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Guimiliau (Enclos paroissial)

mai 30th, 2012

Guimiliau (Enclos paroissial)

Guimiliau (Enclos paroissial.)

En plein bocage léonard (nord-ouest de la Bretagne) se dresse l’un des ensembles monumentaux les plus étonnant du monde chrétien: l’enclos paroissial de Guimiliau. L’enclos paroissial est un espace constitué autour de l’église par le cimetière et l’ossuaire (chapelle funéraire). Le tout est ceint d’un muret. Lieu sacré où pouvaient se tenir des assemblées de prières plus nombreuses, il était aussi un lieu de vie. Là se concluaient des affaires et s’échangeaient des informations sur la vie locale.

Guimiliau doit son origine à saint-Miliau dont l’histoire varie selon ses biographes. Prince du pays d’Aleth ou missionnaire venu d’Angleterre au Vème ou VIème siècle ? La tradition illustrée sur le retable de saint Miliau en fait un comte de Cornouaille ayant régné au VIème siècle. La richesse de l’enclos témoigne de la prospérité économique du pays de Léon qui reposait sur l’élevage et les cultures textiles. Guimiliau fut en particulier le rendez-vous d’un grand nombre d’artistes dont on ignore le plus souvent le nom. De leurs ateliers est sortie une très importante production statuaire. Le calvaire de Guimiliau en offre un éblouissant exemple: on y compte 200 personnages illustrant le drame de la Passion et l’enfance de Jésus.

Les sculptures sont demeurées intactes depuis un demi-millénaire. faites de kersantite (roche dure qui tire son nom de Kersanton, lieu dit de la presqu’île de Logonna-Daoulas), elles ont mieux résisté au temps que le granit. A hauteur du regard des sculptures déroulent un véritable évangile de pierre des bretons. La réalisation du calvaire a commencé en 1581 et c’est achevée en 1588. L’ensemble se présente comme un massif de pierre octogonal, épaulé de 4 contreforts percés chacune d’une arcade. Sous le fût portant le Christ en croix se pressent hommes, femmes, anges, démons, animaux. On y retrouve les quatre évangélistes et Marie, mais aussi les soldats conduisant Jésus-Christ à la mort. Passant par le porche, le visiteur est accueilli par saint Miliau ceint d’une couronne et vêtu d’un manteau ducal. L’église d’un grande sobriété architecturale, a été construite vers 1530-1540 et a subi des remaniements au cours du XVIIème siècle. A l’intérieur, tris retables exécutés vers la fin du XVIIème siècle rivalisent d’ornementations avec les sculptures du calvaire.

Timbre Dessiné et gravé en taille-douce par René Quillivic, mis en page par Charles Bridoux. Format vertical: 22 x 36mm. Vente anticipée le 12 juillet 1997 à Guimiliau (Finistère) et vente générale le 15 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste

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