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De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Four Martin

août 19th, 2007


Four Martin, originally uploaded by patriarch38.

Ci-dessus, la carcasse ou blindage du laboratoire d’un four martin, complètement vidé de son réfractaire. En dessous se trouvent, sur l’avant : la chambre à crasse, et sur l’arrière les 4 régénérateurs (chambres d’épuration des fumées et de récupération des gaz), avant que les fumées rejoignent par un carneau réfractaire la cheminée. Ne vous y trompez pas, il y a autant de travail, sinon plus, en dessous que dans ce « laboratoire ».

Ce procédé permet l’affinage de l’acier sur sole, en fusionnant un mélange de fonte, riblons et ferraille (récupération) ou de minerai : par décarburation, désulfurisation et déphosphoration. Cette méthode permet d’élaborer des aciers fins et alliés, par addition d’éléments nobles.

Les tribulations………..suite.

Quand à moi, je continuais mon petit bonhomme de chemin, sans grandes responsabilités, ce qui me permettait de me faire du « lard ». Je faisais assez souvent des chantiers tout seul, surtout en période d’arrêt d’usines pour congés. Des fours à bain de sel de cyanure, de revenus, ou de traitement thermique, et aussi fours à poterie. J’avais des heures allouées pour ces travaux, quand j’arrivais sur les chantiers, matériels et matériaux y étaient déjà.

J’aimais ces petits chantiers de 2 semaines à 3 semaines. Comme j’étais seul, si je gagnais des heures, j’encaissais le tout. Pas de patron sur les reins (chantier trop petit pour qu’il y mette les pieds), quand au client, je le voyais en arrivant, puis à la réception du four fini. Il émargeait la feuille de réception des travaux et basta ! Durant ces chantiers, je me faisais des amis et je remarquais que d’une année sur l’autre, j’y retournais. Je n’ai jamais posé de questions puisque j’y trouvais mon compte.

Je travaillais aussi sur des chantiers plus importants, comme les fours à verre, les fours à ciments, etc, etc. J’obéissais au chef de chantier comme il se doit. Une année, nous sommes montés à Hagondange (UCPMI) pour faire les 3 fours Martin. L’un après l’autre, mais nous attaquions le suivant quand le précédent était déjà mis en service. Ce chantier se faisait sur 3 postes, et le patron a dû battre le ban et l’arrière ban, pour composer 3 équipes. Quand nous sommes arrivés, comme vestiaire, un wagon, que nous devions chercher sur les voies environnantes, car il se trimballait au grès des arrivages de fonde et de minerai, ou du départs des produits finis. La douche….. Il fallait la prendre à l’hôtel.

Moi, j’ai obtenu, grâce à mon beau-frère qui travaillait comme pontonnier à l’aciérie justement, une place dans son vestiaire. Il a voulu que je vienne loger chez eux. Je l’ai fait au premier four, mais pas pour les deux autres, malgré mes très bons rapports avec ma sœur et son mari, je préférais ma liberté. Je voulais aussi profiter de ces séjours pour revoir mes anciens copains d’usine et de parti. Manger avec eux et mes nièces le dimanche, d’accord. Aller à un repas dansant le samedi soir, d’accord aussi. (Plutôt deux fois qu’une !!)

Les premiers gars que j’ai vu, le premier jour, en me rendant au four, furent mes anciens compagnons de la boite de Thionville, tous français. Ils travaillaient justement aux régénérateurs d’un four à côté. Le lendemain matin, ils n’y avaient que des allemands. Sûrement qu’un du lot a ouvert son clapet ! Le surlendemain, le responsable du chantier, celui qui m’a fait embauché par la boite de Grenoble, vient me voir et me dit : « X (le gars responsable de cette boite allemande) a été dire à l’ingénieur de l’aciérie, que dans l’équipe du matin, il y avait un révolutionnaire, un sème la « merde » et l’ingénieur m’a demandé qui c’était. Je viens de lui répondre, qu’à la fin du chantier, il me désigne la personne. Voilà, tu sais à quoi t’en tenir. »-« Ne t’en fais pas, je suis un ange maintenant. Et n’oublies pas de m’inviter un soir à manger chez toi. » (Il avait construit dans la commune où j’habitais avant, celle où réside toujours mon fils aîné.)

Les fours finis, il est allé demander à l’ingénieur qui, selon lui, était le révolutionnaire, celui-ci a cité une flopée de noms, car même les chefs d’agence avaient pris les clous et il n’aimaient pas, mais pas du tout et les contremaîtres de l’usine qui nous commandaient, devaient toujours courir après eux. Quand il lui a dit que c’était moi, il fut très étonné : « Le beau-frère à Gusti ? » Et il a ajouté : « de tous les gars qui étaient là, il n’y en avait que deux que l’on pouvait mettre n’importe où, selon les contremaîtres, Jean-Paul Y et lui, on voit qu’ils connaissent les fours Martin comme leurs poches ». Et c’était vrai, puisque Y comme moi, étions des anciens d’une usine sidérurgique lorraine. Les autres n’avaient jamais mis les pieds dans un four martin. Il lui a alors narré mon épisode dans cette société allemande, et il n’a pas aimé le comportement du gérant de la firme.

Je pensais rester dans cette boite jusqu’à ma retraite……mais …

La suite …………..à plus tard.

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