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De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Four à chariots

septembre 29th, 2007


Four à chariots, originally uploaded by patriarch38.

Four à brûleurs- gaz, avec 2 chariots.

Ci-dessus, un four pour cuisson de poteries en céramiques servant à l’isolation des réseaux haute et très haute tension, ainsi que pour la SNCF, et les antennes radio. Ils fabriquaient aussi des pots et jardinières, pour cimetières. En 1974, nous avons fait deux fours identiques à l’usine CERALEP de Saint- Vallier (26). Usine où j’avais présenté mon boss, l’année précédente.

Ce four est un four sous licence américaine, et vendu par une société de Essen. Nous avions donc un superviseur allemand. Les matériaux venaient des USA et la côte de briques était une côte US : 250X125×70, tout à fait différente des nôtres 220×110x60 ou 230×115x65. Sur chaque côté latéral se trouvent 5 brûleurs. Deux l’un au dessus de l’autre, aux pieds droits d’entrée et deux près des angles des murs et un dans le mitan. La voûte est une voûte suspendue, grâce aux poutres IPM qui vont recevoir les supports des briques de voûtes. (Un peu comme des hourdis). Au milieu de la sole, se trouvent les deux ouvertures du conduit de cheminée, qui vont communiquer avec ceux des chariots.

Voilà un bon chantier, pas trop fatigant et à 100km de chez moi, ce qui me permettait de rentrer chaque vendredi soir. Je faisais aussi l’interprète et j’ai dû trouver une location pour le superviseur et sa famille. A Ponsas, petit village entre St Vallier et Tain l’Ermitage. J’y suis allé, plusieurs fois, faire des fours à la poterie, et j’y étais connu comme le loup blanc. Le boulanger du village, lui a loué l’appartement à côté de son fournil. Par la suite, il m’a dit qu’ils y avaient passés 3 mois très agréables. J’ai su que les gars du village, lui ont infligé une multitude de « Fanny », sur la place du village. Ce fut 3 mois de travail tranquille.

Pour le moment, tous se passe le mieux du monde. S’il me manque quoique ce soit à la paye, je le réclame à la secrétaire qui fait illico la correction. Je vois très peu le patron, et c’est aussi bien ainsi. Comme les vacances scolaires arrivaient et que les filles partaient en colo, j’ai demandé 15 jours de congés pour juillet. Je voulais aller avec Eliane et notre dernier (4 ans) voir la famille à St Dizier. « Pas question, vous savez que ce sont des mois chargés pour nous. »-« Ca fait maintenant plus de 10 ans que je n’ai pas pu en prendre en été, je voudrais bien pouvoir en avoir cette année. »-« Bon, écoutez, vous pouvez prendre une semaine. Nous allons profiter de cette occasion, prévenez votre copain de Thionville que je peux le voir le dimanche soir qui terminera votre semaine de congé, à Langres vers 19 heures, au buffet de la gare. Vous venez avec lui, je vous ramène chez vous. Et le lundi matin, je viens vous chercher pour vous emmener sur un chantier près de Pont d’Ain. Ca vous va. ? » -« Bien sûr, faute de grives on mange des merles ! »

Le dimanche dans l’après midi, le gars de Thionville se pointe chez la tante à Eliane. Et vers 18 heures, nous partons. A Langres, le mammouth était là. (C’est ainsi que je l’appelais, et il le savait puisqu’il me l’a dit un jour.). Après les présentations et l’apéro, nous sommes passé à table, puis le repas fini, quand nous sommes passés au café et digestif, j’ai pris mes cliques et mes claques et suis allé jouer au flipper. Leur palabre a bien duré une bonne heure, nous nous sommes séparés et moi, j’ai repris la route dans la BMW qui n’amusait pas le macadam.

J’ai attendu qu’il aborde le sujet. « Ecoutez, il est bien gentil, votre copain, mais compte tenu de ce qu’il me demandait : salaire, une voiture de fonction et frais de représentation (frais de déplacement), j’aurai bien voulu savoir qu’elle était le chiffre d’affaire qu’il pouvait m’apporter. Il a été incapable de me le dire. Donc moi, je ne peux accepter ces conditions sans savoir où je vais. »-« Je ne crois pas que c’est lui qui fait les devis, ils sont fait au siège social. Il ne doit même pas les voir. » Il me regarde en coin, et me dit : « Je suis sûr que vous, vous l’auriez su ! » Après quelques instant de silence et beaucoup de kilomètres parcourus (il n’amusait pas la galerie), je lui dis : « Proposez lui un deal. Un pourcentage sur les affaires qu’il vous apporte. En tenant compte aussi de ses frais. » Encore un regard en coin, et après un moment de réflexion et plusieurs kilomètres « avalés » : « Pourquoi pas ! C’est à voir. ». Je crois que par la suite, cela se fit, puisque nous sommes allés travailler plusieurs fois à Metz-Borny, chez Peugeot-Citroën. J’ai revu à chaque fois, lors de ces chantiers, le gars de Thionville, mais je ne lui ai jamais posé la question. C’était son affaire !

Le boss m’a déposé chez moi vers minuit et à 6 heures, il est venu me prendre pour m’amener à Pont-d’Ain. (Petit chantier tout seul, dans une scierie et fabrique de bois de placage.) Bonne pension au bord de l’Ain, et la table…… délicieuse.

La suite…… dimanche prochain.

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