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De l’aurore au crépuscule voir plus …

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Journée du timbre 1973

avril 25th, 2013

Journee du timbre (1973)
Photo:www.phil-ouest.

Journée du timbre 1973.

La figurine émise pour la Journée du Timbre représente, arrêtée devant le relais de Poste aux chevaux, une diligence des Messagerie royales vers 1835. ces relais de Postes aux chevaux furent utilisés longtemps par les services irréguliers des coches. L’apparition, vers 1760, d’un trafic régulier de voitures de transport en commun, apporte de l’ordre dans les prix et les risques des voyages. A la légère “turgotine”, succéda la rapide malle- poste, en même temps que la lourde “patache” donna naissance à la monumentale diligence que nous voyons ici. Tenant du coche et du carrosse, sa forme fut réglementée en 1828, pour les “messageries” qui avaient été “impériales” en 1809, “royales” sous la restauration, “générales” sous la commandite de Laffitte et Caillard.

Ces voitures jaunes qui pesaient à vide plus de 2 tonnes, et plus du double avec le chargement étaient divisées en 3 compartiments: étrange distinction à une époque en réaction contre l’ancien régime, où les coches étaient à classe unique ! Le “coupé” de l’avant abrite 3 place de luxe derrière des vitres donnant des vues sur tout le paysage.”L’intérieur” accueille six personnes sur deux banquettes se faisant face. La “rotonde”, où l’on accède par l’arrière de la voiture, comprime 4 ou….8 voyageurs exposés à la poussière soulevée par les roues. Enfin, 3 passagers se hissent à “l’impériale”, où ils demeurent en plein vent, sous une “capeline” qui prolonge la “vache” en cuir abritant l’entassement des bagages.

Le lourd véhicule, dont le centre de gravité est trop élevé, pour une constante stabilité, est tiré par un attelage de deux timoniers et 3 chevaux en volée. il est mené pat le postillon, assis pendant une douzaine d’heures sur le timonier de gauche, les jambes engagées dans d’énormes bottes fixées aux étriers, les mains prisent dans les rênes des 5 chevaux. Le conducteur est assis à côté des voyageurs de l’impériale: il est le chef du convoi, réglant l’allure au moyen de la mécanique “du frein”, commandant tout le monde et surveillant la route et les relais, de manière à maintenir une moyenne de 12 kilomètres à l’heure.

Les diligences ne furent pas supprimées d’un coup par l’apparition du chemin de fer. Embarquées sur des plateaux à l’arrière des convois, elles formèrent longtemps, le ‘train des messageries”. Là où s’arrêtait la voie, elles continuaient la route et assuraient les “correspondances”. Le dernier service régulier, reliant Grenoble et Embrun, ne disparu qu’en 1873. Cette image nous permet de reconstituer avec plus d’exactitude les conditions de ces voyages d’autrefois dont les estampes ou les romans n’ont fixé souvent que les anecdotes amusantes, les pittoresques silhouettes et les charmantes aventures…..

Timbre dessiné et gravé par Eugène Lacaque. Format Horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipé à Le Cannet le 24 mars 1973, et générale le 26 du même mois. Retiré de la vent le 5 octobre 1977.

Source: Feuillet N° 226 du Catalogue CEF , illustration ci dessous….

Journée du timbre  1973 Illustration

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