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De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Mairie

août 12th, 2007


Mairie, originally uploaded by patriarch38.

Les tribulations………….suite !

Je laissais couler la vie, sans me poser de questions. J’allais là où on m’affectait, sans jamais ouvrir le bec. Certes parfois, et même souvent, je me mordais les lèvres, mais j’avais décidé de donner un peu de calme et de sérénité à Eliane. Alors, je me comportais comme un gars très docile. Je n’avais pas d’affinités avec les autres compagnons, presque tous de la région et qui se connaissaient de longue date. Il m’est bien arrivé lors de chantier à droite ou à gauche, d’en rencontrer que j’avais connu dans d’autres sociétés ou sur des chantiers où plusieurs entreprises travaillaient. Il est sûr que les langues se déliaient et que tous connaissaient mes antécédents. Pour moi, j’étais bien heureux d’être un simple OHQ (ouvrier hautement qualifié), sans responsabilité et par là sans soucis.

Mais voilà, vinrent en 1971, les élections municipales. Le PSU me demanda de me présenter et j’ai accepté. Toute la liste : composée par le PS, GAM (groupes d’actions municipales) et PSU fut élue. Hubert Dubedout commençant son second mandat. Inutile de vous dire, que ce fait, me valut pas mal de réflexions de la part des autres compagnons et bien sûr de mon patron. Pensez donc, arriver en mi- année 68 dans la ville, et en 71 faire parti du conseil municipal n’était pas pour plaire à tous.

Je ne savais pas ce qu’était un conseil municipal dans une grande ville, mais j’ai vite appris. Il est pratiquement impossible à un ouvrier d’en faire parti. Pour différentes raisons.

La première étant le manque de discipline des élus. Une réunion, à part celles publiques, ne démarrait jamais à l’heure fixée. Souvent une demi-heure, voire une heure plus tard. De ce fait, chaque réunion se terminait plutôt vers les 1 à 1 1/2 heures du matin, que vers minuit. L’ouvrier, lui se doit d’être à son boulot à 7 heures. Au bout d’un certain temps, le corps ne suit pas.

La deuxième, et non la moindre,…… le pécule, le fric, le picaillon…etc. Il est impossible d’être présent à chaque fois, aux réunions des commissions dont vous faites parti et où se prennent en réalité les choix et décisions. Vous perdez une grande partie de votre salaire, et il arrive un moment, où l’ouvrier, élu, est obligé de lâcher pied, s’il ne veut pas mettre sa famille dans la dèche. C’est pour ça, que l’on ne voit au sein du conseil municipal de ville moyenne ou grande, que des gens de professions libérales ou les enseignants pouvant adapter leurs horaires de travail à ceux de leur fonction municipale. Ce qui, à mon avis, est une des raisons qui peut expliquer certains emplois fictifs. (Pas tous, bien évidemment !)

La réunion publique du conseil municipal, étant à mon avis, qu’une simple chambre d’enregistrement. (Du moins, à l’époque où il n’y avait pas encore, la proportionnelle, donc pas d’opposition.) Au bout d’un an, j’ai là aussi, été obliger de faire un choix, qui fut, bien entendu, de subvenir au besoin de mon foyer.

Je pense que la démocratie commence sur les bancs municipaux, et sans demander des cents et des milles, il serait bon que les élus ouvriers perçoivent le salaire qu’ils touchent sur leur lieu de travail. Ni plus ni moins. C’est la seule façon d’avoir un jour, une représentation ouvrière au sein des municipalités des villes moyennes ou importantes. C’est peut-être aussi une façon de faire participer les quartiers sensibles à la vie de leur propre quartier. Les réunions organisées, par les municipalités, dans ces quartiers, c’est de la frime. Pas de suivi, ni de gars pour porter le débat là où les décisions sont prises.
Ce fut pour moi, une expérience malheureuse. La politique me décevant une fois de plus. Il n’y a pas de place en politique, pour les gens du peuple, sauf dans les cités-dortoirs et………. Encore !!

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