Râle de Cayenne
mai 14th, 2007Très peu d’informations sur lui !
Le genre Aramides, auquel appartient cet oiseau, compte 8 espèces propres à l’Amérique du Sud et à l’Amérique centrale. La plus petite mesure 30cm de long ; la plus grande est le râle de Cayenne.
Ce dernier ne mérite guère ce nom vulgaire, puisque le premier spécimen décrit, en 1819, par l’ornithologue français Vieillot provenait du Paraguay et que l’espèce vit seulement à partir du Brésil Oriental.
Les Anglais l’appellent avec raison : « râle forestier géant » parce qu’il fréquente les marais boisés. Cependant l’ « Aramides capanea » l’est plus encore et n’habite pas les marécages, mais plutôt les rives des cours d’eau qui traversent les grandes sylves tropicales. Mes informations sur le râle de Cayenne sont des plus succinctes et remontent toutes à une trentaine d’années.
Dans la journée, cet oiseau se montre parfois hors de la végétation palustre et disparaît vite au moindre signe de danger. A l’occasion, il s’envole pour échapper à un prédateur. On l’a observé non seulement dans les milieux humides, mais aussi dans les prairies, en Argentine, au Chaco (région de steppes entre l’Argentine et le Paraguay). Ses cris sont bizarres et on les entend surtout le soir et le matin. Jadis, cette espèce était gardée en captivité et vendue sur les marchés indigènes.
Comparés aux râles de plusieurs autres genres, ceux qui font partie du même groupe qu’Aramides ypeccaha ont un bec assez court et robuste. Les comportements, tels que le balancement rythmé de la queue, se retrouvent chez eux. De même, du point de vue morphologique, le corps est assez aplati dans le sens latéral et les ailes sont brèves et arrondies. Les plumes des ailes muent simultanément et les oiseaux sont alors, provisoirement, incapables de voler.
Classe : Oiseaux ; Ordre : Gruiformes ; Famille : Rallidés ; Genre & Espèce : Aramides ypecaha.