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De l’aurore au crépuscule voir plus …

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Timbres de la Croix-Rouges. 1972.

juillet 14th, 2013

Croix-Rouge( 1972)
Carnet: www.phil-ouest.com

Timbres Croix -Rouge 1972.
Les timbres de la série “Croix-Rouge ” 1972 sont à l’effigie de deux illustres médecins du début du XIXème siècle: Desgenettes (1762-1837) et Broussais (1772-1838).

Roger Nicolas Dufriche, baron Degenettes, né à Alençon, exerça la médecine dès 1793 à l’armée d’Italie puis avec l’expédition d’Egypte. Au cours de cette seconde campagne, e trouvant aux prises avec l’épidémie de peste qui frappa l’armée à Jaffa, le médecin -chef Desgenettes eut l’audacieux courage de s’inoculer le virus pestilentiel pour montrer que la maladie n’était pas transmissible et aussi pour relever le moral des troupes. Cette homme de caractère manifesta une autre forme de courage et de conscience professionnelle en osant tenir tête à son général en chef: l’abandon du siège de Saint -Jean- d’Acre obligeait à laisser sur place des malades intransportables; Bonaparte suggérait d’abréger les derniers moments des pestiférés en leurs administrant une forte dose d’opium. La postérité a retenu la réplique indignée de Desgenettes:” Mon devoir à moi de médecin est de conservé la vie !”.

Une telle attitude en face d’un chef qui admettait mal le contradiction ne lui fit aucun tort qui reçut en 1804, le titre d’inspecteur général du service de santé et participa en cette qualité à toutes les campagnes de l’Empire. Disgracié sous la Restauration, il fut nommé en 1930 médecin -chef de l’hôtel des Invalides, associé ainsi, jusqu’à sa mort aux derniers souvenirs de l’armée de Napoléon.

François Joseph Broussais, né à Saint-Malo, se destine à la carrière militaire quand il part en 1792 pour la Vendée, comme simple “grenadier”: mais malade après 15 mois de service, il se résigne à suivre son père dans la carrière médicale et est reçu officier de santé dans la marine. Venu compléter ses études à Paris auprès de Bichat et Pinel, il se fait remarquer par Desgenettes et obtint une place de médecin-chef dans l’armée qui prépare une descente en Angleterre. Il parcourt ensuite la Belgique et la Hollande et assiste à la bataille d’Austerlitz où il se distingue par son sang- froid.

En 1817 il est déjà célèbre en raison du retentissement de ses cours et du succès de son “Examen de la doctrine médicale” qui est une œuvre polémique, révolutionnant la médecine par la soumission à l’observation des faits. Appelé, dès sa fondation, à l’Académie Royale de médecine, il fait paraître son traité de pathologie, discipline pour laquelle Casimir Périer crée pour lui une chaire à la Faculté: il y professe sa théorie qui explique les phénomènes pathologiques par l’irritation et l’inflammation des tissus.

A sa mort, une souscription permet de lui ériger une statue dans la cour du Val-de-Grâce: et dès 1855, l’ancien hôpital des Mariniers devient l’hôpital Broussais, appellation qui, malgré le déménagement ordonné par l’assistance publique, continue d’immortaliser, au fronton d’un grand établissement hospitalier de la Capitale, le nom d’un des pionniers de la médecine française moderne.

Timbres dessinés et gravés en taille- douce par Pierre Gandon. Format vertical 21,41 x 36mm. Vente générale le 18 décembre 1972. Retiré de la vente le 13 juillet 1973.

Source: Feuillet N° 219 S du catalogue CEF. N° 35/soie des 11 500 exemplaires illustrés sur soie. Illustration ci dessous !

Croix -Rouge (illustration)

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