enseignement de l’Anglais, Mallarmé compose “Les fenêtres”, poème dans lequel il traduit et ressent le spleen baudelairien. Souffrant de la laideur des choses et des gens, Mallarmé aspire au voyage. Tout comme Baudelaire encore, il rêve d’un paradis esthétique et mystique: “Que la vitre soit l’art, soit la mysticité.”

Le poète, pris au piège d’une poésie exigeante, désire au delà du fragment, du poème isolé, accéder à l’œuvre livre. L’obsède alors un idéal quasi inaccessible qui toujours le hantera. esprit intransigeant lié à un rêve fou d’unité, surmontant les tortures d’une parfois bien douloureuse impuissance à trouver le mot, Mallarmé, pour aboutir au livre, ce grand-œuvre, travaillera à “Hérodiade” et à “L’Après -midi d’un faune”. Inaccessible beauté, sensuels élans: tentations vaines menant au refuge du silence.

Admiré d’une élite restreinte, Mallarmé est révélé à un public élargi par Verlaine et Huysmans. Ses mardis de la rue de Rome réuniront bon nombre de disciples dont Laforgue, Gide et Valéry. Il y sera question de poésie et de musique. Et le poète n’aura de cesse de définir son esthétique. Aventure de la pensée confrontée à un monde chaotique, aventure des mots réunis en une musique aux surprenants effets. Ayons en mémoire “Aboli bibelot d’inanité sonore”. Apôtre d’une poésie bien souvent impénétrable au profane, Mallarmé écrit: “Toute chose sacré, et qui veut le demeurer sacrée, s’enveloppe de mystère.” (Texte de Jane Champeyrache)

Timbre de Jean-Paul Véret-Lemarinier. Gravé en taille douce par Pierre Albuisson. Format horizontal 22 x 36mm. Vente anticipée à Paris, Vulaines-sur-Seine et Sens le 5 septembre 1998. Vente générale le 7 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste…

PS: maintenant je sais que je suis profane en poésie et le resterai surement !!!!

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