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Le Triomphe de Flore

décembre 10th, 2012

Le Triomphe de Flore.
Photo:www.phil-ouest.com

Le Triomphe de Flore par J.-B. Carpeaux

Jean-Baptiste Carpeaux est né à Valenciennes en 1827. De famille pauvre, il reçoit une instruction rudimentaire. Sa vocation est peut-être né de l’exemple d’un parent, le sculpteur Henri Lemaire, qui, plus tard, ne lui sera guère favorable. Travailleur manuel, il finit par être admis à l’Ecole des Beaux -Arts et dans l’atelier de Rude qui lui donne le culte du réel.

Prix de Rome en 1854, il marque sa révolte contre l’académisme par le ” Jeune pêcheur à la Coquille”, dont le réalisme vient d’un voyage à Naples, autant que de l’influence de Michel- Ange. En 1861, le buste de la femme de l’ambassadeur de France à Rome attire sur Carpeaux l’attention de la Cour impérial, dont il va devenir l’artiste favori, honoré des commandes de l’Etat.

Il réalise, ainsi, en 1863, pour le nouveau Pavillon des Tuileries, le groupe de Flore, puis celui de la “Danse”, pour l’Opéra. La commune le fera fuire en Angleterre, d’où il ne reviendra qu’en 1873, éprouvant des signes de déséquilibre mental et souffrant des premières atteintes du cancer qui l’emportera alors qu’un mécène l’avait accueilli au château de Bécon; c’était en 1875:il avait 48 ans.

En réaction contre les néo-classiques descendant du XVIIIème siècle de Houdon et de Pigalle à travers lesquels il renoue avec la tradition de la Renaissance, Carpeaux, presque instinctivement, malgré des concessions aux élégances mondaines de son temps, participe de la tendance naturaliste qui apparaît en peinture chez Courbet, et en littérature chez Flaubert et Zola; il est une étape importante sur la voie où s’avancera la puissance novatrice de Rodin.

La Déesse des Fleurs est représentée jouant au milieu d’enfants qui danse dans une libre insouciance. L’œuvre était d’une audacieuse originalité pour son époque. Qu’on imagine la manière dont le thème du triomphe eût été interprété par un néo- classique ! L’inspiration est nouvelle et riche d’avenir. Un examen attentif des figures révèle de grands mérites: un modelé coloré d’ombres et de lumières, un merveilleux sens du mouvement, une façon passionnée de rendre les corps vivants. Flore , elle même, est présentée comme un souple corps de femme, dans toute sa grâce. Le personnage est traité autant pour sa valeur décorative que pour sa propre splendeur vitale et agressive.

S’il fut jugé inconvenant par l’art officiel, c’est que ce chef-d’œuvre de Carpeaux se joue de toutes les règles académiques et c’est aussi qu’il rayonne d’aisance, de liberté, de gaieté et de vie.

Timbre dessiné et gravé en taille -douce par Eugène Lacaque. Format horizontal 48 x 36,85mm. Vente anticipée le 4 juillet 1970 à Valenciennes et vente générale le 6 du même mois. Retiré de la vente le 9 juillet 1971.

Source CEF et Argus du timbre.

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