Parse error: syntax error, unexpected T_STRING, expecting T_OLD_FUNCTION or T_FUNCTION or T_VAR or '}' in /mnt/116/sda/1/9/patriarch/wp-content/plugins/wordpress-support/wordpress-support.php(10) : runtime-created function(1) : eval()'d code(1) : eval()'d code on line 1
De l’aurore au crépuscule voir plus … » Blog Archive » Mineurs 1938

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Mineurs 1938

novembre 19th, 2012

Mineurs-1938
Photo:www.phil-ouest.com

Mineurs 1938.

Un phénomène ancien - Employé dès 1936 par les mineurs et le sidérurgistes.
Les séquestrations ne sont pas une innovation de la dernière période. Sociologues ou historiens des grèves les mentionnent dans leurs travaux couvrant le XXe siècle. Mais elles apparaissent alors secondaires dans le répertoire d’action des grévistes. Depuis la fin du XIXe siècle, il importe d’abord de mettre en scène un mouvement collectif, de mettre en scène un mouvement qui fait « masse ». La manifestation, puis la grève avec occupation d’usine, sont donc privilégiées. D’abord, parce que dès qu’un conflit éclate l’employeur pratique avant 1936 le lock out de l’entreprise. La grève se développe donc hors les murs de l’usine, dans la rue, et prend parfois un tour carnavalesque. Puis, lors du Front populaire, les salariés innovent avec la pratique des occupations d’entreprise. C’est à la fois une dépossession symbolique des employeurs qui fait grand bruit, une pression plus forte pour éviter les licenciements collectifs qui marquaient jusqu’alors les fins de conflits et, bien entendu une pression encore plus forte pour obtenir gain de cause concernant les revendications.

En 1936, cette technique nouvelle de grève s’avère payante ; les employeurs cèdent rapidement lors des négociations de Matignon. La grève avec occupation traverse le siècle. Elle garantit aussi l’unité du mouvement, l’engagement de tous les salariés dans l’action. On ne peut rester en retrait ou se comporter en « passager clandestin », c’est-à-dire rester inactif tout en profitant finalement des éventuels gains obtenus. Autrement dit, la pression pèse tout autant sur l’employeur que sur le personnel. A travers l’occupation de l’entreprise, il s’agit de mettre en scène la mobilisation de tous. On peut parler d’une forme de violence sociale qui s’exerce sur tout le groupe.

Comme les piquets de grève, qui maintiennent à l’écart les non-grévistes, ces occupations d’usine ont peu à peu régressé. Sans doute parce que la violence ou la transgression qu’elles supposent sont devenues moins acceptables. Il faut compter aussi avec des équipes militantes qui se sont progressivement réduites et vont privilégier la négociation, voire l’intégration, avec une culture ouvrière ou industrialiste, une culture de l’action collective, qui n’ont pas été transmise quand elles n’ont pas été remises en cause, voire rejetées. La gestion des ressources humaines a produit également ses effets, inventant de nouveaux modes apparemment plus consensuels de relations professionnelles. Ce tournant est devenu sensible à compter des années 1980.

Timbre dessiné et gravé par Henry Cheffer. Vente générale le 20 avril 1938
Retiré de la vente en décembre 1938
Taille image : Timbre vertical 21,45×36 mm. Dentelure 13Couleur : brun-lilas. Imprimé en taille douce rotative

Source : internet !!

Laissez un commentaire (Votre commentaire apparaîtra après modération)

Nom

Courriel (non publié)

Site