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De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Four thermique poussant, à tubes radiants.

septembre 23rd, 2007

Ci-dessus, l’intérieur d’un four à tubes- radiant fait chez Renault à Cléon. Vous pouvez apercevoir la sole avec glissières en briques carborundum et à la base du mur de face, légèrement en dessus du chemin de glisse, les deux trous où vont passer l’axe des poussoirs qui feront avancer les paniers de pièces à traiter. Sur le mur latéral gauche, des emplacements permettant d’introduire les tubes radiant et sur celui de droite des petites niches où viendront se poser l’embout de ces tubes. Les voûtains surbaissés coupent les zones de chauffe. La même quantité de tubes radiants se trouve en dessous de la sole. Ce sont les paniers touchants des palpeurs, qui déclanchent l’ouverture automatique de la porte communiquant avec le sas entre le four et le bain d’huile, le retrait des poussoirs, l’ouverture de la porte d’enfournement des deux nouveaux paniers, et la nouvelle avancée des poussoirs. Chaque zone de chauffe avait, dans la voûte, une turbine, dont on peut distingué l’emplacement dans la première zone. (De ces fours, nous en démolissions et remontions 6 ou 7 par an.) Cette ouverture est aussi une de nos « portes » d’entrée.

Tout doit donc être fait au millimètre pour la bonne marche du four, car tout est automatisé.

Les tribulations….suite.

J’ai passé presque deux ans à faire des chantiers aux alentours de chez moi. Chez des clients qui, comme moi, avaient changé de crémerie. Souvent à Infra- fours, mais aussi à Eurotungstène, à 10 minutes de chez moi, en vélo. J’y ai même fait des périodes de 3 mois. Ces périodes étaient du pain béni. Tous les soirs et toutes mes fins de semaine à la maison. Je faisais aussi, par temps calme sur Grenoble, des chantiers ici ou là. Verrerie, chaudières, incinérateurs, etc.

Dans le courant du 1er hiver, le patron me propose de monter dans l’Est et de visiter les sociétés où j’avais travaillé, au début de mes pérégrinations. « Vous y allez pendant deux semaines, faire du démarchage. Vous le faites comme vous le sentez. Vous aurez 60 heures rémunérées par semaine, voilà de l’argent liquide pour vos frais et rapportez moi des factures pour les mettre dans nos frais généraux. Si vous avez besoin de plus, vous téléphonez. Ca va comme ça ? »-« Ca marche pour moi. »

Me voilà embringuer, dans une affaire dont je ne connais pas bien le fonctionnement. A moi de me démerder. Je passe déjà chez ma frangine à Mondelange, le lundi, jour de mon arrivée. Puis, le mardi matin, je commence ma tournée de représentant « ad hoc ». Pour commencer, je vais saluer le compagnon qui est agent pour l’Est de mon ex boite de Grenoble. A l’énoncé du « travail » qui m’attend durant ces deux semaines, il se lève, va dans son bureau et revient avec un répertoire où figurent toutes les sociétés qu’il démarche continuellement pour cette ex boite. « Voilà les adresses, les noms des gars à contacter, tu prends ce que tu veux. Je suis plus âgé que toi, je n’ai plus que quelques années à faire, et je sens que X va bientôt fermer ses agences, si ce n’est pas la boite. Où je pars en préretraite, où je me case ailleurs. Alors autant voir avec toi et ton boss. »

Donc travail largement facilité et même parfois, c’est lui qui m’amenait aux portes des usines. Et il m’attendait. A mon retour, je révèle à mon boss, l’aide que j’ai reçu, en lui disant : « Voilà peut-être un gars que vous devriez contacter. »-« Nous verrons ça cet été. » Il regarde la liste et me demande si je connais les sociétés y exécutant les travaux à ce jour. Je lui en cite quelques unes, dont mon ancienne boite. Je lui remets, l’argent qui me restait et les factures. « C’est bon gardez le reste. » Par la suite, il est aussi venu quelques fois me chercher à la maison, pour que je le présente à différentes sociétés, en Drôme, Ardèche ou départements limitrophes de l’Isère. Bien sûr, il prenait rendez vous chez les clients. Il me prenait le matin et me ramenait le soir.

Je le présentais au client, et au bout de 10 minutes, je m’esquivais en disant que j’allais saluer les gars que je connaissais dans l’usine. Je n’avais pas à assister à la discussion, sachant que bien souvent, il est aussi question de somme d’argent. Inutile de gêner celui qui arrosait et celui qui recevait. Après l’accord ou non, mon boss me récupérait. Repas de midi, dans un bon resto, repas à la carte (lui se chargeant du vin.) et en plus je percevais mon déplacement. Nous l’avons fait 3 fois. Je ne posais jamais de question sur les entrevues et lui ne m’en parlait pas et c’était très bien comme ça.

En mai 74, un compagnon d’Infra- Fours faisant fonction de chef d’équipe, me demande si je peux lui faire obtenir du travail pendant son mois de congé, car il désirait acheter un terrain à 50 kilomètres de Grenoble, pour bâtir. Ce que je fais, tout en ajoutant : « celui là, si vous pouvez l’embaucher, allez y, c’est lui qui va faire les fours thermiques, dans presque toutes les usines Renault. Il n’est pas cadre, donc pas de droit de réserve, envers son ancien patron. »-« Ecoutez, pour le faire travailler en Août, pas de problème, j’ai jamais assez de compagnons de juin à fin septembre. Mais pour le reste, ce n’est pas à moi de faire la demande. Vous comprenez ? »-« Bien sûr ! »

J’annonce donc au gars que c’est d’accord, et qu’il peut essayer de se faire embaucher comme cadre s’il se démerde bien. « Cadre, peut- être pas au début, mais selon tes capacités et les clients que tu lui amènes. De plus, si tu veux bâtir, tu peux avoir des matériaux à bon prix et un Renault- Trafic de la boite si tu as besoin. Je ne suis pas maquignon, mais toi tu l’es, alors je sais que tu peux y arriver. ». Il ne l’a pas fait de suite, et c’est normal, mais un an plus tard. Je suppose qu’il a lancé des « ponts » chez certains clients avant de s’engager définitivement. Nous avons donc à se moment là, commencé à faire les fours chez Renault. J’étais de tous ces chantiers. Il venait me chercher à la maison avec une camionnette au début, puis par la suite, un Renault- Trafic (Il avait commencé sa maison.)

Pratique d’être véhiculé. Le patron économisait mes frais de route, moi la fatigue par le train, le gars avait son Renault- Trafic, et tous les 15 jours, où que nous soyons, nous passions la fin de semaine à la maison. Lors d’un chantier de 6 semaines, à Creissels (près de Millau), nous sommes même rentrés chaque fin de semaine.

Que demandait le peuple romain ? Panem & Circensens. Moi : Travail, Salaire et Tranquillité. J’étais comblé.

La suite dimanche prochain.

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