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De l’aurore au crépuscule voir plus …

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Antoine de Watteau (1684-1721)

janvier 13th, 2013

Watteau. La Finette
Photo:www.phil-ouest.com.

Antoine Watteau (1684-1721)

La carrière brève, mais riche d’avenir, d’Antoine Watteau (1684-1721) se situe bien au tournant de l’ordre classique vers l’art de la régence. Autour du Palais-Royal de Philippe d’Orléans, les mœurs se sont libérés: les artistes n’ont plus à concevoir d’amples compositions pour de vastes galeries, les petits appartements, panneaux réduits et dessus de portes, les invitent à des paysages légers, à des scènes champêtres, à e que l’Académie consacre en 1712, sous le nom de “Fêtes galantes”, un genre de peinture animé par des personnages jeunes se divertissant en costumes de théâtre, dont le créateur, le maître est incontestablement: Watteau.

Le jeune peintre avait commencé par des scènes de guerre, d’après ce qu’il avait vu en sa ville natale de Valenciennes. Venu à Paris en 1711, l(exemple de son maître Claude Gillot, attaché au théâtre italien, lui fait peindre des décors d’opéra, puis une série de comédiens français, dont le célèbre Gilles du Louvre. Devenu en1715, l’hôte du financier Crozat, Watteau connaît sa phase heureuse, dont témoigne avec “l’embarquement pour Cythère” deux panneaux sur bois exécutés en 1716, évoquant la danse et la musique, ” l’ Indifférant et la Finette reproduite ici.

La Finette est la malicieuse, l’ingénue naïvement rusée, le type idéale de la femme, selon Watteau. Elle est assise sur un banc d’un parc, la tête tournée vers le spectateur, un toquet de velours posé sur une chevelure blonde tirée en hauteur. Mais l’œuvre n’est pas un portrait: on en retrouve l’intention sur une feuille d’étude qui est à la bibliothèque des Beaux -Arts. Aves un “Arlequin de bal champêtre”, deux figures de la Finette y sont ébauchées, tandis que les costumes sont rendus “dans une matière souple et soyeuse, chiffonnée et miroitante. ”

C’est bien l’effort du coloriste qui s’est attaché à rendre ces tons gorge-de-pigeon, ces nuances d’aigue-marine, qui raviront Auguste Renoir, et qui inspireront cette page typique des Goncourt, excellents éducateurs de notre œil moderne:” Le ciel, la robe, la femme, apparaissent comme le caprice et la veine d’un marbre. Un peu chauffé dans le fond, du rouge d’un orage, un teint verdâtre met sa teinte glauque jusque sur les cheveux de la guitariste et laisse entrevoir la femme au visage rose, ans un clapotement d’eau de mer, sillonné de remous scintillant.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Pierre Gandon (selon l’œuvre de Watteau) Format 36,85 x 48mm. Vente anticipée le 22 septembre 1973 et générale le 24 du même mois. Retiré de la vente le 20 septembre 1974.

Source; feuillet de la collection CEF, illustré par le tableau sur soie, ci dessous. Tirage limité à 11 500 exemplaires, celui ci est le 11481….

Watteau Illustration du feuillet.  Tableau sur soie

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