Château de Gien
janvier 20th, 2013Château de Gien .
Arrivant par la route de Bourges, le long de la giboyeuse Sologne, le voyageur s’arrête au milieu de pont, un des plus anciens et des plus beaux de la Loire. Construit par un Comte de Gien qui était Saint -Louis, il fut remanié par la Régente pour mener à cette belle façade de pierres et de briques de deux tons, dont les fenêtres découvrent la ville, le fleuve, la campagne à perte de vue. A droite, un autre bâtiment, orienté à l’est, s’ouvre sur le cours de ces eaux qui descendent noblement depuis les coteaux de Sancerre.
Les originales tours d’escaliers, les clochetons, les portes ogivales, la charpente de l’époque, font de cet ensemble architectural un chef-d’œuvre de grâce et d’harmonie. A l’intérieur est installé le musée internationale de la chasse. Les collections d’armes sont accompagnées de séries de dessins, de gravures, de tapisseries, de céramiques. Les amateurs de peintures, trouvent ici rassemblées en raison de leur sujet, des toiles rares de Fyt, d’Oudry, et surtout de son prédécesseur injustement méconnu: François Desportes, le peintre cynégétique de Louis XIV.
En cette ville, un effort exceptionnel a su redonner leur caractère aux maisons du bord de l’eau et aux bâtiments qui montent du fleuve au château. de ce nouveau visage de la cité et de la demeure d’Anne de Beaujeu, J. Romains a écrit “Il était impossible d’avoir plus d’esprit une fantaisie de meilleurs aloi, un sens plus fin du lieu….” Ce joyau de la Reconstruction ne fait donc plus qu’un avec ce chef-d’œuvre de la Pré- renaissance, qui est le 1er sur la route des châteaux de la Loire.
Timbre dessiné et gravé en taille-douce, par Jean Pheulpin. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipée le 18 août 1873 à Gien. Vente générale le 20 du même mois. Retiré de la vente le 14 mars 1975.
Source: Feuillet N°244 du catalogue CEF.