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De l’aurore au crépuscule voir plus …

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Thionville Caserne Jeanne d’Arc 1923

septembre 23rd, 2006

C’est dans cet endroit, la caserne Jeanne d’Arc de Thionville que j’ai passé mes 18 mois du service militaire.

Les premiers jours, vous passez des tests, qui, soit disant, permettent d’évaluer vos connaissances. Il vous est aussi demandé, si vous faites du sport, et cetera. On vous demande aussi, si vous voulez faire les pelotons. J’ai donc rempli le questionnaire, en précisant que je ne voulais pas faire le peloton. J’ai été convoqué au bureau du capitaine, qui n’a rien voulu savoir : « Vous allez faire les pelotons, c’est un ordre ! » Je dois préciser qu’à cette époque, l’armée manquait de sous-off, et nous avions pour la formation des bleus, des sous-offs de la garde républicaine qui venaient tous les matins et repartaient le soir, dans leur casernement.

Premier peloton : je dois avouer que j’ai « fonctionné », puisque nous apprenions à nous familiariser avec les armes et aussi le lieu. C’est nouveau et ça n’engage à rien. J’en suis sorti brigadier-chef. Le plus mauvais grade, car vous pouvez faire fonction de brigadier ou de maréchal des logis (sergent). Le deuxième peloton qui était celui où vous appreniez le commandement, ne m’a pas plus du tout, et je suis resté…brigadier-chef. Je suis passé MDL, 1 mois après, sur proposition du capitaine.

Je dois vous dire que j’étais déjà marié et à 12km maximum de chez moi. Ceci pour expliquer la 1ère fois, où je me suis fait « alpaguer ». J’avais le droit en plus de mes permes normales, à une perm de nuit, en tant que marié. Un lundi matin, à peine arrivé à la batterie, le MDL de semaine me dit : « tu es convoqué au bureau des lieutenants. Ils y en avaient 3. (Entre 30 et 45 ans). Là, je me présente, et le lieutenant X me dit : « Où étiez vous dimanche après midi ? » Il y avait justement la kermesse ou ducasse,(comme vous voulez) à Thionville et j’ai tout de suite compris où il voulait en venir. Et moi de lui dire : « Puisque vous me posez la question, c’est que vous m’avez vu avec ma femme, et que j’étais en civil. C’est bien ça ? » -« Oui c’est ça ! En tant que sous-off, vous devez donner l’exemple, les sorties en tenue civile sont interdites. Il faut vous conformez au règlement ! »

A ce moment là, j’aperçois le capitaine dans l’encadrement de la porte de son bureau et je lui dis : «Vous voyez pourquoi le peloton ne me convenait pas ! » Je me retourne vers X et lui dit : « Alors ce sera combien de jours ? »- « Je ne vais pas vous faire un rapport, mais vous allez remplacer de suite, le margi de semaine. » Je salue, vais dans ma piaule pour me changer et prends ma semaine de service. La semaine de service consiste à tout organiser dans la batterie. Allez chercher le courrier, aller le lundi matin au bureau du capitaine du quartier, qui partage les corvées régimentaires entre les batteries. La 3, il faut un GMC et deux hommes pour aller là ou là, mardi à telle heure, devant le poste de garde etc…etc. Désigner les gars de corvée à la batterie (nettoyage des couloirs, lavabos et douches,WC , les pluches). Le nettoyage des chambres étant à la charge du chef de chambre, en général un caporal). Le rapport vers 11 heures 30, avec les artilleurs en carré et distribution du courrier et des corvées, la même chose le soir, vers 18 heures 30. Et l’appel avant l’extinction des feux.

Le mercredi vers 17 heures, le lieutenant X me fait venir au bureau des lieutenants et me dit : « Ce soir, le MDL untel va vous remplacer, je vous ai fait avoir une permission de nuit. La voilà ! » Je prends la perm et la déchire en lui disant : « Je ne vous ai rien demandé. Je finirai la semaine que vous m’avez gracieusement allouée ! » J’ai claqué les talons, salué et demi tour, tout en clignant vers le pitaine encore dans l’encadrement de sa porte, qui se mordait les lèvres pour ne pas éclater de rire. 15 jours plus tard, celui-ci me donnait une autorisation, signé du colonel du régiment, m’autorisant, vu que j’étais marié à sortir en civil. Je me suis bien marré, par la suite, en croisant en ville, un certain lieutenant qui répondait à mon bonjour. Je dois dire que les deux autres lieutenants, m’avaient déjà vu en civil, et ne m’ont jamais fait la moindre remarque. Etonnez vous, si, à partir de ce jour, je fus catalogué, comme forte tête. Et pourtant….

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