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De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Embouchure de la Ouaième, près de Hienghène.

mai 12th, 2007

Chantier…..suite.

La photo au dessus : un petit paradis, juste pour vous faire baver !!

En attendant la venue de nos 3 collègues et que les soudures de la tubulures de la 1erchaudière soit contrôlées au maillet et radiographiées, nous avons dû vérifier que tous les matériaux nécessaires à la construction des chaudières, stockés dans un immense hangar étaient bien tous là. Certains matériaux sont conçus et brevetés par une entreprise, spécialisée dans la construction des centrales thermiques et des fours industriels. Tous ces matériaux venaient donc de France. En l’occurrence, cette société était la « maison Lachens » (oui, le père de l’actrice). Evidemment, il y avait un contrôleur de cette firme, pour vérifier que le travail était conforme aux règles de l’art. Je précise que je n’ai pas eu de problème avec lui. Quant à la source radioactive, pour prendre les photos, elle était bloquée en douane, car le terme « radioactive », écrit dessus, avait fait un certain effet.

Nous avons commencé les travaux avec déjà une semaine de retard. Comme nous étions la société ayant obtenue l’adjudication, j’ai décidé que nous prendrions la nuit, laissant la journée à l’autre entreprise. Les travaux sur la 1erchaudière ont duré 12 semaines, à raison de 60 heures par semaine. Un chantier en France et un chantier à l’étranger, surtout à 20 000km de chez soi, ne sont comparables. L’ambiance n’y est pas la même. La promiscuité permanente sur le chantier, puis à la garçonnière peut exacerber l’antagonisme entre les gars, plus qu’en métropole. J’ai vu des gars de la même ville, qui se connaissaient de longue date, devenir des ennemis au point de ne plus vouloir travailler l’un à côté de l’autre. Alors, il faut gérer, et ce n’est pas toujours facile. De plus, le caractère des uns et des autres est tout à fait différent, il faut savoir naviguer et être diplomate. Ceci dit, l’un dans l’autre, nous nous en sommes bien sortis en respectant les délais.

Il nous restait le dimanche, pour visiter le « caillou », aller à la plage, au cinéma (drive-in) et aussi au bal. J’ai eu la chance de faire la connaissance d’un caldoche, (ouvrier au nickel) et aussi de kanaks qui m’ont fait connaître leur île et emmener avec eux, soit à la pêche, soit en brousse.

Le travail étant fini, je suis donc allé trouver l’ingénieur « nickel » pour qu’il nous verse l’argent de la prime promise. Sa réponse fut : « Vous avez avalé la carotte ! Il ne faut jamais croire tout ce que l’on vous dit ! » Je n’ai rien répondu tout en me disant : « mon salaud, tu ne sais pas sur qui tu es tombé. Je vais t’apprendre comment je règle les coups bas. » Le plus dur a été d’expliqué cette réponse aux gars. Je leurs ai assuré que je réglerai ce problème avant nôtre retour en France.

Je dois avouer que je me méfiais de ce malotru et que déjà, je réfléchissais, comment j’allais pouvoir le blouser à mon tour, s’il me faisait un enfant dans le dos. Pendant que nous habillions la 1erchaudière, les gars d’Alsthom (chaudronniers, tuyauteurs et soudeurs) s’étaient mis en grève, pour une raison de frais de déplacement et de salaire, je crois. Et comme nous ne pouvions rien faire avant qu’eux aient fini le tubage, soudures et contrôle, je connaissais déjà la manière de le pigeonner à mon tour, grâce au retard occasionné par cette grève.

Pour commencer, l’ingénieur d’Alsthom est venu me dire : « comme ce n’est pas prêt pour que vous puissiez « officier » sur la 2èmechaudière, le nickel demande à ce que vous alliez les aider à la réfection d’un four fusion. »-« Attendez, nous n’avons pas un contrat avec le nickel, mais avec Alsthom. Sur ce contrat, il est précisé : construction de 2 chaudières Alsthom. Nous ne sommes donc pas obligé d’y aller. Je vais voir avec les gars et vous donnerai la réponse ensuite.» Je vais voir les compagnons en leurs relatant les propos de l’ingénieur et en leurs proposant d’accepter, car j’allais user aussi de ce fait, par la suite, pour percevoir la prime qui nous était dû. Toutefois, j’allais demandé que la semaine courante leurs soit payée, en récupération pour la fatigue accumulée, pendant ces 12 semaines.
Les gars ont accepté, et nous avons eu 6 jours de repos, ce qui m’a permis d’aller passer ces jours là, sur la côte- est, en brousse à Bâ, entre Houaïlou et Hienghene à 250km, à peu près de Nouméa : un vrai paradis, le lagon à 50 mètres de la case. Plus tard, alors que les gars allaient travailler sur le four fusion, je devais revoir si tous les matériaux nécessaires pour la deuxième chaudière étaient toujours là, car le hangar n’avait pas de portes, et j’avais remarqué que sur les cartons de laine de verre, il n’y avait pas de poussière. Comme il fallait plusieurs semaines (6 je crois) pour faire venir des matériaux de France, bonjour les dégâts s’il en manquait. Ce qui s’est avéré exact, surtout les plaques de laine de verre, quelques sacs d’amiante en vrac, et les briques réfractaires pouvant servir pour les barbecues. J’ai récupéré un de mes compagnons, et après avoir relever ce qui allait nous manquer, nous avons visité les stocks du nickel, pour récupérer des matériaux que nous pouvions adapter à nos besoins. Et récupération de toutes les chutes de laine de verre, et le moindre fond de sac d’amiante.

C’est long, mais j’ai du mal à faire court. Excusez moi !

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