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De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Pissaro …”La Sente du chou”.

décembre 12th, 2012

Pissaro
Photo:www.phil-ouest.com

Pissaro ” La Sente du Chou”.

Pissaro est l’un des peintres les plus délicats de l’Impressionnisme. Il a peint “la Sente du Chou” à 48 ans, dans la pleine maîtrise de ses moyens. Nul abus de couleur, nulle vibration excessive, au contraire: Pissaro joue avec les nuances grisées des bleus, des verts et des jaunes pour atteindre l’harmonie.

Il naquit en 1830, de commerçants Français, dans l’île alors danoise de Saint-Thomas, aux Antilles. Bachelier après des études parisiennes, il retourna aider son père. Celui ci cédera finalement à la vocation artistique de son fils. A Paris, dès 1855; il admire Corot et Courbet; il étudie dans divers ateliers. Quatre ans plus tard, il est admis au salon, où on le voit presque chaque année jusqu’en 1870. C’est la fin de sa “période de Pontoise”, en 1878, que Pissaro a peint “La Sente au Chou”, qui appartient au musée de Douai; mais cette toile se distingue des innombrables ” routes en perspective” chères aux autres impressionnistes.

Pissaro n’aime pas “les endroits trop arrangés de la nature”: il préfère, à distance des villages, les feuillages frémissants des lisières, les champs labourés ou cultivés; son ciel n’est pas espace de rêve, mais domaine des éléments, soleil fécondant ou pluie bienfaisantes. S’il fait rencontrer un couple sur ce chemin écarte, ce n’est pas par sentimentalité rustique la Millet: on distingue à peine les personnages, présence anecdotique qui donne seulement ses proportions à cette ample scène d’authentique vie rurale.

L’essentiel pour Pissaro, ce sont “les valeurs chromatiques affleurant des gris aux vers et aux bleus”, et les touches lumineuses, “vermiculées” annonçant l’époque où il admettre, pour un temps, les théories ‘divisionnistes” et “pointillistes” de Seurat et de Signac. Il reviendra alors à son premier “art de la sensation” dix ans avant sa mort, en 1903, alors qu’il “vend mieux” et que sont établis ses sept enfants. De cet art, Huymans avait bien analysé les éléments:” De l’air qui circule, un ciel sans fin, une nature palpitante, de l’eau qui s’évapore, un soleil rayonnant, une terre qui fermente et qui fume…”

Timbre gravé en taille-douce par Jean Pheulpin d’après une œuvre de Camille Pissaro. Formai horizontal 48 x 36,25mm. Vente anticipée le 18 avril 1981 à Perpignan et générale le 20 du même mois. Retiré de la vente le 2 avril 1982.

Source: Œuvres sociales du personnel des PTT. Réseau commercial CEF.

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